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Getr - Rapport 2014

Date de création: 06-04-2014 15:21
Dernière mise à jour: 06-04-2014 15:21
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COMMERCE – ETUDES ET ANALYSES – GETR – RAPPORT 2014

L’Algérie, qui tarde à concrétiser son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce, se voit reléguée par le Forum économique mondial de Davos à une place peu enviable dans un classement mesurant l’indice de facilitation des échanges commerciaux.

Le pays arrive ainsi à la 120e place, selon The Global Enabling Trade Report 2014, qui compare (avril 2014) les performances de 138 pays dans quatre domaines liés à l’accès aux marchés, l’administration aux frontières, les infrastructures et l’environnement opérationnel.
Même si les initiateurs de ce type de rapports intègrent très peu, dans leur démarche, l’intérêt des pays en développement et se placent plutôt du point de vue des pays industrialisés, il n’en demeure pas moins que l’Algérie est sérieusement épinglée pour ce qui concerne le développement des infrastructures, l’accès aux marchés étrangers, la compétence logistique, la disponibilité et l’utilisation des TIC, l’environnement opérationnel, l’indice de protection de la propriété et l’administration aux frontières.

De manière plus globale, le rapport indique que les inefficacités, la bureaucratie et les déficits sur le plan des infrastructures sont parmi les principaux problèmes qui empêchent les économies mondiales de tirer pleinement parti des avantages du commerce.
L’indice de facilitation des échanges commerciaux, utilisé dans le rapport, révèle que les grandes économies émergentes du monde rencontrent d’énormes difficultés dans leurs efforts pour faciliter les échanges et passer au stade supérieur de développement. Parmi les pays du BRIC, la Chine, principal exportateur mondial, se classe à la 54e place sur 138 économies et devance de peu l’Afrique du Sud (59e position), le Brésil (86e), l’Inde (96e) et la Fédération de Russie (105e).

Parmi les obstacles usuels aux échanges dans les pays en développement et émergents figurent, selon le rapport, la bureaucratie aux frontières, la corruption, les déficits en matière d’infrastructures et les faibles niveaux de sécurité.
Par ailleurs, la plupart des économies avancées appliquent, selon le rapport, de faibles droits de douane sur les importations, mais certaines, telles que la Suisse, la Norvège et les membres de l’UE conservent des régimes douaniers complexes au sein desquels il est difficile de se retrouver, notent encore  les rédacteurs du rapport.