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Mathématiques - Classement mondial

Date de création: 24-05-2008 14:47
Dernière mise à jour: 11-04-2012 11:56
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SCIENCES - RECHERCHE SCIENTIFIQUE - MATHEMATIQUES - CLASSEMENT MONDIAL

Les Olympiades des sciences physiques (les 36 èmes ont lieu en juillet 2006 à Singapour) sont destinées aux élèves des lycées de 90 pays.
Cette manifestation qui a vu le jour en 1967 en Tchécoslovaquie vise à promouvoir la physique, encourager l'émergence d'une sélection internationale formée d'élèves des lycées et collèges du monde, mais surtout à connaître le performance des systèmes scolaires des pays participants.
L'Algérie n'y a jamais participé .
Pour ce qui concerne les Olympiades de mathématiques (la 47ème édition 2006 a lieu en Slovénie), l'Algérie a arrêté d'y participer depuis 1997 après un cuisant échec aux Olympiades de Mar Del Plata en Argentine (82ème place sur les 82 pays participants).
La compétion en mathématiques avait commencé en 1959 en Pologne. L'Algérie avait participé en 1982 (classée au bas du tableau juste avant la Tunisie et le Koweit). En 1983, elle est à la 30ème place sur 32 pays participants. En 1987, c'est la 36 ème place sur 42 pays participants . 1988 : 36ème sur 49. 1999 : 54ème sur 54. 1991 : 53ème sur 56. 1993 : 73ème place sur 73 pays participants en compagnie du Turkmenistan.
A noter que l'Algérie a participé aux Olympiades panafricaines organisées en Tunisie (avec 14 pays participants. Elle s'était classée 6ème après la Tunisie, l'Afrique du Sud, le Bénin, le Cameroun, la Côte d'Ivoire et le Zimbabwé. Le jeune Bouakkaz Adriane avait cependant remporté une médaille d'or.

Dimanche 18 mars 2012, le quotidien El Watan  publie un dossier , signé M-F Gaidi, sur "Les Algériens (qui) fuient) les maths" ( sur-titre : carences linguistiques et enseignement bâclé). Il reprend , entre autres, la fiche documentaire ci-dessus présenté. 

Dans son entretien avec Rachid Bebbouchi, Pr et chercheur à la faculté de mathématiques , laboratoire LSD de l'USTHB d'Alger), celui-ci est catégorique: " Si on n'entreprend rien, les mathématiques fondamentales risquent de disparaître du paysage algérien". Il trappelle qu'en 2010, sur optrès de 40 étudiants en mathématiques informatique, seule une dizaine ont choisi dec faire la licence de mathématiques à l'USTHB....DEux mastères en mathématiques fondamentales n'ont jamais pu fonctionner depuis leur création en 2009, faute du nombre exigé de 13 étudiants inscrits.