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Naguib Mahfouz (Egypte, Prix Nobel de Littérature 1988)

Date de création: 25-04-2023 20:39
Dernière mise à jour: 25-04-2023 20:39
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CULTURE- PERSONNALITES- NAGUIB MAHFOUZ (EGYPTE,  prix Nobel de littérature 1988.)

 

 

 

Le maître du roman arabe moderne est  est né au Caire, le 11 décembre  1911 ( et décédé le 30 août 2006) dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Après une licence en philosophie, il entre dans la fonction publique et publie en 1939 un premier recueil de nouvelles, Un souffle de folie, suivi de trois romans historiques, à la manière de Walter Scott, qui reçoivent un accueil mitigé. Il commence à attirer l’attention de la critique, comme du grand public, lorsqu’il entreprend, au lendemain de la guerre, la publication d’un cycle de romans réalistes, dont les plus aboutis sont « Passage des miracles » (1947) et « Vienne la nuit » (1949), foisonnantes chroniques des quartiers populaires du Caire.

 

Mais c’est surtout « la Trilogie » (1956-1957), où il restitue avec une grande minutie l’histoire sociale et politique de l’Egypte entre les deux guerres, qui l’impose comme le maître du roman égyptien, et plus généralement arabe. En 1959, Naguib Mahfouz fait paraître, sous forme de feuilleton, dans le grand quotidien officieux al-Ahram, un roman allégorique, « Les Fils de la médina », qui lui vaudra les foudres des autorités religieuses, sous le prétexte d’avoir transposé l’histoire sainte dans les faits et gestes du petit peuple du Caire.

 

Mais, loin d’en être affecté, il prend un nouvel élan avec « Le Voleur et les chiens » (1961), critique à peine voilée du régime, qui sera prolongé par plusieurs romans et recueils de nouvelles, notamment « Le Mendiant » (1965) et « Dérives sur le Nil » (1966), dans lesquels il met en relief, sous une forme plus abstraite, le désarroi et la désillusion des intellectuels. La défaite de juin 1967 accentue ce désarroi, comme en témoignent deux remarquables recueils de nouvelles, énigmatiques ou absurdes, « La Taverne du chat noir » et « Sous l’abri du bus », publiés tous les deux en 1969.

 

Mais Mahfouz revient au roman dès 1972 et, depuis, ne cesse d’en publier, ainsi d’ailleurs que des nouvelles, pièces de théâtre d’un seul acte, scénarios, faisant preuve d’une étonnante capacité à se renouveler, notamment dans les nostalgiques «  Récits de notre quartier « (1975), sans doute l’un de ses meilleurs livres, et « La Chanson des gueux » (1977), ambitieuse fresque sociale. Fin observateur des évolutions de la société égyptienne, il dénonce en même temps l’affairisme et la corruption (« Le Jour de l’assassinat du leader », 1985), analysant dans plusieurs de ces derniers écrits l’imbrication des destins individuels dans l’Histoire. En publiant dès 1970 « Passage des miracles », les éditions Sindbad (France) est considéré comme le découvreur de Mahfouz en Europe.

 

 

 

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Quelques grands titres de ses romans ( en anglais et en français) :

- Akhenaton le Renégat/  Dérives sur le Nil/  Impasse des deux palais/ Karnak Café/  Khan Al-Khalili/  L’amante du Pharaon/  La Belle du Caire/ La Malédiction de Ra/ La Quête/  Le palais du désir/  Les Mille et Une Nuits/ Son Excellence



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