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Sidi Abderrahmane Thâalibi

Date de création: 20-04-2023 21:34
Dernière mise à jour: 20-04-2023 21:34
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CULTURE- PERSONNALITES- SIDI ABDERRAHMANE THÂALIBI

Sidi Abderrahmane, saint soufi, homme de savoir et savant accompli. Décrire sa vie, évoquer de ses œuvres, n’est jamais une simple affaire. Sidi Abderrahmane Thaâlibi, de son vrai nom Abou Zaid Abderrahmane Ben Makhlouf al-Thalibi, est né en 1384 dans la région des Issers. ll est né à Ethaâlba, une bourgade d’où il tire son nom. Ethaâlba est un village montagneux, situé dans l’actuelle commune de Z’barbar, baptisée en référence à la célèbre forêt du même nom. Auparavant, cette commune, issue de la commune mère Maâlla, relevait du douar El Isseri, en référence à oued Isser, lequel prend naissance plus haut du côté de Beni Slimane et Berrouaghia. Issu d’une famille d’intellectuels, il côtoya les plus grands savants de son temps, comme Abi Zeyd El Waghlissi, Abu KassamEl Mashdalî, Abi Kassem El Boughzalî, Mohamed ibn Khalf El Oubay durant ses nombreux voyages d’études en Orient avant de revenir s’installer en 1414 à Alger, où on lui confia la magistrature (cadi) suprême de la ville. Sa quête de savoir le mènera, alors qu’il n’avait que 16 ans à Bejaïa, ville d’art et de savoir qui était au début du XVe siècle un centre religieux et un lieu de rayonnement du soufisme. Puis, sept ans plus tard, il part continuer son apprentissage à Tunis, puis au Caire et enfin à La Mecque. Sur le chemin du retour, il passe par Tunis et acquière un certain nombre de parchemins. Il consacre sa vie à l’enseignement des sciences religieuses et à la dévotion. Il garda une habitude et un certain goût pour le voyage et devient assez rapidement renommé comme savant et mystique tourné vers la spiritualité. Fondateur de l’école Thaâlibiya, où divers enseignements étaient prodigués (histoire, littérature, soufisme, doctrines, interprétation…), Sidi Abderrahmane est auteur de nombreux écrits : «Les Bons joyaux dans l’interprétation», «Les Lumières éclairantes dans l’union de la loi et de la vérité», «Les Jardins des saints», «Des vérités sur le soufisme et les nobles sciences dans l’observation des états de l’autre monde». Il décède en mars 1471 et est enterré au cimetière des ThaâlIba à Alger, à l’endroit où se trouve son mausolée.