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Larbi Tébessi/Religion (Complément)

Date de création: 09-04-2023 19:20
Dernière mise à jour: 09-04-2023 19:20
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CULTURE- PERSONNALITES- LARBI TEBESSI/RELIGION (COMPLEMENT)

LarbiTebessi, de son vrai nom Larbi Ben Belkassem Ben M’barek Ben Ferhat, est né en 1895 à Cheréa, dans la wilaya de Tébessa. Avant de recevoir le diplôme d’alamia, Larbi Tebessi est passé par plusieurs étapes. A commencer par l’apprentissage du saint Coran. C’est avec son père, qu’il a perdu alors qu’il était âgé de 8 ans, qui l’a initié à l’apprentissage du Coran. Larbi Tebessi rejoint la zaouïa Nadji Rahmania afin de poursuivre l’apprentissage du Coran. En 1910, il regagne la zaouia de Mustapha Ben Azouz, située à Nefta, au sud de la Tunisie, où il a pu poursuivre sa scolarité. Et pour approfondir ses connaissances, Larbi Tebessi a intégré, en 1914, l’Université de Zitouna avant d’être admis à la prestigieuse université d’El Azhar. Larbi Tebessi, étant très attaché à ses origines et soucieux du sort du peuple algérien, alors sous le joug colonial, a décidé de revenir dans son village natal, où il a commencé à enseigner dans l’une de ses mosquées. Le jeune prédicateur a pu susciter l’intérêt des jeunes villageois et leur engouement accroit pour ses cours et ses prêches pour la réforme. Ainsi, il faisait partie des premiers réformateurs en Algérie de l’époque coloniale. Son activité intense n’était pas sans susciter les craintes de l’administration coloniale, laquelle ne cessait de lui mettre des bâtons dans les roues pour renoncer à son entreprise. Il décide alors de s’établir à Sig, dans l’Oranie, sur conseil du cheikh Abdelhamid Ben Badis. Au fil des années, le projet de création d’une association des oulémas commençait à se cristalliser et Larbi Tebessi a été l’un de ses fondateurs après plusieurs articles publiés sur E-chihabet El-Bassair, traitant de la léthargie ambiante et appelant le peuple à l’éveil. En 1935, il a été désigné secrétaire général de l’association, puis en 1940 devint son président après l’exil imposé à Bachir El Ibrahimi à Aflou. De même, le savant a dû se rendre en 1947 à Constantine pour diriger l’institut Abdelhamid Ben Badis. Mission assurée jusqu’à sa fermeture en 1956, ce qui l’a poussé à s’installer à Alger pour gérer les affaires de l’Association nationale des oulémas algériens, où il dispensait des cours dans le vieux quartier algérois, Belcourt. Le 4 avril 1957, Larbi Tebessi a été arrêté en son domicile par des militaires, puis conduit vers une destination inconnue. Les points de vue divergent quant à la partie responsable de sa disparition et de son sort. Et  ses ossements restent introuvables.