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Hyperactivité chez l'enfant

Date de création: 28-03-2023 20:38
Dernière mise à jour: 28-03-2023 20:38
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SANTE- MALADIE- HYPERACTIVITE CHEZ L’ENFANT

L e trouble, déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), est appelé hyperactivité de l’enfant. Trouble neuro-développemental chronique, elle entraîne des symptômes d’ordre cognitif et comportemental. Des études ont démontré qu’elle peut être détectée même après 12 ans. Dr Khamsine Abdelouahab, pédopsychiatre libéral, tient à préciser (mars 2023)  que le trouble de comportement n’est pas une maladie puisqu’elle ne présente ni de symptômes ni de lésions sauf dans des cas très rares. «Il est vrai que, dans certains cas, le TDAH est d’origine génétique où les gènes influent fortement sur le développement du trouble qui se transmet de génération en génération», expliquet-il. Contrairement à d’autres maladies, le TDAH ne peut pas être diagnostiquée par un test génétique, une analyse de sang ou par imagerie cérébrale. Les chercheurs, selon lui, n’ont pas trouvé avec exactitude son origine et informations et ne disposent que d’hypothèses. La réunion de quelques facteurs suffit toutefois pour son déclenchement. Outre l’environnement social, notamment les pratiques parentales coercitives, permissives et punitives et les accouchements difficiles, le praticien cite des facteurs neurobiologiques où le système de la dopamine et noradrénaline quand des zones cérébrales comme le cortex préfrontal, ganglion de la base, le stéatome et le thalamus sont touchés. «Aujourd’hui, on parle aussi d’une autre piste liée à la neuropsychologie. Il s’agit d’une atteinte neuro-exécutive quand l’enfant présente des difficultés à exécuter une série de tâches à cause du manque de planification de l’action», poursuit-il. «L’enfant qui ne peut pas contrôler son attention qui est une fonction cognitive ni ses pulsions aura des difficultés à exécuter une tâche ou suivre un cours», renchéritil. Il recommande dès lors aux parents de se rapprocher d’un pédopsychiatre pour «éviter les erreurs du diagnostic et de prendre en charge avant qu’il ne soit trop tard leur enfants». Dr Khamsine tient à ceux que le TDAH ne soit pas confondu avec l’autisme Asperger qui est un trouble envahissant du développement (TED) neurologique d’origine génétique. Ils ont certes des symptômes communs comme des troubles du sommeil, une réduction de la coordination et de l’équilibre moteur et des déficits dans les fonctions exécutives, notamment au niveau de la flexibilité cognitive et de la planification. «Pour distinguer l’un de l’autre, le médecin adresse des questionnaires aux parents, enseignants et à l’enfant pour connaître la nature du trouble et adapter les moyens et outils de sa prise en charge», ajoute-t-il. Pour lui, parents et enseignants doivent fixer des limites aux enfants afin d’éviter les troubles de comportement et ses complications. Le TDAH a des conséquences directes sur les résultats scolaires. Les enseignants et les médecins scolaires ont un rôle important dans le repérage d’un trouble qui se manifeste, dit-il, «par un manque accru de concentration, un comportement très agité, une difficulté à s’organiser et être autonome ou une difficulté de mémorisation à court terme, une irrégularité des résultats scolaires». Ce sont des signes évocateurs de TDAH qui doivent être signalés. «Ce déficit d’attention doit être pris en charge à temps, lorsque ces symptômes altèrent de manière durable et significative le fonctionnement social, scolaire et la qualité de vie d’un enfant ou d’un adolescent», rappelle le Dr Khamsine en conclusion.