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El Tarf/ Zones humides/ Oiseaux migrateurs 2023

Date de création: 02-02-2023 19:04
Dernière mise à jour: 02-02-2023 19:04
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ENVIRONNEMENT- REGION- EL TARF/ZONE HUMIDES/OISEAUX MIGRATEURS 2023

Plus de 80.000 oiseaux (canards) de la famille des sarcelles (pélagiques et huards) ont été dénombrés sur les zones humides de la wilaya d’El Tarf, durant le mois de janvier dernier, a indiqué jeudi 2 février 2023,  l’Inspecteur principal des forêts au parc national d’El Kala, Abdessalem Grira.

Cette année a marqué un record par excellence en matière de captation des oiseaux migrateurs vers cette wilaya comparativement à l’année précédente compte tenu de la nature de son environnement et ses particularités biologiques convenables pour ces oiseaux aquatiques, a déclaré à l’APS le même responsable également président de la zone nord est N1 au réseau national des observateurs ornithologiques algériens (RNOOA).

Le même responsable a fait part d’une hausse sensible cette année dans le nombre des oiseaux migrateurs vers les lacs d’El Tarf, ce qui constitue un indice positif reflétant la récupération progressive de la biodiversité dans zones humide et l’évacuation des répercussions des incendies qu’a connu la région.

Les espèces la plus présente cette année sont les sarcelles arctiques qui ont disparus depuis plus de 20ans des lacs d’El Tarf en plus des oies et canards et autres oiseaux, a précisé le même responsable.

Dans ce contexte, M. Grira a indiqué que les zones humides de la wilaya d’El Tarf forment une surface de 16.992 hectares et sont uniques dans leur genre et constitue les zones les plus importantes et les plus diverses dans la région du bassin de la mer méditerranéenne et abritent également plus des deux tiers des oiseaux qui passent l’hiver ou qui s’arrêtent en Algérie avant de continuer son passage.

Il a fait part de la création par le parc national Tonga d’El Kala de cellules chargées de suivre et contrôlée de l’opération d’évolution des surfaces forestières touchées par les derniers incendies en vue de mettre au clair le sprint forts et les points faibles de ces forêts humides avec la participation de professeurs universitaires des université Chadli Bendjedid d’El Tarf et Badji Mokhtar d’Annaba en plus de militants de la société civile, habitants locaux, médias, et observateurs des type de la vie sauvage dans les terres humides touchées par les feux et qui sont limitrophes à ces lacs.

La création de ces cellules composées de plus de 40 membres entre ingénieurs, chercheurs et docteurs ainsi que des cadres de l’Institut des recherches forestières d’Oum Teboul a pour objectif de s’enquérir sur le terrain de la véritable situation sanitaire du couvert végétal touché par les incendies et de connaître les espèces en mesure de se développer et se renouveler systématiquement pour retrouver le cycle de la vie naturel, a ajouté le même responsable.

Les rapports mensuels et bimensuels élaborés par le secteur de gestion d'Oum Teboul, Berabtiya, et Boukous relevant de l’administration du parc national d’El Kala comprend le suivi du processus de renouvellement du couvert végétal affecté par les feux du mois d’août dernier et concerne les forêts de pin maritime, l’eucalyptus, le chêne liège, et le basilic entre autres, a fait savoir la même source.

Compte tenu de la symbolique de la célébration de la journée internationale des zones humides, les ingénieurs du parc national d’El Kala et les cadres de la Conservation des forêts en collaboration avec les partenaires locaux et le mouvement associatif œuvre chaque année avec l’approche de l’évènement mondiale à faire rappeler aux élèves et aux étudiants et visiteurs notamment, que le 2 février est la date de signature de la Convention sur les zones humides en 1971 à la ville iranienne Ramsar et les sensibiliser sur l’importance de préserver cette richesse de biodiversité dont est forte la wilaya d’El Tarf qui dispose de 10 sites de marais et lacs classés dans le cadre de la convention Ramsar.