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Transition épidémiologique

Date de création: 24-05-2008 14:47
Dernière mise à jour: 24-05-2008 14:47
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L'enquête Tahina (Transition épidémiologique et impact sur la santé en Afrique du Nord), réalisée sur un échantillon de 32 000 personnes en 2005 par l'Insp en collaboration avec l'Ue, et dont les résultats sont publiés fin 2006, a montré qu'en Algérie, la prévalence artérielle (Hta) est de 24,90% , soit un Algérien sur quatre entre 35 et 70 ans est hypertendu, surtout en milieu urbain.
12,2% des Algériens sont diabétiques avec une prédominance féminine nette et une forte prévalence dans les miliaux urbains.
Selon les résultats de l'enquête, 14,51% de la population ciblée souffre de la dyslipidémie.
Les facteurs de risque sont, notamment, le tabac (11,5%) et l'alcool (6,7%) avec une prédominance masculine . L'âge moyen de la première cigarette est de 19 ans pour 14,84% des cas .
Outre ces facteurs favorisants, l'enquête incrimine aussi le régime alimentaire, les Algériens " mangeant mal ". Ils consomment 0,6 fruit alors que la norme est de 2 fruits minimum, 0,2 de légume au lieu de 3 et les produits laitiers 1,2 alors que la norme est 2. En revanche, ils mangent beaucoup de légumes secs (3,8) alors que la norme est de 3.
Autre facteur incriminé, la sédentarité. Les Algériens marchent très peu avec une durée moyenne de 1,03 heure et préfèrent la position assise ou allongée (2,42 heures) dont une heure devant la télévision. En revanche, ils passent 7,32 heures à dormir.
Quant aux soins, les résultats montrent que les Algériens préfèrent consulter le médecin généraliste (87,73%), puis le sécialiste (10%). Les femmes plus que les hommes optent pour les spécialistes.
Les srtuctures sanitaires fréquentées sont en premier lieu les unités sanitaires de base (52%), les cabinets privés (39%) et, en dernier lieu, les Chu (6,29%).
Selon l'enquête, la transition épidémiologique en Algérie est déjà bien établie, et l'augmentation des maladies non transmissibles (Mnt) est " préoccupante ", d'autant plus que les maladies transmissibles " n'ont pas totalement disparu ".