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Maladies respiratoires

Date de création: 24-05-2008 14:47
Dernière mise à jour: 14-11-2011 11:59
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SANTE - MALADIE - MALADIES RESPIRATOIRES

- La pollution athmosphérique constitue un véritable problème de santé publique en Algérie. Et, mis à part la tuberculose qui est due à un agent infectieux unique, toutes les autres maladies respiratoires peuvent être induites ou modulées par la pollution atmosphérique.
Selon des projections sur la situation épidémiologique en Algérie en 2010, il est prévu que chaque année, 10 à 12 millions d'Algériens auront à consulter pour des maladies respiratoires liées à/ou aggravées par la pollution atmosphérique. En 2010, ils seront 300 000 Algériens atteints de pneumonie et 700 000 d'asthme, soit 100 000 de plus qu'en 2006. Pour la bronchite chronique , ils seront 250 000 en 2010 (200 000 en 2006), alors que pour le cancer bronchique primitif, ils seront 3 600 Algériens qui souffriront de cette maladie, alors qu'ils sont actuellement (2006) 3 000 cas.
La pollution liée au trafic automobile est le principal facteur de la pollution urbaine et affecte la plupart des grandes agglomérations (Alger, Oran, Constantine et Annaba) qui constituent des zones à risque. Le secteur des transports occupe, en effet, le 1er rang en termes d'émission des polluants atmosphériques avec 51%, suivi de l'industrie avec 47,25%. L'effet de la pollution de l'air sur la santé publique est de loin le plus important par rapport aux effets des autres milieux en termes de dépense dans notre pays, soit 0,94% du Pib. Il est également prouvé que le taux de la mortalité dû à la dégradation de l'air est évalué à 0,93%.


Notes : - Dans le monde, la pollution de l'air tue entre 2,7 et 3 millions de personnes par an, soit 6% de la mortalité annuelle mondiale. Et, 9 sur 10 de ces décès ont lieu dans les pays en développement où vit 80% de la population mondiale. Selon l 'Oms, on peut éviter 700 000 décès si les 3 principaux polluants (monoxyde de carbone, poussières et plomb) étaient ramenés à des niveaux moins dangereux.

- Selon les conclusions de la troisième enquête nationale à indicateurs multiples MICS pour la période 2006-2009 (résultats publiés le 1er juin 2009), 59% des enfants présentant des signes d'infection respiratoire aigue ont été traités par des antibiotiques en Algérie. (58,8% de garçons et 59,1% de filles)

L'enquête révèle que la proportion d'enfants suspectés d'avoir une infection repiratoire aigue passe de 7,5% pour les enfants de moins de 6 mois à 3,8% pour ceux âgés entre 4 et 5 ans.

- Selon le Pr Nafti (mardi 8 mars 2011, Centre de presse El Moudjahid), d'içi quelques années, 80% de la population algéroise sera atteinte d'affections respiratoires.....Incriminant fortement le tabagisme qui, selon lui, est à l'origine des principales pathologies qui touchent 8 millions d'Algériens donb 800 000 présentent des formes aigues ( dans le monde , le tabagisme pourrait produire un excédent de 18 millions de cas de turberculose et être responsable de 40 millions de décès par tuberculose (de 39 à 41) entre 2010 et 2050..