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Indice corruption 2021/CLassement Ti

Date de création: 26-01-2022 19:26
Dernière mise à jour: 26-01-2022 19:26
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FINANCES- ETUDES ET ANALYSES- INDICE CORRUPTION 2021/CLASSEMENT TI

 

 Dans l'Indice de perception de la corruption (IPC) pour l'année 2021, , le 27ème du nom, établi par l'ONG Transparency International (TI), l'Algérie obtient le score de 3,3 et se classe à la 117ème place mondiale sur un total de 180 pays, selon un communiqué de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC, mardi 25 janvier 2022 ) qui note un recul par rapport à la 104ème place occupée dans le rapport 2020. Pour l'AACC, la position occupée par l'Algérie est un « statuquo » qui montre qu'il n'y « aucun progrès » et que le classement en matière de perception de la corruption est « toujours aussi désastreux que ceux des 10 dernières années ». Selon la même source, « l'édition de 2021 propose un focus sur le lien entre la corruption, la démocratie et les droits humains et pour la 1ère fois, l'IPC offre un aperçu complet d'une décennie de corruption, révélant quels pays ont progressé, régressé ou stagné au cours des dix dernières années ». Les résultats de la décennie écoulée montrent que « l'Algérie stagne », alors que « nombre de pays un peu partout dans le monde, notamment en Afrique, ont saisi l'opportunité de cet Indice annuel pour améliorer leur score et leur classement en investissant de manière effective dans la prévention et la lutte contre la corruption, armés d'une réelle volonté politique pour ce faire », ajoute l'AACC. Pour l'AACC, en matière de lutte contre la corruption, «il n'est pas concevable d'imaginer quelque succès s'il n'y a pas de la part du pouvoir politique une volonté effective, affichée et mise concrètement en chantier». « Trop souvent, les discours des gouvernants sont très riches en promesses de lutte contre la corruption, mais leur traduction sur le terrain est inexistante ou se résume à un débat de campagne fortement amplifié par les médias gouvernementaux, mais qui reste sans lendemain et qui ne trompe plus l'opinion publique », affirme encore le communiqué. A propos de la nouvelle thématique choisie par TI, l'AACC considère que dans notre pays, la situation est désastreuse, ce qui avait déjà été amplement démontré par le mouvement historique du « Hirak libre » en 2019 et 2020. Pour rappel, entre 2012 et 2021, les scores de l'Algérie en matière de perception de la corruption (IPC) ont varié de 33 à 36 points. Selon TI, le score de chaque pays est « une combinaison d'au moins 3 sources de données tirées de 13 enquêtes et évaluations différentes sur la corruption ». « Ces sources de données sont collectées par diverses institutions réputées, notamment la Banque mondiale et le Forum économique mondial », explique l'ONG dans un document sur le calcul de l'IPC. Ainsi, si le score d'un pays « est le niveau perçu de corruption du secteur public sur une échelle de 0 à 100 », le rang d'un pays est « sa position par rapport aux autres pays dans l'indice ». « Le rang n'est donc pas aussi important que le score en termes d'indication du niveau de corruption dans ce pays », explique l'ONG. Concernant le « type de corruption » mesuré par l'IPC, il s'agit de : « détournement de fonds publics », des « fonctionnaires utilisant leur fonction publique à des fins privées », de la « capacité des gouvernements à contenir la corruption dans le secteur public », d'« une bureaucratie excessive », de « nominations népotistes », de l'existence ou non de « lois garantissant que les agents publics doivent divulguer leurs finances et les conflits d'intérêts potentiels», de la « protection juridique des personnes qui signalent des cas de corruption », de la « captation de l'État par des intérêts particuliers étroits», et de «l'accès à l'information sur les affaires publiques».