Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Algérie/Production pétrole 2021

Date de création: 24-01-2022 19:39
Dernière mise à jour: 24-01-2022 19:39
Lu: 508 fois


ENERGIE- PETROLE- ALGERIE/ PRODUCTION PETROLE 2021

La production algérienne de pétrole brut poursuivait sa hausse en décembre 2021, pour clôturer l’année à un niveau jamais atteint depuis plusieurs mois. Après une année 2020 noire – marquée essentiellement par la chute des prix sur le marché mondial et le déclin de la demande — la production algérienne de brut a fait un bond significatif en 2021, atteignant 966 000 barils par jour. La reprise de la demande mondiale post-pandémique a permis à l’Opep+ de desserrer progressivement les vannes et à ses membres de réajuster à la hausse les quotas de production. Ceci s’est traduit par l’amélioration des scores de productions pour de nombreux producteurs membres de l’alliance, dont l’Algérie qui a vu sa production augmenter progressivement dès le troisième trimestre de l’année dernière. 

Le secteur des hydrocarbures semble ainsi tourner la page de 2020, l’année noire du Covid-19. La production de pétrole brut est passée ainsi de 899 000 barils/jour en moyenne, en 2020, à 911 000 barils/jour en 2021 en moyenne. Ce mouvement haussier a été amorcé dès le second trimestre de l’an dernier, période durant laquelle la production avait progressé à 886 000 barils/jour, certes au-dessous de la moyenne annuelle de 2020, mais en nette hausse par rapport au premier trimestre de 2021. La production a ensuite marqué un bond spectaculaire au troisième trimestre 2021, coïncidant avec la décision de l’Opep+ de lever progressivement les restrictions de production.

L’Algérie avait pompé 924 000 barils/jour avant que la production grimpe à 958 000 barils/jour. Aidée par la décision de l’Opep+ de desserrer les vannes au fur et à mesure que la demande mondiale s’améliorait, la production algérienne de brut continuait sa progression, particulièrement au quatrième trimestre de 2021, passant de 949 000 barils/jour en octobre à 959 000 barils/jour au mois de novembre pour clôturer l’exercice 2021 à 966 000 barils/jour. 

L’Algérie arrive au quatrième rang africain de par le niveau de production, devancée par le Nigeria, premier producteur du continent avec, au tableau, 1,197 million de barils/jour en décembre 2021, l’Angola (1,150 million de barils/jour) et la Libye (1,092 million de barils/jour). Cependant, l’Algérie a fait mieux que le Nigeria et l’Angola qui, malgré les ajustements à la hausse de leurs quotas dans le cadre de l’accord Opep+, peinent à retrouver le chemin de la croissance et à remplir leurs quotas respectifs. Les deux producteurs africains font face à d’importantes difficultés qui sont la source directe du déclin de leurs productions en 2021, comparées à celles de 2020.

La production du Nigeria était de 1,493 million de barils/jour en 2020 et de 1,312 million de barils/jour en 2021, tandis que l’Angola a pompé 1,124 million de barils/jour l’an dernier contre 1,271 million de barils/jour en 2020. De nombreux pays producteurs n’ont pas pu répondre à l’augmentation des quotas de production de l’Opep+, dans un contexte de reprise de la demande mondiale de pétrole. La production algérienne mensuelle de brut avait progressé de 10,4% en octobre 2021 par rapport à décembre 2020 et de 16,7% par rapport à juin 2020, lit-on dans le dernier rapport de suivi de la situation économique en Algérie, publié par la Banque mondiale.

Néanmoins, à l’issue des 10 premiers mois de 2021, la production de pétrole brut restait inférieure de 12% à son niveau de la même période en 2019. En tout cas, la hausse de la production algérienne amorcée depuis le second trimestre de l’an dernier a permis au pays d’améliorer substantiellement ses recettes, dans une conjoncture marquée par une forte hausse des cours pétroliers mondiaux. Les perspectives à court terme confirment un mouvement haussier des prix, ce qui est de nature à aider le gouvernement à accélérer les réformes économiques et budgétaires envisagées en 2021.