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Infos' diverses 2021 (I/II)

Date de création: 11-01-2022 19:45
Dernière mise à jour: 11-01-2022 19:45
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FINANCES- INFOS’DIVERSES-INFOS’ DIVERSES 2021  (I/II)

-La préparation de la réouverture des frontières donne des ailes à la bourse du marché parallèle de la devise du square Port-Saïd à Alger. La monnaie étrangère enregistre ces derniers jours une envolée et l’ambiance au niveau du célèbre square retrouve l’animation d’antan. Les cambistes se regroupent après avoir déserté la place, ce qui pousse à croire que l’activité du change fait ses préparatifs pour les grands jours. En effet, l’euro, la monnaie la plus demandée par les Algériens poursuit son ascension enclenchée depuis un mois et frôle la barre des 21 000 dinars pour 100 euros.
Alors que quelque temps auparavant, la monnaie européenne oscillait entre les 19 000 dinars et 20 000 dinars. « On n’y comprend rien à ces fluctuations », nous confie un jeune cambiste, arguant qu’à titre d’exemple, 1 euro s’échangeait contre 199 dinars en novembre dernier. Dans le même sillage, le dollar américain s’inscrit dans cette tendance haussière puisqu’il s’échange actuellement contre 172 dinars à la vente, et 161 à l’achat. La tendance haussière de la monnaie étrangère s’est nettement précisée la semaine dernière, témoignent la majorité des cambistes rencontrés.

 -Les recouvrements fiscaux réalisés par les douanes algériennes ont atteint 1.035 milliards de Da en 2020 contre 1.097 milliards DA en 2019, soit une baisse de 5%.

Selon un bilan présenté mardi par des responsables des douanes algériennes lors des festivités de célébration de la Journée internationale de la Douane, le recouvrement fiscal réalisé par les services douaniers a connu une légère baisse de l'ordre de 5%, et ce en dépit d'un recul de 18% dans le volume des importations passées de 41,93 milliards de dollar en 2019 à 34,39 milliards de dollars. 

S'agissant des exportations, le bilan des douanes fait état d'un montant de 23,969 milliards de dollar en baisse de 33,57% par rapport à 2019, creusant ainsi le déficit de la balance commerciale à 10,595 milliards de dollar en 2020, en hausse par rapport à 2019 où il s'était établi à 6,110 milliards de dollar.

Les recettes douanières ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) recouvrées en 2020 par les services des Douanes ont atteint des taux d'exécution de 115,67 % et de 104,36% respectivement.

Commentant ces chiffres, la chargée de l'information et de la communication par intérim à la direction générale des douanes , Nassima Berikssi a indiqué que le renforcement de l'efficacité et du suivi en matière de recouvrement fiscal permettront d'augmenter les recettes douanières, soulignant que les chiffres réalisés témoignent de l'attachement des douanes algériennes à exécuter les missions qui lui sont dévolues.

-Couverture bancaire en Algérie début 2021 : Une agence pour 26 000 habitants (norme internbationale : 1/10 000)

-9 FÉVRIER 2021 :La Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) a transmis 11 dossiers aux autorités judiciaires durant l’année 2020, sur la base des analyses spontanées réalisées sur les déclarations de soupçon, rapports confidentiels ou informations spontanées en provenance des cellules étrangères homologues.

Dans un bilan détaillant les réalisations du ministère des Finances auquel est rattachée la CTRF, il a été indiqué que durant la période de 2018 jusqu’a la fin de novembre 2020, la cellule du traitement du renseignement financier a reçu 6354 déclarations de soupçon, dont 1924 au titre de l’année 2020, des signalements qui proviennent «particulièrement des banques et établissements financiers».

La CTRF a, par ailleurs, été destinataire «de 398 rapports confidentiels de l’administration des Douanes, des impôts, de l’Inspection générale des finances et de la Banque d’Algérie, dont 54 au titre de l’année 2020», a précisé la même source. Au titre de l’année 2020, l’exploitation des informations suscitées a permis à la CTRF de signaler tous les cas suspects aux autorités nationales concernées, dont 11 dossiers pour les autorités judiciaires, a ajouté le même ministère.

Pour rappel, dans ces précédentes déclarations, l’ancien président de la CTRF, Abdenour Hibouche, avait déclaré que «durant le premier semestre de chaque année, pas moins de 500 à 600 déclarations de soupçon relatives au blanchiment d’argent sont enregistrées», ajoutant que le même nombre a été enregistré durant le premier semestre 2019.

La circulation fiduciaire hors banques a augmenté de 12,93 %, passant de 5.437,6 milliards de dinars à fin 2019 à 6 140,7 milliards de dinars à fin 2020 », fait savoir la Banque d’Algérie. Cette masse monétaire, en dehors du circuit bancaire, représente 34,73% de la masse monétaire (M2) totale, à fin 2020. En 2019, elle représentait 32,94 % de la M2.

-Selon le ministre des Finances (mardi 23 mars , Radio nationale), le secteur de l’informel, pèse 6 000 milliards de dinars soit 60 milliards de dollars

-Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a confirmé (dimanche 4 avril 2021) que l’économie nationale est dominée par l’informel, ce qui explique les pénuries et autres tensions provoquées par des spéculateurs sur des produits de large consommation.

Il a estimé que le montant des fonds en circulation dans le marché parallèle oscillerait entre 6.000 et 10.000 milliards de DA, soulignant que les mesures adoptées pour drainer une partie de cet argent, notamment avec la généralisation de la finance islamique, sont à même de donner “un résultat positif”.

“Nul ne détient le chiffre exact de l’argent en circulation en dehors du circuit officiel, il oscillerait entre 6.000 et 10.000 milliards de DA”, a déclaré le Président Tebboune lors de sa rencontre périodique avec les médias, diffusée dimanche soir.

-Affirmant que le lancement et la généralisation de la finance islamique et l’émission de titres sont à même de donner des résultats “positifs”, M. Tebboune a fait état de la récupération de quelque 100 milliards de centimes en un seul mois”.

-L’Afrique perd chaque année 88,6 milliards de dollars en flux financiers illicites transférés vers des pays développés alors que son déficit de financement pour atteindre les objectifs de développement durable d’ici 2030 est de 200 milliards de dollars par an, a soulignédans une tribune Cristina Duarte, secrétaire générale adjointe des Nations unies et conseillère spéciale pour l’Afrique. «Les flux financiers illicites et la corruption entravent le développement de l’Afrique en drainant les devises, e, réduisant les ressources, en étouffant le commerce et la stabilité macroéconomique et en aggravant la pauvreté et les inégalités», indique pour sa part le SG de la Cnuced, Mukhisa Kituyi, en appelant à des actions plus concertées entre gouvernement africains et acteurs du secteur privé, pour le recouvrement des avoirs volés et combattre les flux financiers illicites. GFI estime que la valeur annuelle des FFI liés au commerce à l’intérieur et à l’extérieur des pays en développement s’élève, en moyenne, à environ 20% de la valeur de leur commerce total avec les économies avancées.

La pandémie Covid-19 n’a pas empêché les gouvernants indélicats de piocher dans les caisses. Transparency international a recensé des cas documentés dans 17 pays où 1,1 milliard de dollars de fonds publics ont été détournés.