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Président Tebboune/Conférence nationale Relance industrielle S 4/12/2021

Date de création: 05-12-2021 19:11
Dernière mise à jour: 05-12-2021 19:12
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INDUSTRIES- GOUVERNEMENT- PRESIDENT TEBBOUNE/ CONFERENCE NATIONALE RELANCE INDUSTRIELLE  S 4/12/2021

 

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, samedi 4 décembre 2021 à Alger, de prendre des décisions concrètes et urgentes en vue d'opérer une véritable «révolution industrielle» et augmenter la contribution de l'industrie à l'économie nationale.

Dans son allocution à l'ouverture de la Conférence nationale sur la relance industrielle, M. Tebboune a souligné qu'«après le parachèvement de l'édifice constitutionnel et institutionnel, 2022 sera exclusivement consacrée à l'économie, et «là nous verrons, a-t-il dit, qui des responsables suivront notre démarche et ceux qui l'entraveront». Le président de la République a présenté un état des lieux du secteur industriel en Algérie, en retraçant les différentes étapes franchies. «Le secteur industriel en Algérie est passé par plusieurs étapes, la première étant la surindustrialisation, notamment pour l'industrie lourde comme la métallurgie, le textile et la pétrochimie», a-t-il indiqué précisant qu'«il n'en reste que peu de ces industries en raison des crises financière, politique et sécuritaire». Et d'ajouter : «après l'aisance financière» atteinte dans le pays, le secteur a amorcé la phase de «la fausse industrialisation», assimilée de façon caricaturale au gonflage des pneus et au détournement d'argent vers l'étranger sous plusieurs appellations, outre l'assemblage au lieu de la fabrication». «L'état actuel de l'industrie nationale n'est pas une fatalité mais une réalité, même si certains aspects sont difficiles à appréhender et à maîtriser, il reste cependant possible de redresser la situation en prenant urgemment les mesures nécessaires pour éradiquer la corruption et mettre fin à la dilapidation de l'argent public», a souligné le Président Tebboune. «Maintenant que la justice a tranché, nous nous remettons à la construction d'une véritable industrie sur des bases rationnelles au service de l'intérêt national comme un des vecteurs du développement global», conclut le chef de l'Etat.

Augmenter la contribution  de l’industrie au PIB de 15%

Le président Tebboune a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité d'augmenter la contribution de l'industrie au Produit interne brut (PIB) de 10 à 15% pour un véritable décollage du secteur. M. Tebboune a insisté sur la nécessité «d'augmenter la contribution de l'industrie au PIB de 10 à 15%». Il est possible d'atteindre le taux de 10% au PIB avec «des efforts raisonnables», néanmoins si nous voulons opérer une révolution industrielle, il faut atteindre un taux de 15%», a-t-il souligné. Certains pays européens industrialisés dont les industries enregistraient une part de contribution de plus de 20 % à leurs PIB, enregistrent actuellement des taux entre 11 et 12 %, et de ce fait, les efforts qui seront consentis en Algérie pour développer l'industrie permettront d'atteindre des moyennes dépassant ces pays, a fait remarquer M. Tebboune. Une augmentation de cette contribution réduira également les importations industrielles, explique le Président, soulignant l'obligation d'appliquer rigoureusement les instructions liées à l'interdiction d'importer des produits fabriqués localement afin de protéger la production nationale. Le secteur industriel représente actuellement environ 5 à 6% du produit intérieur brut (PIB), ce qui «donne une idée de l'ampleur du défi que l'Algérie doit relever», a-t-il soutenu. Et d'assurer que «ce défi est à notre portée aujourd'hui et nous sommes décidés à le relever par des démarches concrètes et efficaces notamment en levant les obstacles rencontrés par les usines afin de leur permettre de participer, autant que possible, au revenu national, et de contribuer au parachèvement des projets en cours de réalisation ou gelés sur fond de calculs politiciens ou d'intérêts suspects». Evoquant les industries manufacturières, le Président a rappelé les instructions adressées aux banques et qui prévoient un financement à hauteur de 90% de la valeur des projets.

«Les préoccupations du simple citoyen sont au centre de mes priorités»

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que les préoccupations du simple citoyen étaient au centre de ses «priorités».
«Les préoccupations du simple citoyen sont au centre de mes priorités d'où l'intérêt que j'attache aux détails», a souligné le Président Tebboune, évoquant le cas de jeunes investisseurs dont les projets ont été arrêtés ou gelés à cause de pratiques bureaucratiques ou en raison de la frilosité de certains responsables.
Le président de la République a cité l'exemple d'un jeune éleveur de vaches laitières dans la wilaya d'Oran dont le projet a fait l'objet d'une décision de démolition, puisque situé dans une zone industrielle et non agricole. «Il aurait été plus judicieux de transférer l'activité de ce citoyen vers un autre lieu», a estimé le Président Tebboune.

 

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