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Jijel (I/III)

Date de création: 24-09-2021 18:05
Dernière mise à jour: 24-09-2021 18:05
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HABITAT- VILLE- JIJEL (I/III)

Jijel en arabe: جيجل ; est désignée sous le nom de Djidjelli du temps de la présence française.C’ est une ville et commune d'Algérie de la wilaya de Jijel située en Petite Kabylie , dont elle est le chef-lieu. Elle est considérée comme la capitale de la tribu des Kotamas ( Le pays des Kotama ou le pays Kotama est une région historique et culturelle d'Algérie ,située au nord-est du pays .Elle couvre une partie de la wilaya de Bejaia, la totalité de la wilaya de Jijel, l'ouest de la wilaya de Skikda (Collo) et le nord de la wilaya de Mila, de Sétif et de Constantine. Elle est limitée par Skikda à l'est, Constantine et Mila au sud et Sétif et Bejaia à l'ouest. Les habitants de cette région sont communément appelés les « Kabyles hadra » qui descendent de la tribu berbère des Kutamas.Connu aussi sous les noms de « Kabylie des Kotamas », « Kabylie Orientale » ou encore de « Nord-Constantinois », l'Ouest du pays des Kotama constitue une partie de la région des Babors (Petite Kabylie)

Ville côtière de la Méditerranée, Jijel, de son nom phénicien « Igilgili » est une ville du nord-est d’Algérie, elle s’étale sur un littoral de 120 km de sable fin, de corniche et de mer turquoise. La forte pluviométrie que connaît la région en plus de ses lacs naturels confèrent à la ville un riche patrimoine forestier occupant 48 % du territoire, une végétation très dense et une grande variété de plantes.

Jijel est située à 96 km à l’Est de Béjaia par la Route Nationale 43, à 137 km de Sétif, et à 146 km de Constantine.

 Jijel fut un comptoir commerçant phénicien, avant d’être colonie romaine sous le règne d’Auguste. Par la suite, fut de tous temps une place commerciale active fréquente ou occupée tour à tour par les Arabes, les francs de Sicile, les Pisans, les Génois, les Turcs, les Espagnols. Devint turque dès 1514, et fut une des grandes bases opérationnelles des frères Barberousse. L’un d’eux, Arroudj, se proclama sultan de Jijel.En 1664, les Turcs y infligèrent une sévère défaite à l’escadre française du duc de Beaufort, sous le regard impavide des montagnards de la région.

Occupée par les Français à partir de 1839.

Après le tremblement de terre de 1856, la ville fut reconstruite progressivement.

Caractéristiques : La ville est bâtie sur une presqu’île rocheuse, reliée à la terre par un isthme bas. L’ancienne ville arabe, limitée à cette presqu’île, est depuis l’époque coloniale un quartier militaire. La ville coloniale s’étend en arrière, au pied d’un plateau. Celui-ci a constitué un très beau site d’extension pour la ville récente : il a été occupé entièrement par des grands ensembles, et l’urbanisation en déborde déjà, vers l’Est (cité spontanée de sidi moussa) et vers l’Ouest (lotissement).

Bon port commercial et militaire, bien que moins protégé que celui de Béjaia. Quelques activités industrielles : liège, tannerie, verrerie.

Jijel a longtemps fait figure de ville enclavée. Aujourd’hui une route express la reliant à Constantine, et la nouvelle voie ferrée Jijel - Ramdane Djamel, l’ont ouverte sur le constantinois. L’émigration, par contre, s’est longtemps faite sur Alger. Il y a lieu de signaler l'autoroute Jijel - El Eulma en cours de réalisation, l’ouverture vers le Sud (Batna ...) et la zone franche de Bellara avec accès sur  le port de Djendjen.

La ville est pourvue d’un aéroport international (Ferhat Abbas)

Musée communal. Site de tombes Puniques à Rabta.

Sports : La ville de Jijel s’est toujours faite remarquer avec une équipe de football au palmarès prestigieux, la Jsd

LES ALENTOURS

1/ Port de Djendjen : A 12 Km de l’Est de Jijel sur la Route Nationale 43. Port créé  durant les années quatre vingt (80) pour desservir la sidérurgie d’El-Milia.

2/ Taher : A 16 Km au Sud-Est de Jijel, par la Route Nationale 43 puis bretelle.

3/Plaine de Jijel : Beau bassin, ceinturé de montagnes, ouvert sur la mer, limité par un cordon dunaire sur 15 km de long. Les oueds Menchia, Djendjen, et Nil, y dessinent des fonds alluviaux très fertiles, portant agrumes et maraîchages, entre des collines argileuses couvertes de fourrages et céréales. Le tout, piqueté de tunnels plastiques : la densité de la plasticulture est une des plus fortes qui soient en Algérie.Gros bourgs prospères : Taher, Kaous (ex-Duquesne) , Emir Abdelkader (ex-Strasbourg), Moulay Chekfa,…

4/Plages du Bas Oued El -Kebir : A 25 km à l’Est de Jijel, 25km au Nord Ouest d’El Milia, par la Route Nationale 43.

L’oued Rhumel-Kebir a construit, à son débouché sur la mer, une petite plaine, enfermé entre les montagnes, et très verdoyante. Elle est bordée côté mer par un long cordon littoral, avec plages sur plus de 15 km : plages de Beni Belaid sur la rive droite, de Rocher aux Moules, Sidi Abdelaziz, Mzair, El Kennar sur la rive gauche. La nouvelle voie ferrée, coincée entre la Route Nationale et le bord de mer, handicape quelque peu l’accès à la mer.

  5/Belghimouze : A 18 Km au Nord Ouest d’El Milia, 42 km de Jijel sur la Route Nationale 43.Au pied d’une colline de forme pyramidale, une pyramide de toitures rouges qui s’égrènent jusqu'à la plaine, des maisons blanches, quelques grands équipements : c’est Belghimouze- Medeghri, village de la révolution agraire, un des premiers construits dans l’Est algérien, inauguré par le président Boumediene en 1975 avec 300 logements. Sur la colline qui domine le village : un belvédère y a été aménagé ; c’est là que le président H.Boumediene ,  tenait ses réunions avec les attributaires ; de là, la vue est magnifique sur le village, la plaine, la montagne.