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Classements mondiaux 2021

Date de création: 13-07-2021 19:47
Dernière mise à jour: 13-07-2021 19:47
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EDUCATION- UNIVERSITE- CLASSEMENTS MONDIAUX 2021

 

©Amel B./El Watan, lundi 12 juillet 2021

 

Quelques établissements algériens arrivent à se classer dans les palmarès mondiaux, affichant un écart de milliers de cases après le tiercé gagnant composé généralement d’Oxford, Stanford et Harvard et d’un important retard par rapport aux facultés sud-africaines, égyptiennes et tunisiennes.

Rares sont les universités algériennes qui parviennent à se frayer une place dans les classements internationaux. Qu’ils soient britanniques (Times Higher Education World University Rankings et Quacquarelli Symonds – QS), américains (US News) ou chinois (le classement de Shanghai), les rapports mondiaux mettent en exergue les difficultés qu’éprouvent les universités algériennes à soutenir la comparaison et à améliorer leurs performances.

Quelques établissements algériens arrivent néanmoins à se classer dans les palmarès mondiaux, affichant un écart de milliers de cases après le tiercé gagnant composé généralement d’Oxford, Stanford et Harvard et d’un important retard par rapport aux facultés sud-africaines, égyptiennes et tunisiennes.

L’université Ferhat Abbas de Sétif s’impose néanmoins dans la ligue des 200 meilleures universités du monde, au palmarès de référence Times Higher Education World University Rankings dans l’édition 2021 du supplément du magazine britannique The Times, qui classe 1500 établissements à travers le monde. L’université des Hauts-Plateaux figure ainsi au 10e rang africain, à la 13e place dans le monde arabe mais seulement entre les 501e et 600e rangs mondiaux.

Le classement des meilleures universités algériennes, selon le Times, se présente comme suit : université d’Oran 1 (19e dans le monde arabe, 21e en Afrique) ; université Abderrahmane Mira de Béjaïa (21e dans le monde arabe, perdant cependant 19 places, 27e au niveau africain) ; université de Blida (64e dans le monde arabe) ; université de Tlemcen (65e dans le monde arabe) ; université de Biskra (66e dans le monde arabe) ; université de Constantine (69e dans le monde arabe) ; université M’hamed Bougara de Boumerdès (70e dans le monde arabe) ; Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d’Oran (71e dans le monde arabe) et Université des sciences et des technologies Houari Boumediène de Bab Ezzouar (72e dans le monde arabe, marquant un recul de 10 places cette année).

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Un autre palmarès, publié par le journal US News aux Etats-Unis, sélectionne les universités africaines sur la base de la réputation, de la recherche, du nombre de publications, de conférences, de citations et de collaborations internationales… Surprise : seule l’université Badji Mokhtar de Annaba réussit à s’y imposer, occupant la 47e place au niveau africain et la 1396e au niveau mondial.

Egalement attendu partout dans le monde, le classement de Shanghai, réalisé par l’université Jiao Tong, compare 1000 institutions d’enseignement supérieur dans le monde à partir de la performance académique et le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline.

En 2020, 16 universités africaines étaient référencées, dont l’université Mohamed Boudiaf à M’sila (26e  d’Afrique), celle des Frères Mentouri à Constantine (36e) et l’université Abderrahmane Mira à Béjaïa (47e).

Le cabinet britannique Quacquarelli Symonds (QS) publie lui aussi son classement annuel des 1000 meilleures universités au monde, dont 22 en Afrique. Les critères de QS reposent surtout sur des enquêtes de réputation, le ratio professeurs/étudiants, le nombre de citations et la qualité de la recherche, en plus des ratios des professeurs et étudiants internationaux. Aucune université algérienne n’est visiblement parvenue à se frayer une place parmi les 1000 universités mondiales figurant dans ce classement.

Il est à remarquer néanmoins quelques faits invariables dans tous les classements : la domination, sur le plan africain, de l’Afrique du Sud et de l’Egypte. A en croire ces classements, la réputation de l’Usthb serait surfaite, parvenant à chaque fois en bas des classements. L’autre constat tient dans le fait que très peu de pays d’Afrique francophone se distinguent, ces classements consacrant la suprématie des pays anglophones en matière d’enseignement supérieur.