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Tebboune Abdelmadjid 2020 (I/III)

Date de création: 18-01-2021 18:18
Dernière mise à jour: 18-01-2021 18:18
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VIE POLITIQUE - PERSONNALITÉS – TEBBOUNE ABDELMADJID 2020 (I/II)

Abdelmadjid Tebboune  est président de la République algérienne démocratique et populaire depuis le 19 décembre 2019..Candidat indépendant  il remporte au premier tour l'élection présidentielle de 2019. La campagne de ce scrutin puis le début du mandat de Tebboune sont marqués par des manifestations massives (« Hirak »).

  

Élection présidentielle de 2019

Le 26 septembre 2019, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de décembre, repoussée pour la deuxième fois dans le cadre des manifestants du Hirak, qui a conduit à la démission d'Abdelaziz Bouteflika. Se présentant comme le « candidat du peuple », Abdelmadjid Tebboune affirme que les revendications des protestataires ne peuvent être satisfaites « sans un président élu et légitime ». Il promet une réforme de la Constitution et de la loi électorale, de même que l'instauration de la « démocratie véritable » au niveau local et national. Il souhaite la récupération par l'État des prêts contractés par des entreprises et jamais remboursés aux banques étatiques. Contesté par les manifestants, il est accusé par ses détracteurs d'être le « candidat de l'armée »  À l’approche du scrutin, en l'absence d'enquêtes d'opinion, les médias indiquent qu'il a perdu son statut de favori, Azzedine Mihoubi ayant reçu le soutien de nombreux proches du régime38. Le 12 décembre, après une campagne perturbée par des manifestations importantes jusqu'au jour même de l'élection, Abdelmadjid Tebboune est élu par 58,1 % des suffrages exprimés au premier tour, (60,1 % des inscrits). Lors de sa première conférence de presse après son élection, Abdelmadjid Tebboune déclare tendre la main au Hirak et prône le dialogue43.

Abdelmadjid Tebboune devient président de la République algérienne démocratique et populaire et prête serment le 19 décembre 2019. À l'issue de sa prestation de serment, le nouveau président salue le Hirak et déclare que « la grande réussite est le fruit du mouvement populaire initié par notre peuple qui a refusé, grâce à sa conscience, l'effondrement de l’État et de ses institutions », renouvelle son appel au dialogue et promet de réaliser ses revendications « dans le cadre d'un consensus politique et les lois de la République ». Il demande à être dispensé du prédicat « excellence » afin de rompre avec l'usage exacerbé de cette formule durant les mandats d'Abdelaziz Bouteflika, terme devenu impopulaire et motif de contestation. Lors la cérémonie, il décore de la médaille de l'ordre du Mérite national, au rang « Sadr », Abdelkader Bensalah et Ahmed Gaïd Salah. Il est décoré du même rang par Abdelkader Bensalah.

Le jour même, Abdelmadjid Tebboune accepte la démission de Noureddine Bedoui et désigne Sabri Boukadoum comme Premier ministre par intérim tout en chargeant le gouvernement en place de gérer les affaires courantes dans l'attente de la nomination d'un nouveau chef du gouvernement. Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur Salah Eddine Dahmoune est limogé de ses fonctions alors qu'il avait défrayé la chronique en tenant des propos insultants à l'égard des manifestants du Hirak. Le 20 décembre 2019, il nomme Noureddine Ayadi directeur de cabinet et Mohammed Amine Messaïd secrétaire général de la présidence de la République ; ce dernier avait occupé le poste de directeur de sa campagne électorale. Lors de son premier déplacement officiel en Algérie, le 22 décembre, il annonce la création d'un ministère chargé des start-up et de la microentreprise ainsi que d'une banque devant accompagner les porteurs de ces projets. Il ordonne également la réouverture des aérogares inexploitées à travers le pays. Le 26 décembre, il préside une réunion du Haut conseil de sécurité, où « la situation dans la région, notamment au niveau des frontières avec la Libye et le Mali » est examinée. Il décide que le Haut Conseil de sécurité sera réuni de manière périodique, à chaque fois que la situation l'impose.

Deux jours plus tard, le 28 décembre, il nomme Abdelaziz Djerad à la fonction de Premier ministre et le charge de former un nouveau gouvernement. Le lendemain, le 29 décembre, il nomme Belaïd Mohand Oussaïd ministre conseiller à la Communication, porte-parole de la présidence de la République. Le 8 janvier 2020, il met en place une commission d'experts de 17 membres — dont une majorité de professeurs de droit constitutionne — chargés d'émettre des propositions pour une nouvelle Constitution. Il trace sept axes principaux autour desquels la commission doit mener sa réflexion, notamment la conservation du bicamérisme.Le texte final  sera adoptée (référendum populaitre) le 1er novembre 2020, avec une très forte abstention