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Sida (Complément)

Date de création: 07-12-2020 17:40
Dernière mise à jour: 07-12-2020 17:40
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SANTÉ- MALADIE- SIDA 2020 (COMPLÉMENT)

 

Pas moins de 245 cas porteurs du VIH ont été recensés cette année contre quelque 530 nouveaux cas en 2019. En détail, les services en charge du traitement de cette maladie font état de «13 enfants, 107 femmes et 136 hommes» ayant contracté le VIH, parmi lesquels 113 cas sont résidents dans la wilaya d'Oran, 33 autres venus de Mostaganem, 32 de Tiaret, 32 de Relizane, 17 de Mascara, 3 de Aïn Témouchent, 3 de la wilaya d' Adrar et 5 ressortissants africains». «Le service des maladies infectieuses d'Oran prend en charge près de 2.300 sidéens contre 4.000 l'année passée». Ceci intervient alors que des associations militant en faveur de la lutte contre cette pathologie continuent à faire un travail plus que louable sur le terrain en termes de sensibilisation sur l'ensemble des questions liées au sujet et oeuvrent à une meilleure intégration des sidéens et personnes porteuses du VIH dans la société.
Les spécialistes estiment que «le sida d'aujourd'hui n'est pas le même que celui d'il y a 20 ans. C'est de nos jours une maladie chronique tout comme le diabète ou l'hypertension. Si la charge virale de la personne qui est sous traitement est négative, son cas ne cause aucun problème». Dans le tas, l'on a ajouté qu'«au niveau de l'association, des femmes séropositives enceintes ont été prises en charge et après le traitement, la charge virale de l'enfant né a donné un résultat négatif». Le maillon fort de la stratégie portant sur la lutte contre le sida est le dépistage chez les populations clés malgré le suivi assuré dans 11 wilayas de l'Ouest. Il faut savoir que ce n'est pas uniquement la région de l'Ouest qui bénéficie des différentes actions lancées dans ce cadre. L'Union européenne, qui nous a permis d'activer au niveau de la wilaya de Béchar, où l'on a réalisé des dépistages dans les cités universitaires et chez d'autres populations clés. Une étude réalisée en 2015 a montré que la prévalence du VIH dans les régions du Sud est plus importante que dans le Nord.
Concernant les statistiques, l'année dernière, le nombre a été estimé à 30.000 à l'échelle nationale dont 12.000 nouveaux cas à travers le territoire. Autrement dit, entre 18.000 et 20.000 jeunes ne savent pas encore qu'ils sont séropositifs, d'où l'importance du dépistage. La priorité absolue est de réduire la dynamique épidémiologique en centrant d'importantes actions sur les populations clés, le contexte sociétal rend particulièrement difficile la simple évocation des populations issues des communautés homosexuelles ou faisant le commerce de leurs corps. Afin d'investir l'espace public avec la nouvelle unité mobile de dépistage, les spécialistes jugent «nécessaire de renforcer les actions, tant au niveau des autorités que du grand public. Ainsi, grâce au dispositif de dépistage mobile, nouveau et unique en Algérie, une campagne de dépistage est menée régulièrement et principalement dans les universités et les évènements grand public», a-t-on indiqué. Aussi, l'on a redynamisé les centres régionaux de référence en matière de prise en charge des personnes atteintes du VIH sida afin de réduire la pression sur le Centre hospitalo-universitaire de la wilaya. Vu le nombre croissant des malades pris en charge dans cette structure hospitalière, l'on a jugé utile d'esquisser deux solutions: l'orientation des malades des autres wilayas vers leurs centres de référence ou l'attribution d'un budget spécifique au CHU pour couvrir les besoins de tous les malades.