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Maladie de Wilson

Date de création: 12-03-2020 18:50
Dernière mise à jour: 12-03-2020 18:50
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SANTE- MALADIE- MALADIE DE WILSON

 

La prévalence de la maladie de Wilson touche une personne sur 30.000, a indiqué, mercredi 11 mars 2020,  à Alger,  le Dr Réda Belbouab, pédiatre au CHU Mustapha-Bacha, à l’occasion de la journée scientifique  qui s’est tenue dans le même établissement.

«Cette maladie est génétique et héréditaire, et empêche l’élimination du cuivre par l’organisme. Son accumulation dans le foie et le cerveau provoque des troubles hépatiques ou neurologiques», a-t-il expliqué, en faisant savoir que cette rencontre a pour but d’améliorer le diagnostic de la maladie, ainsi que sa prise en charge. Et d’enchaîner : «Nous sommes plusieurs professionnels de la santé à travailler sur ce même sujet. Le but de cette rencontre est d’avancer dans la compréhension et la prise en charge des malades.»
Dr Belbouab note que cette maladie rare est prise en charge par les neurologues, les hépatologues, mais aussi les pédiatres, tandis que le diagnostic de la maladie se fait par les biologistes.
Le traitement doit être administré précocement, a-t-il insisté, avant de soutenir que la maladie touche d’abord les enfants pour la moitié des cas. «Les symptômes sont à la fois d’ordre neurologique et hépatique : ballonnement du ventre, jaunisse et œdème au niveau des membres», a-t-il souligné. Le pédiatre a prôné la mise en place d’un registre national pour recenser l’ensemble des malades, d’autant plus que le bilan biochimique se fait au niveau de l’hôpital Mustapha-Bacha.
Cela permet de connaître le nombre exact de malades et celui des nouveaux cas. Il a estimé à environ une cinquantaine de cas diagnostiqué annuellement. «25 malades et 25 autres cas asymptomatiques. Cependant, les estimations demeurent non fiables, compte tenu du fait que plusieurs citoyens ne se déplacent pas pour s’infirmer ou confirmer une suspicion de cas», a-t-il conclu.
De son côté, Dr Hellal a expliqué que le diagnostic biochimique se fait par le biais d’une biopsie hépatique (10mg de tissus du foie) et /ou d’un bilan cuprique, autrement dit une observation du taux de cuivre sanguin et urinaire dès 24 heures.
Elle a précisé que le diagnostic est confirmé après analyse des deux prélèvements (biopsie et sang/urine).
Le développement scientifique permet d’entrevoir d’autres techniques de dépistage, tel le test génétique. Elle a souligné que l’enquête familiale est pertinente, car elle permet la prise en charge thérapeutique des sujets asymptomatiques.