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Ahmed Gaid Salah (revue et augmentée)

Date de création: 25-12-2019 19:55
Dernière mise à jour: 25-12-2019 19:55
Lu: 1244 fois


DEFENSE- PERSONNALITES- AHMED GAID SALAH

 

Date de première  création: 14-01-2019 12:29
Dernière mise à jour: 14-01-2019 12:29
Déjà lu: 170 fois

Il naît en 1940 à Aïn Yagout, en pays chaoui. En janvier 1957, en pleine guerre d’Algérie, la petite ville devient officiellement une commune française. Il prend alors le maquis et rejoint l’Armée de libération nationale (ALN).À l’indépendance, il suit une formation en artillerie à l’Académie militaire de Vystrel, près de Moscou. Dans sa promotion, le futur général de corps d’armée Ben Ali Ben Ali, qui dirige la garde républicaine depuis 2015. Contrairement à ses prédécesseurs, qui affectionnent plutôt les bureaux du ministère de la Défense, il ne se passe pas une semaine sans qu’il fasse une visite de terrain dans l’une des six régions militaires du pays. En 1994, au plus fort de la guerre civile, il est nommé commandant des forces terrestres, engagées dans la lutte antiterroriste. On dit qu’en 2003, Lamari soumet au président une liste de gradés à mettre à la retraite. Parmi eux, Gaïd Salah. Bouteflika appelle aussitôt l’intéressé pour l’en informer. « Tu veux nous quitter ? » lui demande-t-il malicieusement. Il sera finalement maintenu.

Hostile à un deuxième mandat de A.BouteflikaLamari démissionne

 en août 2004. Son remplaçant ? Gaïd Salah. Nommé vice-ministre de la Défense en septembre 2013, il a été l’un des plus fervents partisans d’un quatrième mandat du raïs. Bien que réputé – et craint – pour ses terribles accès de colère. Dans l’armée, on apprécie néanmoins la très bonne connaissance des unités de combat de cet homme qui a dirigé plusieurs régions militaires. En février 2014, il interdit à des hauts gradés de disputer des matchs de foot avec des ministres et des civils dans un stade de la caserne du DRS (services secrets), à Beni Messous, sur les hauteurs d’Alger.....une habitude prise durant les années 90, l’endroit étant hautement sécurisé. Une sorte de rituel hebdomadaire auquel prenaient  prenait part le général Mediène (alias « Toufik »), à l’époque patron du DRS (restructuré en 2016) .Le général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah est  vice –ministre de la Défense et chef d’état-major de l’Armée.......Il va mener au pas de charge – non sans remous avec la naissance d’un mouvemnt sans précédent de contestation populaire national et pacifique répété chaque vendredi pour tous les citoyens et chaque mardi pour les étudiants - un processus politique qui va d’abord entraîner la démission de A. Bouteflika et le rejet d’un 5è mandat , l’arrestation  et le jugement de  membres éminents de la « ’Issaba » (« mafia politico-finacière » dont bien des généraux et des proches de A. Bouteflika)   , la lutte contre la corruption (aussi bien à l’intérieur de l’armée qu’à l’extérieur)...et, surtout l’élection d’un nouveau président de la République le 12/12/2019, Abdelmadjid Tebboune. Elevé – lors de la ,prestation de serment le 19 décembre 2019 - à la dignité de Sadr de l’ordre du Mérite national par le nouveau président de la République, Abdelmadjib Tebboune   en même temps que Abdelkader Bensalah, Chef de l’Etat sortant (qui avait assuré l’intérim après la démission de A. Bouteflika),.........il décède  (crise cardiaque en son domicile) à son arrivée à l’hôpital militaire de Ain Nâadja, le matin du lundi 23 décembre 2019 . Trois jours de deuil national sont décrétés (et sept pour l’Armée) Il sera inhumé en grandes pompes au Carré des martyrs (cimetière El ‘Alia/Alger)..après une cérémonie de recueillement populaire au Palais du peuple

Complément (synthèse presse/El Moudjahid)

Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale, général du corps d’armée et chef d’état-major de l’ANP a été rappelé à Dieu, hier matin (lundi 23 décembre)  des suites d’un arrêt cardiaque à son domicile. Très vite, la nouvelle tragique s’est répandue à travers le pays, suscitant un sentiment de tristesse collectif auprès de larges pans de la population reconnaissant les mérites du défunt ravi aux siens, à l’institution militaire où il s’est distingué par un parcours élogieux et à toute l’Algérie.
Une Algérie qu’il a su préserver de toutes dérives et placée à l’abri des différentes menaces, plus particulièrement durant ces derniers mois caractérisés par la dynamique citoyenne dans le sillage des complots visant à déstabiliser le pays et attenter à sa stabilité et sa sécurité ont été déjoués grâce à la vigilance de l’ANP qui s’est appliquée scrupuleusement au respect des consignes émises  par son haut commandement. Moudjahid à l’âge de 17 ans aux côtés de ses compagnons d’armes qui ont libéré le pays du joug du colonialisme, le défunt, pétri de valeurs patriotiques ne pouvait que persévérer sur cette voie de sauvegarde de l’Algérie et de son peuple, sans jamais se départir de l’engagement dont il a fait le principe cardinal de toute sa carrière militaire.
Né le 13 janvier 1940 dans la localité d’Ain Yagout à Batna, Ahmed Gaid Salah à eu d’abord à militer, adolescent, au sein du  mouvement nationaliste, une décision déjà révélatrice de son caractère anticolonialiste foncièrement opposé à toute forme d’asservissement et d’aliénation de l’Algérien par l’occupant. Avant même d’accéder à l’âge adulte, sa conscience nationaliste a déjà fait sa mue et Ahmed Gaid Salah rejoint en 1957, les rangs de l’ALN qui a arraché, au prix de hautes luttes, l’indépendance de l’Algérie et rétabli sa souveraineté.
Au maquis, le défunt ne mettra pas beaucoup de temps pour être désigné commandant des 21e, 29e et 39e compagnies de l’ALN,  selon sa biographie communiquée par le ministère de la  Défense nationale. A l’indépendance, après un cycle de formation en Algérie, durant deux ans et en URSS, également deux ans, de 1969 à 1971, il a été diplômé, notamment de l’Académie de Vystrel (Moscou).
Le  défunt avait aussi participé, en 1967, à la campagne du Moyen Orient en Egypte. Il a eu à assumer au sein du corps de bataille terrestre les fonctions suivantes : commandant de groupe d’Artillerie, commandant de Brigade, commandant du Secteur opérationnel Centre/Bordj Lotfi (3e Région militaire), commandant de l’Ecole de formation des Officiers de Réserve (Blida/ 1re R.M) , commandant du Secteur opérationnel Sud de Tindouf en 3e R.M, commandant adjoint de la 5e R.M, commandant de la 3e R.M et commandant de la 2e R.M.
En 1993, il a été promu au grade de général-major. L’année suivante, en 1994, il a été nommé commandant des forces terrestres engagées dans la lutte contre le terrorisme. Le 3 août 2004, il a été désigné chef d’Etat-major de l’ANP avant d’être promu au grade de général de corps d’Armée le 5 juillet 2006. Depuis le 11 Septembre 2013, le général de corps d’Armée, Ahmed Gaid Salah est vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’ANP.
Il a été décoré de la médaille de l’ALN, la médaille de l’ANP 3e chevron, médaille de participation de l’ANP aux guerres du Moyen-Orient 1967 et 1973, la médaille de Bravoure, la médaille du mérite militaire et la médaille d’honneur.
Jeudi dernier, le défunt a été décoré de la médaille de l’Ordre du mérite national de rang «SADR», par le nouveau président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en signe de reconnaissance à ses efforts et à son rôle durant cette période sensible ayant permis de respecter la Constitution et préserver la sécurité des citoyens, du pays et des institutions de la République.