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Utilité voiture- Etude Observatoire Cetelem 2019

Date de création: 19-12-2019 18:40
Dernière mise à jour: 19-12-2019 18:40
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TRANSPORTS- ETRANGER- UTILITE VOITURE- ETUDE OBSERVATOIRE CETELEM 2019

 

Pour 12%, la voiture est un plaisir en soi qui ne saurait être boudé, surtout par les Américains et les Sud-Africains (22%).

Sur 10 000 individus de quinze pays touchés par une récente étude réalisée par l’Observatoire Cetelem, 39% des personnes interrogées estiment qu’“une voiture est avant tout indispensable pour se déplacer, surtout pour les ruraux (47%) et les seniors (44%). Une caractéristique particulièrement mise en avant en Italie, en Belgique et au Japon, beaucoup moins en Allemagne”.

Selon cette étude, la voiture n’est pas seulement un objet pratique, elle reste aussi porteuse de rêve. Pour 17% des automobilistes, c’est un moyen de liberté incomparable. Cet avis est également partagé, quelle que soit la génération, notamment par les Espagnols et les Allemands (40% et 31%). À l’opposé, les Japonais sont seulement 5% à associer automobile et liberté. Pour 12%, la voiture est un plaisir en soi qui ne saurait être boudé, surtout par les Américains et les Sud-Africains (22%). 

Seulement 5% des Portugais se demandent où il y a du plaisir à conduire. À ce sujet, les milléniaux, sans doute parce qu’ils projettent ou découvrent le potentiel plaisir de l’automobile, se montrent plus enthousiastes que leurs aînés qui, avec le temps, semblent avoir fait le tour de la question (15% vs 9%). Enfin, 11% jugent ensuite que la voiture est une contrainte économique. 9% estiment qu’elle est de moins en moins utile comparée aux offres de transports de plus en plus nombreuses (transports en commun, auto-partage, covoiturage, etc.). 

Ces résultats sont également le fruit de 3000 interviews réalisées en France et 500 dans chacun des autres pays, notamment l’Afrique du Sud, l’Allemagne, la Belgique, le Brésil, la Chine, l’Espagne, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni et la Turquie. Aussi, 8 personnes sur 10 se déclarent attachées au véhicule qu’elles possèdent. L’Italie, la Pologne et l’Espagne rassemblent les plus enthousiastes (9/10), tandis que la Belgique et la Chine tempèrent légèrement cet unanimisme (7/10).

La France se situe dans la moyenne, alors que les États-Unis, pays de l’auto-reine, affichent une ferveur légèrement moindre. Pour cet observatoire, la bonne nouvelle pour les constructeurs, ce sont les milléniaux, vivier de futurs clients, plus enclins que leurs aînés à déclarer leur attachement. “Une différence générationnelle qui constitue certainement la plus importante fracture mise en évidence par l’enquête. En Chine, les millennials sont même deux fois plus nombreux que les seniors à revendiquer cet attachement.

Le développement massif et récent de l’automobile explique pour beaucoup cet écart”, explique l’étude. Ainsi, et pour les plus jeunes, l’automobile fait depuis toujours partie de leur vie. Ce n’est pas le cas des seniors qui ont longtemps vécu sans automobile.

Parce que les millennials habitent plus naturellement en ville, c’est dans les agglomérations de plus de 1 million d’habitants que l’affection pour l’automobile est le plus revendiquée. Une nouvelle fracture qui amène à considérer différemment la “voiture des villes” et la “voiture des champs”. “S’il fallait une preuve de l’engouement suscité par l’automobile, les chiffres du taux de motorisation en seraient l’une des plus évidentes.

Ces dernières années, ils n’ont cessé de croître dans les pays de l’Observatoire Cetelem, à deux réserves près. Les grands centres urbains occidentaux affichent une décrue de l’équipement. La Chine, où les ventes reculent actuellement, continue de voir son taux de motorisation augmenter”, a révélé l’étude. En revanche, elle enregistre encore le plus faible score de ce classement suivie de près par l’Afrique du Sud, la Turquie et le Brésil.

Il faut dire que l’automobile recueille les louanges d’admirateurs béats tout comme elle subit les foudres de contempteurs acharnés. Car s’il est une vérité bien établie depuis la création en 1769 par Joseph Cugnot du premier véhicule automobile, c’est que la voiture ne laisse pas indifférent. En 2017, l’Observatoire Cetelem intitulé “Ma voiture bien aimée” soulignait que 9 automobilistes sur 10 en avaient une bonne, voire une très bonne opinion. Et pour 8 sur 10, il était hors de question de s’en passer.