Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Tebboune Abdelmadjid - Président de la République, décembre 2019

Date de création: 14-12-2019 17:31
Dernière mise à jour: 14-12-2019 17:31
Lu: 878 fois


VIE POLITIQUE- PERSONNALITES- TEBBOUNE ABDELMADJID- PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DECEMBRE 2019



Abdelmadjid Tebboune, nouveau président de la République le 12 décembre 2019 (avec 58,15% des voix) . Agé de 75 ans en décembre 2019 , il est né le 17 novembre  1945 à Mechria, dans la wilaya de Naâma, père de cinq enfants, et diplômé de l’Ecole nationale d’administration (ENA, 1965-1969) en 1969,  spécialité économie et finances . Il a occupé, d’abord , les postes de secrétaire général des wilayas de Djelfa, Adrar, Batna et M'sila avant de devenir  wali d'Adrar, de Tiaret et de Tizi-Ouzou. .

 

 

En 1991, ministre délégué  auprès du ministre de l’Intérieur et des Collectivité locales, chargé des Collectivités locales dans le gouvernement Ghozali. Une expérience de courte durée, puisque A. Tebboune sera débarqué l’année suivante. S’ensuivra une traversée du désert de sept ans, avant que l’ancien ministre du Commerce par intérim ne retrouve un poste ministériel, en 1999, à savoir celui de la Communication et de la Culture du gouvernement Benbitour (il avait
alors contribué (discrètement, mais efficacement), en avril 2000,  à
la mise place , par les journalistes , d’un Conseil de l’Ethique et de
la Déontologie initié de manière indépendante par la presse des secteurs privé et public qui sera présidé ^par Zoubir Souissi....ce qui ne lui sera pas pardonné) .  Un portefeuille qu’il ne conserve pas longtemps, avant d’atterrir à nouveau comme ministre délégué chargé des Collectivités locales. En 2001, le président Bouteflika l’installe comme ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme dans le gouvernement Benflis. Puis, le nouveau Premier ministre disparaît des radars pour ne réapparaître que le 4 septembre  2012 dans le poste de ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, élargi en 2013 à la Ville, dans le gouvernement Sellal qu’il ne quittera plus . Un poste qui se conjugue intimement avec
l’insondable et inextricable problème du logement dont la demande ne
que fait que croître . Sous des dehors tranquille et discret, il  a un sens
efficace de la communication. En mai 2017, et après la maladie puis le décès de Bakhti Belaïb, le président le désigne ministre du Commerce à titre intérimaire. Il a été  également membre du comité central du Front de libération nationale (FLN) et il  a représenté le président A. Bouteflika lors de
plusieurs missions à l’étranger après son départ du gouvernement....................

Premier ministre en mai 2017 (pour peu de temps suite à une « cabale » montée contre lui par Said Bouteflika et Ali Haddad , président du Fce.....ayant déclaré trop tôt ses intentions de lutter contre la corruption et l’affairisme débridé) , il renouera avec la « traversée du désert » .....jusqu’ à l’élection présidentielle du 12 décembre 2019. Candidat face à Ali Benflis, Bengrina, Mihoubi et Belaid , il remporte , dès le premier tour la victoire.

Il s'était engagé, lors de la campagne électorale, à «tout entreprendre» pour «réaliser les attentes et les aspirations légitimes portées par le Hirak du 22 février», présentant «54 engagements» pour «l'instauration d'une nouvelle République».

Dans son projet présidentiel, il a promis d'engager une nouvelle politique de développement, préconisant un «nouveau modèle économique basé sur la diversification de la croissance et l'économie de la connaissance».

Il a promis également d'«ériger l'accès au logement en priorité absolue» et d'œuvrer pour «la préservation du système de sécurité sociale et de retraite» ainsi que pour «garantir à tous les citoyens un accès facile à des soins de santé performants».

En matière d'emploi, il s'est engagé à réduire le taux de chômage, notamment chez les jeunes et les femmes.

M. Tebboune compte également «réviser» les objectifs et les «missions classiques» de la  diplomatie algérienne, en prônant une «diplomatie économique offensive» et une «diplomatie culturelle et cultuelle», tout en impliquant «pleinement» la diaspora dans le renouveau national.

Dans une déclaration à la presse nationale et étrangère, à l'issue de l'accomplissement de son devoir électoral, le président élu a réaffirmé que cette échéance électorale constituait «une opportunité pour l'instauration d'une nouvelle République dont les jeunes seront les piliers», promettant de «débarrasser cette nouvelle République des corrompus et de la corruption».