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Banque mondiale- Doing Business 2019

Date de création: 26-10-2019 11:59
Dernière mise à jour: 26-10-2019 11:59
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ECONOMIE- ETUDES ET ANALYSES- BANQUE MONDIALE- DOING BUSINESS 2019

Synthese Liberté (Extraits) : Le rapport “Doing Business” 2020 publié, jeudi, par le Groupe de la Banque mondiale. La 17e édition de l’étude Doing Business revient sur les réformes mises en œuvre dans dix domaines d’activité économique et dans 190 pays du monde, sur une période de 12 mois se terminant le 1er mai 2019. L’étude sur l’environnement des affaires classe l’Algérie à la 157e place. Le climat des affaires en Algérie n’a quasiment pas évolué par rapport à l’édition 2019. 

Doing Business évalue les avancées dans dix domaines : création d’entreprise, obtention de permis de construire, accès à l’électricité, enregistrement des biens fonciers, obtention de crédit, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement des faillites.

L’Algérie pointe à la 16e place dans la région, loin derrière notamment le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, l’Iran. Et ne devance que l’Irak, la Syrie, la Libye et le Yémen.  Au-delà de ce mauvais classement, le rapport de la BM révèle l’emprise de la bureaucratie sur l’économie algérienne. Notre pays est classé au 150e rang en matière de “création d’entreprise”. Dans le détail, pour créer une entreprise, il faut compter 12 procédures distinctes et une durée de 12 jours en dépensant 11,3% du revenu moyen par habitant. 

L’Algérie ne fait pas mieux concernant l’obtention d’un permis de construire où elle arrive à la 121e place. Le rapport a comptabilisé 19 procédures, 131 jours et un coût représentant 6,5% du revenu par habitant pour la construction d’un entrepôt. Notre pays se positionne à la 181e place concernant l’obtention de prêts, au 179e rang sur le plan de la protection des investisseurs minoritaires. Concernant la pression fiscale, notre pays est classé au 158e rang.

Les données à retenir sont qu’une entreprise algérienne doit s’acquitter de 27 différents impôts et taxes, y compris les cotisations obligatoires, un processus qui nécessite 265 heures de travail par an. Dans le domaine du commerce transfrontalier, l’Algérie reste mal classée, se positionnant à la 172e place. La grande leçon que devraient tirer les pouvoirs publics de ce classement, est celle de l’urgence de la mise en œuvre effective de nombreuses réformes plusieurs fois annoncées.

Les économies qui se sont le plus améliorées pour Doing Business 2020 sont l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Togo, Bahreïn, le Tadjikistan, le Pakistan, la Chine, l’Inde et le Nigeria. En 2018-2019, ces économies ont réalisé un cinquième de l’ensemble des réformes enregistrées au niveau mondial. Les dix économies qui obtiennent la meilleure note dans le classement sur la facilité de faire des affaires sont la Nouvelle-Zélande, Singapour, la RAS de Hongkong en Chine, le Danemark, la République de Corée, les États-Unis, la Géorgie, le Royaume-Uni, la Norvège et la Suède.
 

Synthèse Banque mondiale.Extraits :  

• À la 11 e place du classement général Doing Business, les Émirats arabes unis (EAU) sont les mieux classés des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), devant le Maroc (60 e ) et Bahreïn (62 e )

. • Aux prises avec une instabilité politique persistante, la Syrie (179 e ), la Libye (186 e ) et le Yémen (187 e ) sont au contraire les moins bien classés.

 Parmi les autres poids lourds économiques de la région, l’Algérie ressort au 157e rang, derrière l’Égypte (120 e ), l’Iran (128 e ), l’Arabie saoudite (92e ) et la Tunisie (80 e ).+

• La région obtient ses meilleurs résultats dans les quatre domaines suivants : paiement des taxes et impôts (82 e ), obtention des permis de construire (98 e ), transfert de propriété (90e ) et raccordement à l’électricité (94e ). Il faut, par exemple, 30 jours en moyenne pour enregistrer un transfert de propriété dans cette région, contre 48 jours en moyenne dans le monde

 • Elle affiche en revanche des contreperformances pour l’obtention des prêts (126e rang), le règlement de l’insolvabilité (121 e ) et le commerce transfrontalier (121e ). En cas de faillite, par exemple, le taux de recouvrement moyen s’établit à 26,3 cents pour un dollar, contre 70,5 cents dans les économies à revenu élevé de l’OCDE. Le point sur les réformes

 • Quelque 70 % des pays ont introduit des réformes dans au moins un des domaines couverts par Doing Business. Au total, ce sont 43 réformes facilitant les affaires qui ont été mises en œuvre dans 14 des 20 pays de la région l’an dernier, contre 29 réformes dans 13 pays l’année précédente.

• C’est dans les domaines de la création d’entreprise et de la protection des investisseurs minoritaires que l’on dénombre le plus de réformes (sept pour chacun).

• Djibouti figure dans la liste des 10 pays les plus réformateurs au monde pour la deuxième année consécutive. Au cours des 12 derniers mois, ce pays a engagé un total de six réformes et progressé de plus de 50 places dans le classement mondial. Djibouti figure également en tête du classement régional pour le nombre de réformes mises en œuvre.

• L’Égypte et l’Arabie saoudite figurent elles aussi parmi les pays les plus réformateurs avec respectivement cinq et quatre réformes à leur actif chacune.

• À titre d’exemple : - Djibouti a facilité la création d’entreprise en instaurant un guichet unique, ce qui a éliminé deux procédures. Cette réforme a également fait reculer de 17 % du revenu par habitant le coût de création d’une entreprise. - L’Égypte a facilité le règlement de l’insolvabilité en introduisant une procédure de redressement judiciaire, en permettant aux débiteurs d’engager cette procédure et aux créanciers de participer davantage. - L’Arabie saoudite a facilité l’exportation et l’importation en introduisant un nouveau guichet électronique unique et en allongeant les horaires des services douaniers au port de Djeddah. - Les Émirats arabes unis ont facilité l’accès à l’électricité en supprimant l’intégralité des coûts pour les raccordements commerciaux et industriels jusqu’à 150 kilovolt-ampères (kVA). Grâce à cette réforme, ce pays atteint le maximum de 100 pour toutes les composantes du raccordement à l’électricité. Les faits saillants :

• Parmi les changements introduits cette année, on note que l’indicateur « distance de la frontière » a été renommé « facilité de faire des affaires », afin de mieux refléter son objectif principal qui est de mesurer les progrès enregistrés en valeur absolue en direction des meilleures pratiques (sans que le calcul ne soit modifié).

 2 • Aucun changement n’a été introduit cette année ni dans la méthodologie ni dans le calcul de la note de la facilité de faire des affaires, qui sous-tend le classement Doing Business.

• Cette année, le rapport présente quatre études de cas qui soulignent les avantages : o De la formation annuelle obligatoire des agents de la fonction publique et des utilisateurs des registres du commerce et des registres fonciers ; o De la formation des agents de dédouanement et des commissionnaires en douane ; o Du cadre réglementaire robuste du secteur de l’électricité et de la certification de la profession d’électricien ; o De la formation et de la spécialisation des juges.

 

Classement de quelques  économies du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (rang mondial) 

Algérie 157

 Égypte (République arabe d’) 120

Iran (République islamique d’) 128

Libye 186

Maroc 60

Qatar 83

Tunisie 80

Émirats arabes unis 11

Cisjordanie et bande de Gaza 116

Yémen (République du) 187

Note : Les classements sont établis en fonction des notes moyennes pour la « facilité de faire des affaires » de chacun des pays pour les dix thématiques prises en compte dans le classement 2019.

+ L’Algérie a amélioré son score en gagnant neuf places dans le classement Doing Business 2019 de la Banque Mondiale, signale le nouveau rapport de l'institution financière internationale, publié mercredi à Washington.

Avec un score de 49,65 points sur cent, l’économie Algérienne s’est ainsi  hissée à la 157ème place cette année, après avoir occupé la 166ème en 2017.Le rapport de la BM évaluant le cadre réglementaire s’appliquant aux PME dans 190 économies, examine les conditions dans lesquelles les entreprises sont susceptibles de lancer leurs activités, après avoir accédé à l’électricité, au crédit ou payé leurs impôts.

L’amélioration du classement de l’Algérie s’explique en particulier par les deux réformes menées en matière de commerce transfrontalier et d’accès à l’électricité.

A noter que l’’économie Algérienne a également figuré à la 76ème place dans le domaine du règlement de l’insolvabilité, à la 112ème en matière d’exécution des contrats, à la 129ème pour l’obtention de permis de construire et à la 150ème en matière de création d’entreprises.