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Consommation 1er semestre 2019

Date de création: 27-09-2019 19:18
Dernière mise à jour: 27-09-2019 19:18
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ENERGIE- CARBURANT- CONSOMMATION 1er SEMESTRE 2019

Au 30 juin 2019, la consommation globale de carburants, hors GPL-c, a atteint 7 millions de tonnes, soit une hausse de 3,9% par rapport à la même période de l’année 2018. Le dernier bilan de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) précise que la consommation des essences a atteint 1,91 million de tonne, soit une hausse de 1,3%, et celle du gas-oil, 5,16 millions de tonnes, représentent une hausse de 4,9% alors que la consommation du GPL-c s’est chiffrée à 394.375 tonnes, soit une hausse de 36% par rapport à la même période de l’année 2018. Au 1er trimestre 2019, la consommation globale de carburants, hors GPL-c, a atteint 3,5 millions de tonnes, soit une hausse de 5% par rapport à la même période de l’année 2018. A la même période, la consommation du GPL-c a atteint 184.666 tonnes, soit une hausse de 36% par rapport à la même période de l’année 2018. Des indicateurs qui ressortent cette tendance à la hausse du niveau de consommation des carburants par rapport à l’expansion du parc automobile national et, par conséquent, ce besoin pressant de densifier les investissements dans ce segment qui a pesé très lourd sur la facture des importations du pays. Une option d’ailleurs retenue dans la stratégie de Sonatrach qui fait de la réduction des importations de carburants un objectif prioritaire, à travers le développement de l’industrie du raffinage. Aussi, les actions engagées à ce niveau ont contribué au recul des importations sous ce chapitre. Les statistiques douanières indiquent que la facture d’importation de carburants a chuté de 72,31% durant le 1er trimestre 2019, par rapport à la même période de l’année dernière, pour s’établir à 133,31 millions de dollars durant cette période, contre 481,36 millions de dollars pour la même période de l’année passée.
Les importations des carburants continuent ainsi leur cadence à la baisse durant deux années consécutives sachant qu’au premier trimestre de l’année 2018, la facture d’importation du carburant a enregistré une baisse de 73%, par rapport à la même période de 2017. En début d’année, le ministre de l’Energie avait déclaré que les raffineries existantes à l’échelle nationale étaient «suffisantes pour couvrir la demande estimée à 15 millions de tonnes». Mohamed Arkab avait également souligné dans un entretien à l'APS que «Depuis fin 2018, nous n’avons effectué aucune importation de carburant, et toute la production disponible sur le marché est algérienne».
Dans ses déclarations, il avait aussi affirmé : «Nous n'allons plus importer de carburant car nous avons une production qui permet à l'Algérie une autosuffisance» et que «d'importants volumes de GPLc (énergie propre) sont venus remplacer l'essence importé». Mohamed Arkab a rappelé, à ce propos, que la consommation de GPLc qui a stagné pendant une longue période autour de 300.000 tonnes jusqu'en 2015, a connu une «croissance très forte» ces dernières années, pour atteindre 650.000 tonnes en 2018. Aussi, les capacités disponibles sont censées consolider les capacités de raffinage du pays, pour mettre fin aux importations de produits raffinés, et ouvrir la voie à l’exportation dès 2021.