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Anp- Conseil des ministres du 9/9/2019

Date de création: 10-09-2019 18:11
Dernière mise à jour: 10-09-2019 18:11
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VIE POLITIQUE- DOCUMENTS POLITIQUES- ANP- CONSEIL DES MINISTRES DU 9/9/2019

 

A l’ouverture des travaux du Conseil des ministres, le premier du genre présidé par le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, a prononcé une communication dans laquelle il a relevé que l’organisation de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais est « une porte de sortie de crise ». Le chef d’état-major a souligné dans sa communication que « certaines parties qui pensaient qu’elles pouvaient donner une autre direction aux événements au détriment des intérêts de l’Algérie ont perdu espoir ». Insistant sur la nécessité de la tenue d’une présidentielle dans les plus brefs délais, le vice-ministre de la Défense nationale a affirmé que la décision de l’armée d’accompagner le processus électoral et donc l’organisation d’une présidentielle n’est pas un fait du hasard, mais «c’est le fruit d’une vision éclairée », ajoutant dans le même sillage que l’adhésion populaire à cette démarche « est un gage de fraternité et de lien solide entre le peuple et son armée ». Traversant une profonde crise et malgré les embûches, l’Algérie a poursuivi sereinement son chemin et ce « grâce à l’accompagnement permanent de son armée », a encore souligné Ahmed Gaïd Salah dans sa communication devant le Conseil des ministres. Un accompagnement qui s’est clairement manifesté d’ailleurs dans le slogan éloquent répété par des millions d’Algériens « Djeïch, Chaâb, Khawa Khawa». « Nous avons grandement veillé à la préservation des institutions de l’Etat, ses fondements et sa notoriété au double plan national et international.» Il ne s’agit pas d’une simple tâche qui vient de s’ajouter à un immense travail qu’accomplissent les unités de l’armée stationnées sur des milliers de kilomètres de frontières dans un contexte régional en ébullition. Au-delà de la crise politique et économique que nous traversons, le pays est devenu un îlot ceinturé par des feux au niveau de toutes nos frontières. Après six mois de crise institutionnelle, de stagnation économique, il va falloir maintenant dépasser le statu quo si l’on veut éviter au pays un réel chaos. Il y va de l’avenir des millions d’Algériens et de nos liens avec nos partenaires. Les Algériens aspirent comme tous les peuples du reste du monde à avoir un président qui les représente, qui leur parle et qui les rassure. Nos partenaires étrangers ont besoin eux également, d’avoir un vis-à-vis légitime, crédible et capable de prendre des décisions qui ne seront pas contredites. Ce sont autant d’arguments qui plaident pour l’urgence de la tenue de cette présidentielle sans compter le grand danger économique qui se profile à l’horizon. Les banques sont au bord de l’étouffement par manque de liquidité, les investisseurs étrangers sont dans l’attente pour mieux voir et les gestionnaires algériens sont tétanisés. Personne n’est capable aujourd’hui de prendre une quelconque décision par peur d’être contesté. C’est au président élu légitimement de déverrouiller cette situation et d’entamer les autre chantiers de réforme qu’il jugera utiles pour la nation et le peuple qui l’aura élu.

Bensalah salue les efforts du Haut Commandement militaire
A l’issue d’une réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée hier, le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah a salué les efforts du Haut Commandement de l’armée, à sa tête le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, pour s’être mis du côté du peuple en cette phase décisive dans l’histoire du pays, rapporte la télévision publique. Abdelkader Bensalah, qui a validé les projets de lois relatifs au Code électoral et à l’Autorité indépendante d’organisation des élections, encense l’institution militaire pour avoir accompagné la Justice dans sa lutte contre l’argent sale et la corruption.