Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Roman Waciny Laredj- "Fleurs d'amandier"

Date de création: 21-02-2019 18:55
Dernière mise à jour: 21-02-2019 18:55
Lu: 870 fois


SOCIETE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- ROMAN WACINY LAREDJ- « FLEURS D’AMANDIER »

Fleurs d’amandier.  Roman de Waciny Laredj , Editions  Alpha, éditions Espace libre , Alger 2009  ( Traduit de l’arabe en Algérie par Catherine Charruau en collaboration avec l’auteur . Déjà paru en arabe en 1983 à Dar al-Hadâtha, Beyrouth et à Sindbad/Actes Sud-France en 2003), 229  pages, 600 dinars (Publié in LE CAP magazine)

Il y a des amandes douces et il y a des amandes amères. On ne sait jamais sur quoi tomber. Heureusement qu’il y a, aussi, et c’est bien plus beau bien que pas nourrissant du tout, les fleurs d‘amandier. C’est tout cela que l’on retrouve dans le roman de Waciny Laredj.

Un mélange de styles. Un mélange de genres. Un monde insaisissable, presque parallèle, et pourtant nôtre, bien de chez nous…… Le passé et le présent se côtoient, se bousculent, s’affrontent, se déchirent, se violentent. L’invasion du pays par les Béni-Hillal, les résistances locales berbères….voilà qui donne une société “inaccomplie”, puisant son “être” dans des mythes : les grands espaces mystificateurs …et une “authenticité” accrochée à ses pitons, sclérosée, tout aussi trompeuse.

On en connaît, aujourd’hui, le prix payé.

Heureusement, il y a l’amour: entre un “héros” vieillissant mais toujours ”vigoureux” (bien sûr!), Salah Benameur Zoufri, le descendant hilalien…qui n’a perdu aucune des “qualités” ravageuses  de ses ancêtres…..et Loundja, la jeune, la belle, la rebelle,  et l’ensorcelante kabyle. Un amour qui va porter, enfin, ses fruits. Un enfant. Le nouvel Algérien, pardi !

En tout cas, l’auteur, malgré ses déceptions et ses désillusions semble y croire ..et son immense talent de conteur nous entraîne à le croire.

. A lire. Il est certain que la version originale, en arabe, est de loin bien plus meilleure et plus captivante, la langue se moulant au genre adopté…Presque un conte.