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Roman Ali Kadir- "Les femmes ne se cachent pas pour pleurer"

Date de création: 03-02-2019 18:41
Dernière mise à jour: 03-02-2019 18:41
Lu: 1161 fois


SANTE- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- ROMAN ALI KADER- « LES FEMMES NE SE CACHENT PAS POUR PLEURER »

- Les femmes ne se cachent pas pour pleurer. Roman de Ali Kader. Enag Edition, Alger 2016.  850 dinars, 451 pages .

 

Du deux  en un !

Tout d’abord, l’histoire d’une jeune ( belle et attirante ) femme, épouse fidèle et aimante qui, après la « découverte de son cancer du ein, se voit rejetée (et expulsée brutalement de son logis) par son époux  auparavant plus qu’aimant. L’idiot ! il avait peur d’être « contaminé ». Ou, peut-être une simple excuse pour se dérober à ses responsabilités et pour voir si l’herbe n’était pas plus rose ailleurs. De médecin et médecin et d’hôpital (public)  en clinique (privée) femme courage,heureusement soutenu par des parents aimants, et bénéficiant d’une mise en disponibilité ,  elle entreprend un long et douloureux combat , véritable parcours du combattant,  pour parvenir aux soins idoines et à la « guérison »

Il y a, ensuite, après l’ablation d’un sein, le retour au poste de travail d’antan. Se sentant « diminuée », le combat est désormais pyschologique, tout particulièrement face aux regards des autres, face à son image refletée dans le miroir de sa chambre (elle si fière de ses seins  et connaissant l’attrait des autres –les hommes, cela s’entend-  pour les belles poitrines) à ses besoins normaux et légitimes de jeune femme .

Heureusement, tout est (presque ) bien qui finit (très) bien. Pas pour toutes les femmes , hélas !

 

L’Auteur : De formation Ingénieur agronome. Auteur de plusieurs romans , tous édités à l’Enag sauf un en France (en 2015)

Extraits « Apparemment, tout allait mal. L’hôpital public avait besoin de soins. Personne n’était à sa place......Au moins, dans les établissements public, le patient pourra mourir gratuitement. Chez le privé, il te faudra débourser pour rendre l’âme » (p 38), « Dans cette société qui nous étouffe, une femme divorcée devient une tare pour les uns, une proie pour les autres » (p 64), « Un vrai marché que cet hôpital. Quelquefois des insultes et des insannités. Voilà, c’est le service public ! » (p 162)

 Avis : Encore un flacon plein d’ « eau de rose » sur fond de lutte contre la  maladie. Assez réaliste sous tous ses aspects,   il faut le reconnaître. Surtout les atmosphères hospitaliers (publics et privés), et les rapports hommes-femmes. 

 Citations :  « La religion a pris le dessus sur tout. Elle a bon dos pout tout expliquer. Jusqu’aux échecs les plus cuisants qui, pourtant, ne relevaient point du mystique . Il faut dire aussi que les décideurs d’en haut favorisent cet état de fait en n’interdisant pas les salles de prières dans les administrations et les lieux de travail » (p 41), « L’amour ne se donne pas . Même s’il ne se commande pas, au final, il s’arrache » (p 122) , « Les hommes sont ainsi. Ils sont comme du métal, il faut les battre de suite, chauds de préférence et les maintenir ainsi. Sinon, ils refroidissent rapidement et disparaissent pour réapparaître ailleurs sous d’autres formes » (pp 282-283)