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Algérie- Fmi 2015

Date de création: 17-06-2018 15:33
Dernière mise à jour: 17-06-2018 15:33
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ECONOMIE- ETUDES ET ANALYSES- ALGERIE- FMI 2015


Le FMI révise en hausse la croissance de l'Algérie sur 2015
© EL MOUDJAHID, 6. OCTOBRE 2015
Le FMI table sur une croissance économique de 3% pour l’Algérie en 2015 avant de remonter à 3,9% en 2016, contre 3,8% en 2014. Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à l’occasion de la tenue de son assemblée annuelle prévue du 8 au 11 octobre à Lima (Pérou), il est constaté que le FMI a légèrement révisé en hausse son pronostic sur la croissance du PIB de l’Algérie par rapport à celui d'avril dernier. Dans ses prévisions d’il y a six mois, l'institution de Bretton Woods prédisait pour le pays un taux de croissance de 2,6% pour l’année 2015, soit une différence de 0,4 point comparativement à ses nouvelles estimations. Poussant ses pronostics jusqu'à long terme, le nouveau rapport du FMI table sur une croissance de 3,5% en 2020 pour le pays. Par ailleurs, le Fonds indique que pour l’inflation, elle devrait passer à 4,2% en 2015 et à 4,1% en 2016 (contre un taux de 2,9% en 2014). Dans ses prévisions d'avril dernier, il avait estimé que l'inflation devrait passer à 4% en 2015 ainsi qu'en 2016. Pour ce qui concerne la balance des comptes courants, le FMI prédit qu'elle devrait rester négative à -17,7% du PIB en 2015 et à -16,2% en 2016 (contre -4,5% en 2014). En avril dernier, il avait tablé sur une balance des comptes courants de -15,7% en 2015 et de -13,2% en 2016. Pour l'année 2020, il prévoit une amélioration de la balance des comptes courants même si elle reste négative pour se situer à -9,1%. Concernant l’emploi, le Fonds a révisé légèrement en baisse le taux de chômage en Algérie par rapport à ses prédictions d'avril dernier. Ainsi, il table sur un taux de chômage de 11,6% en 2015 (contre 11,8% dans ses prévisions d'avril dernier), et de 11,7% en 2016 (contre 11,9% dans son précédent pronostic). Sur le plan mondial, le FMI a abaissé ses prévisions de croissance économique en estimant que le PIB mondial devrait progresser seulement de 3,1% en 2015 et de 3,6% en 2016 en raison du ralentissement chinois et de l'accès de faiblesse des autres grands pays émergents. Balance des comptes courants : Déficit de plus de 17%, selon le FMI
© El Watan , 07.10.15
Le solde de la balance des comptes courants de l’Algérie devrait rester négatif à -17,7% du PIB en 2015 et à -16,2% en 2016, contre -4,5% en 2014, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI).
Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié hier à Washington et repris par l’APS, le Fonds révise ainsi négativement ses prévisions d’avril dernier, où il prédisait des déficits moindres pour la balance des comptes courants de l’Algérie, à savoir respectivement -15,7% et -13,2% du PIB pour l’exercice en cours et pour celui à venir.
En revanche, dans ses prévisions à plus long terme, l’institution de Bretton Woods table sur une contraction très significative du déficit du compte courant, le situant à un niveau de seulement -9,1% à l’horizon 2020. Dans le même ordre d’idées, le Fonds évoque des prévisions de croissance économique de 3% en 2015 (contre 3,8% en 2014), avant une remontée à 3,9% en 2016, tandis qu’en 2020, elle devrait s’établir à un niveau de 3,5%.
S’agissant du taux d’inflation, l’institution financière internationale avance qu’il devrait atteindre des niveaux de 4,2% et 4,1% en 2015 et 2016, contre 2,9% en 2014, alors que le taux de chômage devrait s’établir, selon la même source, à 11,6% cette année et 11,7% l’année prochaine. Sévèrement affectée par la chute des cours pétroliers mondiaux qui se sont dépréciés de près de 60% depuis juin 2014, l’Algérie ne cesse de voir se fragiliser ses équilibres macroéconomiques, conséquence de l’effondrement de ses revenus pétroliers qui pèsent pour près de 98% dans ses recettes en devises.
Selon la dernière note de conjoncture publiée début septembre dernier par la Banque d’Algérie (BA), les réserves de changes du pays se sont ainsi contractées de plus de 34 milliards de dollars en une année, passant à 159,027 milliards de dollars (or non compris) à fin juin dernier contre 178,938 milliards de dollars à fin décembre et 193,269 milliards de dollars à la fin du premier semestre 2014.