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Enseignement supérieur - Sétif

Date de création: 17-06-2018 14:08
Dernière mise à jour: 17-06-2018 14:08
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EDUCATION – REGION- ENSEIGNEMENT SUPERIEUR- SETIF


La wilaya de Sétif compte aujourd’hui (mars 2016) deux grandes universités et produit chaque année de nombreux diplômés dans plusieurs spécialités enseignées aux universités Ferhat-Abbès et Mohamed-Lamine-Debaghine, de même que ce tout dernier acquis qu’est l’École normale supérieure d’El-Eulma, dotée d’une capacité de 4.000 places pédagogiques, et que voici consolidant ce tissu universitaire autant dans le domaine de l’enseignement que celui de la recherche.
Des avancées d’autant plus importantes quand on sait que cette wilaya ne comptait pas plus de 242 étudiants qu’accueillait alors le centre universitaire en 1978 et ne comptait pas plus de trois instituts : biologie, sciences exactes et technologie, un institut de langues étrangères avant d’être érigés en instituts nationaux en 1984 et se hisser au statut d’université, cinq années après. L’évolution fut alors constante et le défi encore relevé au fil des ans, et notamment ces dernières années, pour permettre aux deux universités actuelles d’accueillir 54.000 étudiants. Autant d’indicateurs mis en exergue lors de ces portes ouvertes, quand bien même elles se proposaient de s’ouvrir au public, faire dans la proximité et permettre d’ores et déjà aux futurs bacheliers de venir s’enquérir des possibilités et opportunités offertes par ce secteur à Sétif ou ailleurs à travers le pays. «C’est une opportunité qui permet aux élèves de terminal de connaître toutes les spécialités enseignées au niveau local et national, mais aussi leur permettre d’être fixés sur les efforts qu’ils doivent consentir pour accéder à telle ou telle spécialité.
Nous avons mis en place des cadres pour leur fournir toutes les informations nécessaires. J’ajouterai, pour ce qui est de notre université, que nous avons des possibilités pour accueillir jusqu’à 6.000 bacheliers et souhaitons de ce fait un très bon taux de réussite», souligne le Dr Guechi El-Khier, recteur de l’université Mohamed-Lamine-Debaghine Sétif-2. L’université Ferhat-Abbes constitue le premier noyau autour duquel est venu se greffer un imposant tissu, notamment sur les hauteurs d’El-Bez, avec pas moins de 120 hectares complètement aménagés. Elle compte aujourd’hui 32.000 étudiants structurés au niveau de 5 facultés et 2 instituts nationaux spécialisés respectivement dans l’optique, la mécanique de précision et sciences de la terre, et vient de bénéficier d’un nouveau projet qui est celui d’une ferme expérimentale de 6 hectares pour couvrir les deux aspects animaux et végétaux. Pas moins de 1.800 enseignants veillent à l’encadrement de cette population estudiantine dans une université qui compte 35.000 places pédagogiques et qui s’apprête à accueillir, dans des conditions de tranquillité, quelque 10.000 nouveaux bacheliers. Le volet inhérent à la recherche n’est pas en reste, sachant que cette université compte 39 laboratoires au niveau desquels agissent près de 1.300 enseignants chercheurs, 1 unité et 1 centre de développement de la technologie avancée qui est centralisé.
Pas moins de 130 spécialités sont enseignées à l’université Ferhat-Abbes, dont 82 masters et 35 licences, en plus de 3 filières médicales. Non loin de là, l’université Mohamed-Lamine-Debaghine, qui a ouvert ses portes en 2012, n’a pas trop attendu pour accueillir aujourd’hui 22.000 étudiants encadrés par 600 enseignants au niveau des trois facultés de lettres et langues, sciences humaines et sociale, droit et sciences politiques. Une université dont les responsables on su développer, ces dernières années, tout un réseau de partenariat, sachant que pas moins de 10 conventions internationales ont été signées avec des universités espagnole, françaises, canadiennes et américaines, avec 9 autres conventions qui lui permettront de rayonner sur son environnement immédiat et d’apporter sa contribution à des secteurs comme ceux de la santé, la culture, l’ODEJ, le Musée national d’archéologie de Sétif et l’Ansej, pour ne citer que ceux-là.
Le volet social pour les deux universités n’en est pas moins important, sachant que 18 résidences universitaires sont fonctionnelles, d’une capacité de 36.000 lits et 3 autres, dont une à El-Eulma sont en voie de réalisation pour 5.000 lits supplémentaires, et ce en plus des 4 restaurants centraux, 3 à El-Bez et 1 à El-Hidhab offrant 15.000 repas/jour, sachant par ailleurs que chaque cité dispose de son restaurant.