Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Infos' diverses 2015

Date de création: 17-06-2018 09:37
Dernière mise à jour: 17-06-2018 09:37
Lu: 1144 fois


HISTOIRE - INFOS' DIVERSES - INFOS' DIVERSES 2015



- Staline, le chef d’Etat soviétique, a séjourné à Ténès en 1951 alors que son état de santé était sujet à inquiétude et il a visité le phare de Sidi Merouane

- Dans une déclaration à la chaîne de télévision égyptienne CBC fin septembre 2015, le grand poète syrien Adonis, de son vrai nom Ali Ahmed Saïd, a estimé que les Arabes «n’ont jamais eu une histoire de lutte digne de ce nom». «Le seul pays qui a vraiment fait la révolution, c’est l’Algérie !» a-t-il clamé, en expliquant que «tous les autres pays, de la Syrie à l’Irak en passant par le Liban, ont obtenu leur indépendance sur un plateau d’argent». Devant l’insistance de la journaliste égyptienne qui tentait de le convaincre de l’existence de «révolutions contre l’occupation», aussi bien en Libye, en Irak qu’en Egypte contre l’occupant britannique, le poète n’a pas transigé, en répétant, sûr de lui, que «seuls les Algériens ont vraiment combattu». «Il ne faut pas nous mentir à nous-mêmes, renchérit-il. Les Arabes n’ont guère lutté, y compris pour leur indépendance.» «Nous avons, certes, organisé des manifestations au Liban, en Syrie et un peu partout, mais le vrai combat révolutionnaire, tel qu’on l’a connu en Algérie, n’a jamais existé dans nos pays», a-t-il insisté. Interrogé, enfin, sur le sens à donner au «soulèvement actuel des Syriens pour arracher leur liberté», le poète syrien s’est montré offusqué par une telle définition, trouvant absurde qu’on puisse parler de révolution, lorsqu’on sait que «60% à 70% des combattants en Syrie, aujourd’hui, sont de nationalité étrangère». «Au nom de quoi combattent-ils ?» s’est interrogé Adonis avec ironie. Adonis est l’un des premiers intellectuels arabes à s’être franchement opposé aux mouvements du «printemps arabe», affirmant qu’ils étaient sans lendemain. Il a, dès le début, prévenu contre la mainmise «fatale» des islamistes sur les protestations populaires qui avaient secoué certains pays de la région, dont son pays, la Syrie. A cause de ses positions, il a été pendant longtemps censuré dans la plupart des médias à la solde des pays du Golfe, où il est jeté en pâture et décrit tantôt comme «un occidentaliste impie», tantôt comme «un agent du régime d’Al-Assad».