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Bouteflika- Message 5 juillet 2015

Date de création: 14-06-2018 09:14
Dernière mise à jour: 14-06-2018 09:14
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VIE POLITIQUE- DOCUMENTS POLITIQUES- BOUTEFLIKA- MESSAGE 5 JUILLET 2015

Le président de République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé le vendredi 3 juillet 2015 un message à l’occasion de la commémoration du recouvrement de l’indépendance de l’Algérie et de la célébration de la fête nationale de la jeunesse (53è anniversaire) , dont voici des extraits . « Mes chers compatriotes, J’entamerai ce propos en vous présentant mes meilleurs vœux à l’occasion du mois de ramadhan, priant le Seigneur Tout-Puissant d’accepter votre jeûne et vos prières et de pardonner les péchés de tous les croyants. Notre pays s’apprête à célébrer le 53e anniversaire du recouvrement de son indépendance. Cet événement est particulièrement important en soi, mais il prend un relief plus grand cette année, dédiée à la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre. En cette occasion, je voudrais partager avec vous une halte de recueillement et de réflexion sur les sacrifices indicibles de notre peuple pour la restauration de sa liberté et de sa souveraineté, ainsi que sur les défis que (………….) Mes chers compatriotes, Il est légitime pour chaque peuple de faire une halte sur son parcours afin de relever les progrès qu’il a accomplis. En ce qui nous concerne, une telle halte doit être d’abord une source d’inspiration et de motivation, pour continuer la marche vers le progrès et le bien-être, et pour combler des retards certains. L’évocation des sacrifices de notre peuple ainsi que des progrès qu’il a concrétisés est nécessaire pour barrer la voie au pessimisme que peut nourrir un sort individuel encore difficile, ou que peut susciter le nihilisme politicien. En effet, il importe de dire que l’Algérie n’est pas un champ de prédilection de la corruption. Certes, ce fléau s’est malheureusement infiltré dans notre pays mais il est aussi combattu sévèrement avec le glaive de la loi. Que ceux qui en douteraient prennent connaissance du rapport élaboré sur notre pays dans ce domaine, par l’instance des Nations unies chargée du suivi de la mise en œuvre de la Convention internationale pour la prévention et la lutte contre la corruption. Il importe de dire aussi que l’Algérie n’est pas et ne sera pas un espace d’injustice ou d’exclusion sociale, ces tares contre lesquelles le pays mobilise tous ses moyens. La politique publique de développement s’étend à toutes les contrées du pays, et les transferts sociaux à partir du budget de l’Etat sont d’un niveau incomparable dans le monde entier. Ce sont-là quelques réalités parmi d’autres qui doivent être soulignées et dites pour nourrir la fierté légitime de notre peuple, et pour atténuer le poids de l’attente chez ceux de nos compatriotes dont des besoins fondamentaux n’ont pas encore été satisfaits. Oui, le développement national progressera encore, année après année. Les programmes publics de développement en cours permettront de répondre aux besoins de nos compatriotes en logement, en santé, ou en formation. La mobilisation des capacités économiques publiques et privées, conjuguées avec l’apport du partenariat extérieur, apporteront aussi des réponses à la demande d’emploi, dans tous les secteurs, à travers tout le pays et notamment au profit des jeunes. La consolidation de l’Etat de droit se poursuivra, au fil des réformes qui seront d’ailleurs confortées dans tous les domaines, par la révision de la Constitution, dont le projet est en phase de finalisation ultime. Mes chers compatriotes, L’Algérie est aujourd’hui confrontée à un effondrement des cours des hydrocarbures. Cela affecte les revenus extérieurs de l’Etat et nécessitera une rationalisation accrue dans la gestion des finances publiques, pour traverser cette perturbation économique mondiale. Mais, outre quelques réserves de change accumulées, l’Algérie dispose d’un potentiel économique important à valoriser davantage, et dispose aussi d’une jeunesse formée, capable de relever les défis contemporains des technologies et de la compétitivité. Nous libérerons encore plus ces atouts des pesanteurs bureaucratiques et nous les mettrons également à l’abri des fléaux parasitaires de la fraude, laquelle coûte tant au Trésor public, et constitue le pire ennemi de l’investissement économique honnête. Notre potentiel de développement devra également être mis en valeur, loin des entraves dogmatiques. Le monde est riche en exemples de pays avec lesquels nous avons partagé certains référents idéologiques, et qui s’affirment aujourd’hui en puissances, adeptes de l’économie de marché, grâce à la mobilisation de leurs capacités nationales, publiques et privées, ainsi qu’au recours au partenariat étranger. Dans le même temps, la poursuite du développement et la valorisation accrue de nos capacités nécessitent un climat national de stabilité, ainsi que la sérénité des esprits et des cœurs. Il y a quelques années seulement, l’Algérie, son peuple et sa démocratie ont très chèrement payé le prix des discours populistes, de la démagogie et du défi à la loi. Tirons donc les leçons de ces amères expériences pour nourrir notre pluralisme politique, associatif et syndical, de joutes nobles autour de programmes alternatifs. En effet, le peuple algérien a besoin de connaître les propositions alternatives prétendant améliorer son devenir, et il saura ensuite choisir souverainement lors des rendez-vous électoraux de la République. C’est là le message que j’adresse en ce jour de communion nationale, à la classe politique du pays, et au premier chef, aux acteurs de l’opposition à laquelle j’exprime ma considération. En effet, dans le respect de la déontologie démocratique, l’opposition est dans son rôle, tout comme sera dans son rôle la majorité qui a porté mon programme durant la campagne électorale et à laquelle il revient de le promouvoir aujourd’hui dans le cadre du débat démocratique pour semer l’espoir et pour soutenir l’effort. Mes chers compatriotes, Vous avez été nombreux à m’interpeller pour que je poursuive la mission dont vous m’aviez déjà honoré trois fois. J’ai répondu à cet appel, acceptant ce sacrifice, malgré ma condition physique actuelle pour laquelle je remercie Dieu, pensant aussi au sacrifice suprême consenti par mes valeureux compagnons tombés au champ d’honneur, dans les rangs de l’Armée de libération nationale. En ce qui me concerne, je m’attellerai à accomplir ce devoir avec l’aide de Dieu, conformément au mandat que m’a confié la majorité de notre peuple.(……)