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Personnalités algériennes 2016- El Watan Week end (II/II)

Date de création: 10-06-2018 12:34
Dernière mise à jour: 10-06-2018 12:34
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SOCIETE- ENQUETES ET REPORTAGES- PERSONNALITES ALGERIENNES 2016- EL WATAN WEEK END (II/II)

50 Algérien(ne)s qui feront parler d’eux en 2016 (Extraits) © El Watan week end, vendredi 8 janvier 2016 - Riyad Mahrez Le joueur est estimé aujourd’hui à 40 millions d’euros. En optant pour Leicester en janvier 2014, en provenance du club de la Ligue 2 français, le Havre AC pour la somme de 450 000 euros, Riyad Mahrez était loin de s’imaginer devenir moins de deux ans plus tard la star de son club et la révélation de la Premier League. Sous la conduite de l’Italien Claudio Raneiri, avec le buteur du club Vardy, il est auteur après 20 journées de 13 réalisations et 7 passes décisives. Lors de la dernière journée devant Bournemouth, il a raté un penalty qui a coûté la première place à son club, mais sa cote ne fait que grimper. Manchester United, Arsenal, Tottenham et même le Real Madrid, selon le Mundo Deportivo le veulent, pour certains, dès ce mois-ci avec le mercato hivernal. Le joueur qui fêtera en février ses 25 ans veut rester à Leicester. Il devra d’abord maintenir son club parmi le big Four du football anglais. Et avec la sélection algérienne, il aura la lourde tâche de conduire les Verts vers le Mondial-2018, prévu en Russie. Son nom est également cité pour prendre part aux Jeux olympiques en août prochain à Rio avec la sélection algérienne des U-23. - Taoufik Makhloufi Même s’il a déçu cet été aux Mondiaux de Pékin (où il a fini 4e) et en septembre aux championnats d’Afrique (un jeune de 21 ans lui est passé devant), le champion olympique du 1500 m reste un des seuls espoirs de médaille de l’Algérie aux prochains JO de 2016 au Brésil. Très critiqué pour son côté imprévisible et la mauvaise gestion de ses acquis – il n’a gagné aucune compétition depuis 2012 et s’est beaucoup dispersé pour gagner de l’argent – l’athlète algérien est aujourd’hui entre les mains d’un nouveau coach, le Français Philippe Dupont, et s’entraîne à Angers. Alors qu’il a lui-même déclaré : «Je ne vous promets pas de podium à Rio», ses supporters le croient capable, grâce à son potentiel et ses qualités physiques, de revenir au premier plan. A presque 30 ans, il disputera probablement ses derniers Jeux. - Youcef Mecheria Le secrétaire général de la Ligue des oulémas, prêcheurs et imams des pays du Sahel, s’est donné pour mission de sensibiliser sur les dangers de Boko Haram, Daech et toutes les organisations terroristes qui minent les pays africains. Conscient de leur mobilité et de leurs connexions, le SG a même élargi sa vision, en partant du Sahel vers toutes les zones sensibles sur le continent. En 2015, il a été le chef de file de l’organisation afin d’apporter les expériences religieuses des pays de la sous-région dans la lutte contre les extrémismes. Le cheikh Youcef sensibilise également sur le chaos en Libye et en Tunisie. Ce qui attend le prédicateur et ses confrères : le renforcement de l’encadrement des imams, la lutte contre les menaces sur les réseaux sociaux et le discours radicaliste, la création d’une veille anti-propagande. - Ahmed Ouyahia A 63 ans, le ministre d’Etat, chef de cabinet de la Présidence et secrétaire général du RND, chargé de préparer la mouture de la nouvelle Constitution, devra s’atteler cette année à défendre le projet d’Abdelaziz Bouteflika. Pour l’ex-chef de gouvernement, qui a de plus en plus en plus de mal à cacher ses désaccords avec le cercle présidentiel, ce ne sera pas facile. En secret, il nourrit des appétits présidentiels mais se garde bien de l’afficher. «Bouteflika l’a chargé de médiatiser et de défendre le projet de réforme de la Constitution tout en sachant qu’Ouyahia est opposé à la démarche, dévoile un conseiller du chef de l’Etat. Mais Ouyahia n’a pas le choix, il obéit au Président quitte à se griller ensuite. C’est exactement ce que veut le chef de l’Etat : personne ne doit contester son autorité, même son propre chef de cabinet. Ouyahia fera comme toujours : il assumera même ce qu’il n’aime pas». Ce bourreau de travail qui a eu à gérer un programme de restrictions budgétaires dans le cadre de l’ajustement structurel imposé par le FMI a été le premier à demander publiquement au gouvernement de tenir un discours de vérité sur la crise. Il est perçu par les cadres de l’Etat et même dans certaines franges de l’opinion publique comme l’homme de la situation face à la tempête économique qui approche. Sa désignation, en mai 2016, comme secrétaire général du RND lors d’un congrès extraordinaire ne sera qu’une formalité. - Issaad Rebrab Pionnier de l’entrepreneuriat en Algérie, à la tête de Cevital, plus grand groupe privé algérien, nul besoin de présenter Issad Rebrab dont l’abnégation, mais aussi le sens du relationnel lui ont été salvateurs dans l’arène des affaires en Algérie. Son année 2015 n’a pas été des plus simples et 2016 risque de lui ressembler. La guerre ouverte qu’il l’oppose au duo Bouchouareb-Haddad devrait se poursuivre. Il ne serait pas surprenant de voir les projets de Cevital d’investir au Brésil, mais aussi au Soudan où Rebrab désirerait entrer sur le marché du sucre raffiné, ralentis par des considérations bureaucratiques. Sur le marché national, il devra aussi faire preuve d’adaptation puisqu’une raffinerie de sucre portée par LaBelle, concurrent direct sur le marché de l’agroalimentaire, et un partenaire français, devrait entrer en activité «début 2016», selon le ministre du Commerce Bekhti Belaïb, qui a ajouté que l’Etat avait pour projet de «mettre un terme au monopole du sucre sur le marché». - Mok Saib 2016 sera l’année des tournées en Europe et aux Etats-Unis pour le groupe anglais dont est membre Mok, More than Most. Avant cette tournée, le groupe compte enregistrer un album de quatre titres et enregistrer en studio un autre plus complet. Né à Boufarik, Mokhtar Saïb, alias Mok, a 28 ans. Il a entamé ses études universitaires à la fac de Bouzaréah, puis a rejoint Londres pour y faire de la musique. Il débute son expérience musicale en Algérie avec un groupe qu’il fonde, BFK, en référence à sa ville natale Boufarik. Sa présence sur les réseaux sociaux s’est affirmée depuis un an avec l’ouverture de son compte Facebook qui compte plus de 35 000 fans. Mok a commencé par écrire et enregistrer une chanson intitulée Fatou lyem, qu’il a diffusée sur sa chaîne Youtube. Avec plus de 100 000 vues, cette chanson a été téléchargée des centaines de fois sur tous les smartphones de ses nombreux admirateurs et admiratrices. Sur sa chaîne Youtube, on trouve plusieurs reprises où il a pris le soin d’y introduire des texte en dialecte algérien. - Abdelkader Salhi Samedi 12 décembre 2015, la sélection algérienne olympique de football s’incline devant le Nigeria en finale de la Coupe d’Afrique des Nations des U23 sur le score de 2 buts à 1. En dépit de ce revers, les Algériens venaient de réaliser leur objectif, celui de se qualifier pour les Jeux olympiques après 36 ans d’attente - la seule participation algérienne date de 1980 à Moscou, en Russie. Le gardien des Verts, un des grands artisans de cette grande performance, a même été élu meilleur gardien du tournoi avec seulement trois buts encaissés en cinq rencontres. Le jeune keeper, âgé de 22 ans, a d’importantes échéances pour l’année 2016. Il devra d’abord aider son club, l’ASO Chlef, actuellement cinquième du classement de la Ligue 2 à retrouver l’élite. L’été prochain, la sélection algérienne jouera les JO à Rio. Sur la terre du football, le meilleur gardien africain, Salhi et ses coéquipiers voudraient bien marquer leur passage à Rio, comme l’ont si bien fait, avant eux, leurs aînés au Mondial-2014. - Massinissa Sebai Il a 33 ans, il est président de l’association Agir de Ath Mensour de Bouira. Une association locale mais qui a réussi à obtenir le label COP21 pour un de ses projets sur la protection de l’environnement. L’ingénieur chez Schlumberger a créé son association en 2010 avec de jeunes universitaires de la commune d’Ath Mansour. A Paris lors de Cop21, son association a reçu le label pour son projet «Eco Djurdjura : Un lieu de formation, un carrefour d’expression, un laboratoire d’idées». Il mènera au moins deux ou trois projets cette année. D’abord, il continuera le projet Eco-Djurdjura avec une une série d’ateliers de formation de différentes thématiques en faveur des animateurs associatifs venant d’associations locales pour pouvoir créer des relais et des multiplicateurs dans les différentes communes qui pourront porter la cause écologique au sein de leur village et leurs quartiers. Il prépare aussi une caravane appelée «Caravane des sciences» qui sillonnera les villages afin de faire participer la société civile dans ce travail de sensibilisation. Au programme : des expositions, des communications et d’autres concours et démarches de proximité. Il resteront deux jours dans chaque village. - Athmane ‘Bachir’ Tartag Le nouveau patron du DRS a choisi de se montrer publiquement lors de la réunion d’Afripol en décembre dernier. L’allure austère et le regard qui glace cachent, selon ses proches, «un homme timide, un officier intègre, un bosseur qui a un potentiel de popularité assez important dans les rangs des services spéciaux et même au-delà», «un homme qui ne parle pas beaucoup, mais est efficace, réfléchit et agit vite.» L’année 2016 pour Tartag ? La continuation de la restructuration du DRS, qui n’a pas perdu sa logique de supra-structure, avec, toujours, le renforcement des coopérations extérieures (les Occidentaux ayant enfin compris le discours des Algériens sur la menace terroriste globale) et des dispositifs internes face aux risques d’explosion sociale en Algérie inhérents à la crise financière. Sa mission : équilibrer, dans les moyens et dans les projections, le rôle mixte de police politique efficace et de services de renseignement et de prévention. Selon ses proches, son luxe est de se positionner entre deux mondes, celui du clan présidentiel avec lequel il maintient des liens «respectueux» et son monde matriciel. On sait de lui qu’il ne supporte pas la corruption, il l’a montré déjà en déclenchant des enquêtes à Tindouf où il était en poste dès les années 1980. Et aussi qu’en tant que pur produit de l’ANP et de la SM, il va s’en tenir à son devoir de réserve. - Anes Tina De son vrai nom Anes Bouzeghoub, le jeune humoriste de 26 ans, podcaster et comédien, a su se démarquer et se faire connaître des jeunes grâce aux vidéos qu’il publie sur youTube. Il est diplômé de l’EHEC, l’Ecole des hautes études commerciales d’Alger, où il a obtenu une licence en sciences commerciales, option marketing et un master en management et finances. Très suivi sur les réseaux sociaux, il peut notamment compter sur le soutien de ses 700 000 fans sur sa page facebook. A travers ses vidéos, le jeune youtubeur traite divers thèmes avec humour et essaie toujours de faire passer des messages. Pour cette nouvelle année, Anes Tina prépare 3 vidéos : la première sera publiée le 14 février sur le sujet de la Saint Valentin, la seconde le 8 mars pour la Journée de la femme. Le comédien préfère garder la surprise pour la troisième vidéo. Pour le Ramadhan, Anes a des projets : il a une émission à caractère social et des vidéos politiques si l’actualité le lui permet. - Mohamed ‘Toufik’ Mediene Le général de corps d’armée à la retraite, qui a commencé l’année en s’affichant publiquement, et pour la première fois depuis 25 ans, lorsqu’il s’est recueilli sur la dépouille de Hocine Aït Ahmed, sera forcément aussi présent en 2016 dans le débat sur la succession. Beaucoup ont spéculé sur la suite d’un duel feutré avec le clan adverse, celui du chef d’état-major et du clan présidentiel. Mais ses proches assurent qu’il ne sera pas l’opposant dont rêve une partie d’une élite. Sauf s’il juge que la situation induite par la gestion actuelle menace le pays, des officiers du DRS affirment qu’il pourrait faire parler de lui. - Miloud Yabrir Très sollicité depuis la sortie de son roman Djanoub el milh, le poulain des éditions Barzakh, 32 ans, qui a reçu le Prix Sharjah de la créativité (Emirats arabes unis) est déjà programmé au Maghreb des livres - une réelle reconnaissance pour un auteur arabophone - à Paris en février. Il sera donc très occupé entre la promotion de son roman, des rencontres littéraires et l’écriture de son prochain livre. - Kamel Yahiaoui C’est aux Etats-Unis que cet ex-élève des Beaux-arts d’Alger fera parler de lui avec ses expositions. On le surnomme «Le magicien», c’est véridique puisqu’il transforme les mots et les objets en formules magiques qui laissent l’observateur ou l’amateur d’art sans voix. Sur sa page facebook, il partage ses pensées, ses poésies, ses déclarations d’amour et de guerre contre l’injustice et surtout ses œuvres composées de voix, d’images, de boîtes, de traits et de personnalités. Installé depuis quelques années en France, il sillonne le monde avec ses créations et rentre tout juste de New York où il a réalisé une exposition d’œuvres sur papier chez un collectionneur privé.