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Accidents de la route- Rapport Gn 2014

Date de création: 15-02-2015 11:13
Dernière mise à jour: 15-02-2015 11:13
Lu: 1192 fois


TRANSPORTS- ROUTE – ACCIDENTS DE LA ROUTE– RAPPORT GN 2014

Le constat de la Gendarmerie nationale est sans appel : les véhicules de tourisme sont à l’origine de 75% des accidents de la circulation.

Les véhicules neufs sont à l’origine de 80% des accidents qui surviennent au quotidien sur les routes. C’est ce qu’a révélé un rapport présenté par la Gendarmerie nationale, à l’occasion des bilans annuels inhérents à la criminalité en général et aux accidents de la circulation en particulier.
En effet, les véhicules datés de 2005 à 2014 ont causé, dans le nord du pays, 8 002 sinistres, alors que les voitures immatriculées de 2001 à 2004 n’ont causé que 1 079 accidents. Selon le même rapport, les véhicules dont le millésime remonte aux années 1996-2000 sont à l’origine de 997 accidents, alors que les autres véhicules, et dont le millésime remonte aux années 1970 et 1980 n’ont causé que 0,5% des accidents de la route.
Pourtant, le parc automobile rajeunit davantage, et les véhicules neufs sont de plus en plus dotés d’équipements de sécurité à même de prévenir des sinistres sur la route. Mais l’homme, à l’origine de 91,2% des sinistres, recourt à l’excès de vitesse et cause des dommages collatéraux gravissimes.
Aussi, certains modèles de véhicules neufs, malgré leur millésime datant des années 2010-2014, ne sont dotés d’aucun équipement de sécurité, comme l’ABS, l’ESP et les airbags. D’ailleurs, des défaillances mécaniques ont été relevées lors des constatations des accidents par les gendarmes. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : 5,03% des accidents sont dus à ces défauts de fabrication et/ou d’entretien.
En revanche, seulement 3,74% des sinistres sont dus à l’état des routes. Par classement de segments, les véhicules de tourisme sont à l’origine de 75% des accidents de la circulation, 16% causés par les poids lourds, 6% par les motocycles et 3% par les transports en commun.
“On a même vu des parents prendre 2 enfants, sans casques et sans équipements adéquats, sur une moto ! Il ne faut pas aussi oublier les accidents liés au rail. En 2014, on a constaté 17 cas”, a révélé le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, chargé de la communication à la GN.
Par ailleurs, les brigades banalisées, lancées il y a deux mois dans les wilayas de Bouira, Alger, Blida et Tipasa, ont constaté près de 2000 infractions au code de la route sur l’autoroute Est-Ouest.
Selon le même rapport, 381 cas sont liés au non-respect de la bande d’arrêt d’urgence, 137 cas aux dépassements dangereux et aux acrobaties, 330 cas à l’usage du téléphone portable et près de 400 cas liés aux poids lourds qui circulent sur la troisième voie et aux transports en commun qui s’arrêtent brusquement pour prendre des passagers en dehors des abribus.
À la question si le gendarme en civil pourrait interpeller un automobiliste réfractaire, M. Kerroud a indiqué que “dans chaque véhicule banalisé, il y a un gendarme en tenue réglementaire. Dans le cas où l’automobiliste prendrait de l’avance, il sera systématiquement signalé aux patrouilles et aux barrages fixes”.
Autre mode opératoire, les gendarmes en civil dépassent l’automobiliste réfractaire et lui intiment l’ordre de s’arrêter, et ce, grâce à un écriteau lumineux qui s’affiche sur la lunette arrière. Cela va sans dire, explique notre interlocuteur, ces brigades banalisées ont réussi à réduire de 35% les accidents de la circulation sur les axes classés comme étant des points noirs, comme elles sont aussi mises à contribution pour lutter contre les agressions et les braquages des automobilistes sur l’autoroute Est-Ouest.


F.B.

Le constat de la Gendarmerie nationale (février 2015) est sans appel : les véhicules de tourisme sont à l’origine de 75% des accidents de la circulation.

Les véhicules neufs sont à l’origine de 80% des accidents qui surviennent au quotidien sur les routes. C’est ce qu’a révélé un rapport présenté par la Gendarmerie nationale, à l’occasion des bilans annuels inhérents à la criminalité en général et aux accidents de la circulation en particulier.
En effet, les véhicules datés de 2005 à 2014 ont causé, dans le nord du pays, 8 002 sinistres, alors que les voitures immatriculées de 2001 à 2004 n’ont causé que 1 079 accidents. Selon le même rapport, les véhicules dont le millésime remonte aux années 1996-2000 sont à l’origine de 997 accidents, alors que les autres véhicules, et dont le millésime remonte aux années 1970 et 1980 n’ont causé que 0,5% des accidents de la route.
Pourtant, le parc automobile rajeunit davantage, et les véhicules neufs sont de plus en plus dotés d’équipements de sécurité à même de prévenir des sinistres sur la route. Mais l’homme, à l’origine de 91,2% des sinistres, recourt à l’excès de vitesse et cause des dommages collatéraux gravissimes.
Aussi, certains modèles de véhicules neufs, malgré leur millésime datant des années 2010-2014, ne sont dotés d’aucun équipement de sécurité, comme l’ABS, l’ESP et les airbags. D’ailleurs, des défaillances mécaniques ont été relevées lors des constatations des accidents par les gendarmes. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : 5,03% des accidents sont dus à ces défauts de fabrication et/ou d’entretien.
En revanche, seulement 3,74% des sinistres sont dus à l’état des routes. Par classement de segments, les véhicules de tourisme sont à l’origine de 75% des accidents de la circulation, 16% causés par les poids lourds, 6% par les motocycles et 3% par les transports en commun.
“On a même vu des parents prendre 2 enfants, sans casques et sans équipements adéquats, sur une moto ! Il ne faut pas aussi oublier les accidents liés au rail. En 2014, on a constaté 17 cas”, a révélé le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, chargé de la communication à la GN.
Par ailleurs, les brigades banalisées, lancées il y a deux mois dans les wilayas de Bouira, Alger, Blida et Tipasa, ont constaté près de 2000 infractions au code de la route sur l’autoroute Est-Ouest.
Selon le même rapport, 381 cas sont liés au non-respect de la bande d’arrêt d’urgence, 137 cas aux dépassements dangereux et aux acrobaties, 330 cas à l’usage du téléphone portable et près de 400 cas liés aux poids lourds qui circulent sur la troisième voie et aux transports en commun qui s’arrêtent brusquement pour prendre des passagers en dehors des abribus.
À la question si le gendarme en civil pourrait interpeller un automobiliste réfractaire, A. Kerroud a indiqué que “dans chaque véhicule banalisé, il y a un gendarme en tenue réglementaire. Dans le cas où l’automobiliste prendrait de l’avance, il sera systématiquement signalé aux patrouilles et aux barrages fixes”.
Autre mode opératoire, les gendarmes en civil dépassent l’automobiliste réfractaire et lui intiment l’ordre de s’arrêter, et ce, grâce à un écriteau lumineux qui s’affiche sur la lunette arrière. Cela va sans dire, explique-t-on, ces brigades banalisées ont réussi à réduire de 35% les accidents de la circulation sur les axes classés comme étant des points noirs, comme elles sont aussi mises à contribution pour lutter contre les agressions et les braquages des automobilistes sur l’autoroute Est-Ouest.