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Programme Euromed audiovisuel - Rapport 2014

Date de création: 22-06-2014 18:19
Dernière mise à jour: 22-06-2014 18:19
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CULTURE – CINEMA – PROGRAMME EUROMED AUDIOVISUEL- RAPPORT 2014

Le programme Euromed Audiovisuel III de l’Union européenne et l’Observatoire européen de l’audiovisuel ont publié, début juin,  un rapport sur l’audiovisuel et le cinéma en Algérie. “Avec l’éclosion des chaînes satellitaires favorisant une marge importante de la liberté d’expression et les films subventionnés par l’État et primés dans les festivals régionaux et internationaux, l’Algérie connaît un développement significatif de son secteur audiovisuel”, souligne le rapport.
Le document passe au crible le potentiel du marché algérien, ses performances et le dispositif mobilisé pour son déploiement opérationnel et sa régulation.
L’étude fait état aussi bien de l’infrastructure de la télécommunication que du cadre économique, juridique et réglementaire dans lequel opèrent l’audiovisuel et le cinéma, leur potentiel démocratique, la liberté d’expression, la question du droit d’auteur et des droits voisins et la formation audiovisuelle et cinématographique.
36 chaînes, y compris les chaînes publiques, orchestrent le paysage télévisuel algérien. Plus de 170 films (longs-métrages, documentaires et courts-métrages), financés par le Fonds de développement des arts, des techniques et de l’industrie cinématographique  (Fdatic) et l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), ont été produits entre 2007 et 2013. 75% des films algériens sont coproduits avec l’Europe, 11% avec l’Afrique et 9% avec l’Asie.
Selon le rapport, le budget de fonctionnement de l’ENTV, au 31 décembre 2012, était estimé à 12,116 milliards de dinars. Le document évoque trois sources de financement. 9,2 milliards de dinars sont des contributions étatiques, contre 1,907 milliard de ressources propres générées par les produits de la publicité, vente des droits de diffusion de programmes et prestations diverses et 0,968 milliard de produits des redevances payées par les usagers, taxe parafiscale (FAS). “En mars 2013, on comptait 31 chaînes satellitaires privées de genres divers (généralistes, chaînes d’informations et politiques).” Malgré leur statut de sociétés de droit étranger, les chaînes privées tentent de promouvoir un espace audiovisuel répondant aux attentes des téléspectateurs algériens. La loi n¢ª14-04 du 24 février 2014 relative à l’activité audiovisuelle ambitionne de régulariser le champ audiovisuel et de permettre, pour la première fois, la création de chaînes de télévision privées sur le sol algérien.
Le rapport indique que l’espace télévisuel algérien connaît d’importants changements. En mars 2013, on compte 31 chaînes satellites privées de genres divers (généralistes, chaînes d’informations et politiques). Malgré leur statut de sociétés de droit étranger, les chaînes privées tentent de promouvoir un espace audiovisuel répondant aux attentes des téléspectateurs algériens. Le rapport constate l’insuffisance ou l’inadéquation des outils statistiques nationaux portant sur les industries audiovisuelle et cinématographique en Algérie comme dans la plupart des pays sud-méditerranéens. “Il s’avère donc difficile de fournir les montants des investissements dans les chaînes privées car ces dernières s’abstiennent, très souvent, de rendre publique une telle information”, relève le document. La production cinématographique en Algérie — ses réalités et ses horizons — est analysée à la lumière de l’infrastructure publique existante et des initiatives individuelles et collectives de valeur visant à promouvoir le cinéma algérien.
L'intérêt que l'État porte aux activités cinématographiques se manifeste à travers un budget annuel de 200 millions de dinars alloué à la production ; des mesures et un plan-programme ambitieux mis en exécution par le ministère de la Culture afin de promouvoir la production nationale, réhabiliter le parc des salles de cinéma et pallier les défaillances des maillons de la distribution et de l’exploitation.
Entre 2007 et 2013, le Fdatic a subventionné 98 films (longs-métrages, documentaires et courts-métrages). Au milieu de l’année 2013, l’Aarc avait déjà soutenu un total de 78 films, à savoir 42 longs-métrages, 6 courts-métrages et 30 documentaires.