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Ide 2012 -Rapport Cnuced 2013

Date de création: 08-07-2013 17:15
Dernière mise à jour: 08-07-2013 17:15
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ECONOMIE- ETUDES ET ANALYSES - IDE 2012- RAPPORT CNUCED 2013

L'Algérie n'a pas échappé à la tendance baissière mondiale des flux des investissements directs étrangers (IDE) en 2012, selon un rapport publié par la CNUCED . Elle a capté près de 1,5 Milliard de dollars seulement, selon l’expert Onusien, Kalotay Kalman qui estime que les perspectives  devraient être "bonnes"  pour l’Algérie dans un contexte de reprise difficile, annoncé pour 2014.

 

 

 

L’Algérie n’a pas figuré dans le classement des 20 principaux pays destinataires en 2012 des Investissements directs étrangers (IDE), a révélé le rapport 2013 sur l’investissement dans le monde publié mercredi 26 juin 2013 (Alger) par la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et dont les principaux points ont été présentés à Alger. Cette catégorie de pays est dominée par les Etats unis, la Chine et Hong Kong, tandis que le Brésil arrive en 4position. Notre pays est également absent du classement des principaux pays d’origine des IDE dominés par la Chine qui a progressé de trois places, en passant de la sixième position en 2011 à la 3e en 2012 derrière les USA et le Japon. Les chinois  devancent en revanche des pays traditionnels en matière de provenance des IDE tels que l’Allemagne.

 

Selon l’expert Kalotay Kalman qui a présenté les grandes lignes du rapport 2013- présenté simultanément en première mondiale dans plusieurs capitales du monde-, l’Algérie a suivi la tendance baissière des flux des IDE dans le monde en 2012, s’établissant aux alentours de 1,5 Milliard de dollars seulement. Cependant, l’expert onusien tempère en estimant que les perspectives futures pour l’Algérie devraient être « bonnes ». « Il y a cette question des statistiques ; les autorités algériennes disent qu’il y a eu baisse des flux des IDE, mais nous ne sommes pas sûrs que ces statistiques reflètent la réalité », a encore commenté cet expert, ajoutant toutefois que notre pays se trouve dans un « endroit idéal » pour attirer les investisseurs étrangers qui « sont intéressés par découvrir l’Afrique ».

 

La présentation du rapport de la CNUCED a eu lieu en présence des cadres de l’Agence nationale pour le développement de l’investissement (ANDI) et des cadres du ministère de l’Industrie et d’organismes publics tels que le Centre national de l’information et des statistiques (CNIS) des Douanes algériennes. Refusant de commenter les résultats de l’Algérie, le directeur général de l’ANDI, Abdelkrim Mansouri, a promis d’y revenir avec plus de détails lors d’une conférence de presse dont il n’a pas précisé la date.

 

 A propos des tendances mondiales, le rapport de la CNUCED intitulé « les chaines de valeur mondiales : l’investissement et le commerce au service du développement », souligne que les flux mondiaux d’investissement directs étrangers (IDE) ont diminué de 18% en 2012 pour s’établir à 1350 milliards de dollars. « Une reprise de ces flux prendra plus de temps qu’escompté en raison de la fragilité mondiale et du climat d’incertitude générale », estime l’organisation onusienne. En 2013, selon les prévisions de la CNUCED, les flux des IDE devraient rester proches du niveau enregistré en 2012 à hauteur de 1450 MDS de dollars. En revanche, les IDE pourraient augmenter « lentement » jusqu’à 1600 MDS de dollars en 2014, et à 1800 MDS dollars en 2015,  selon la CNUCED.

 

« Toutefois, des facteurs tels que les faiblesses structurelles du système financier mondial, une possible détérioration de l’environnement macroéconomique et un lourd climat d’incertitude dans des domaines d’une importance cruciale pour la confiance des investisseurs, pourraient conduire à un nouveau recul des flux d’IDE », d’après le rapport. Ce sont les pays en développement qui, en 2012, ont accueilli le plus d’IDE. Pour la première fois, ils ont absorbé davantage d’IDE que les pays développés, soit 52% des flux mondiaux. Les flux vers ces pays ont néanmoins enregistré une légère baisse (4%) pour s’établir à 703 milliards de dollars, à savoir le 2e niveau record jamais enregistré.

 

(Synthèse presse nationale)