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Annaba (II/II)

Date de création: 10-04-2013 15:51
Dernière mise à jour: 01-11-2014 16:07
Lu: 3046 fois


HABITAT - VILLE - ANNABA (II/II)

Organisation administrative

Communes de la wilaya d'Annaba

Aïn Berda · Annaba · Barrahel · Chetaïbi · Cheurfa · El Bouni · El Hadjar · Eulma · Oued El Aneb · Seraïdi · Sidi Amar · Treat

 

Démographie : La ville d'Annaba comptait 257 359 habitants en 2008 (Recensement général de la population et de l'habitat). Son agglomération comptait 359 657 (avec 111 956 habitants à El Bouni en 1998). Si l'on y inclut El Hadjar, et Sidi Amar dont les extrémités tendent à se rejoindre, c'est près de 500 000 personnes qui appartiennent au « Grand Annaba ».

Économie

Industrie : C'est le deuxième pôle industriel du pays après la capitale Alger. La ville est un haut lieu de la sidérurgie mondiale , avec le complexe sidérurgique d'El Hadjar, à huit kilomètres au sud de la ville, qui est le plus grand d'Afrique, et s'étend sur 800 hectares, comprenant deux hauts fourneaux, des trois aciéries et des laminoirs à chaud, à froid et à fil et rond. Les industries du phosphate et du métal sont présentes à travers le complexe phosphatier de la Seybouse et le complexe métallurgique d'Allelik.

L'industrie privée est très importante à Annaba et se concentre notamment dans l'agro-alimentaire, la transformation métallique, le bois et ses dérivés, le BTP.

Les zones industrielles occupent près de 400 ha entre Pont Bouchet, Meboudja, Berrahal, Kherraza. Des zones d'activités sont situées dans la banlieue de la ville, à Sidi Salem, El-Eulma et Oued El-Aneb.

Tourisme :Les ruines d'Hippone détruite par les Vandales au VIe siècle,sont  un musée en plein air qui entoure la basilique Saint-Augustin

La ville d'Annaba est une des principales communes touristiques d'Algérie mais elle reste encore assez peu fréquentée par les étrangers. Annaba a vu la mise en place d'un plan d'aménagement touristique qui sera destiné à promouvoir ce secteur dans les années à venir, elle dispose d'immenses plaines longeant des montagnes, tel que les monts de l'Edough. La ville ainsi que son agglomération sont bordées par près de 40 kilomètres de côtes, et les plages attirent durant l'été des milliers de touristes nationaux .

Vie quotidienne

Presse: La ville a , en 2013, plusieurs quotidiens (7 mi-2013)  en français (3)  et en arabe (4) . Pour l'instant, ils sont imprimés à Cosntantine. Et il y a aussi une radio (ENRS) locale . La plupart des grands journaux nationaux y ont un bureau ou un correspondant permanent.Le représentant le plus connu du corps de la presse est Maâmar Farah, fondateur, entre autres, du Soir d'Algérie et ancien DG de Horizons. Bien que natif de M'daourouch, il réside à Annaba où il y a étudié (au Lycée St Augustin) .

Sport : L'équipe de football d'Annaba est l'USM Annaba, championne d'Algérie en 1964; elle évolue actuellement (depuis 2012) dans la ligue 2 professionnelle algérienne après sa relégation en 2011. Le stade de la ville, le deuxième plus grand en Algérie après le stade du 5-Juillet d'Alger se nomme le stade du 19-Mai-1956 qui est constitué de gazon. Sa capacité maximale est de 50 000 places environ. Les couleurs traditionnelles de l'équipe sont le rouge et le blanc. Il y a , aussi, d'autres équipes, au passé tout aussi fameux,  comme la JBAC et HAMRA

Religion : De nos jours, l'essentiel des habitants de la ville est de confession musulmane. Annaba reste connue internationalement comme la région d'origine de saint Augustin. Le premier colloque international sur le père de l'église catholique et sa pensée, fut organisé dans la ville en avril 2001.

Musique : Annaba est une ville traditionnellement connue pour le malouf, genre musical très répondu dans l'est algérien, représenté par les artistes Hassan El Annabi, Hamdi Benani, Cheikh Dib, Salim Halali et Allaoua El Far. La ville est représentée aussi par d'autres genres musicaux traditionnels tels que les troupes des Aissaouas et des Fkirettes, ou contemporains comme la musique RAP avec l'illustre Lotfi Double Kanon ou encore Azzou, et Karim El Gang.La musique rock aussi est très présente, avec des groupes de rock instrumental ainsi que des groupes de metal,des festivités annuelles sont organisées a partir de 1999.

Cuisine : L'une des spécialités culinaires est le couscous aux poissons. On y consomme aussi du couscous aux tripes de mouton.Il y a , aussi, la fameuse brik (d'origine tunisienne mais avec une forme spécifique) consommée  durant le Ramadhan et lors des sorties en famille

Jumelages

La ville d'Annaba est jumelée avec plusieurs villes européennes , principalement méditerranéennes

 

Personnalités liées à Annaba

 

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  • H'sen Derdour, historien, astronome et musicien, y est né en 1911 et décédé en 1997.
  • Hassan Al-annabi, comédien et grande figure du malouf annabi (1925-1991) y a vécu
  • Hamdi Benani, chanteur et musicien algérien de malouf (1943), y vit.
  • Guy Bedos, comédien et fantaisiste, y a passé son enfance et son adolescence.
  • Bachir Belounis, artiste peintre et sculpteur de renommée (1950-2003) y a vécu la majorité de sa vie[12].
  • Plusieurs peintres contemporains annabis ont leurs oeuvres au Musée national des Beaux-arts d’Alger : Belounis Bachir, Bourdine Moussa, Djemaï Rachid, Guita Moncef, Hioun Salah, Larbi Arezki, Nedjaï Mustapha, Oulhaci Mohamed, Zoubir Hellal 

         .   Phil Barney, chanteur de variété, y est né le 2 février 1957.

  • Mohamed Boudiaf, chef de l’État algérien, y a été assassiné le 29 juin 1992.
  • Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée aux Français de l'étranger dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault II, y est née le 13 septembre 1960.
  • Il y a , aussi, Mostefa Belloucif ( 1er général-major de l’Anp) , Doudou (gardien de but mythique ayant fait partie de l’équipe nationale de football du Fln durant la guerre de libvération nationale , Maâmar Farah, journaliste, le général-de corps d'armée et chef d"état-major de l'ANP, Gaid Salah.... 

(c) repris de Wikipedia mais corrigé et augmenté

ANNABA....par  
(c) Kamel Bouslama/El Moudjahid, 28 octobre 2014


Selon certaines théories, l’origine du mot «Hippone» serait phénicienne. Ce mot reste, en effet, très proche du terme phénicien «Ubbon» qui signifie «golfe», «abri», et de «Ipo», qui signifie «joli» ; ce qui, étant donné que la cité est située au fond d’un golfe -celui d’Ubbon-, aurait donné le nom d’Hippone. Si quelques historiens s’en tiennent à la théorie qui leur paraît la plus logique, en déclarant que «Hibouna» est le toponyme duquel dériva Hippone, c’est cette interprétation qui semble être admise par les chercheurs. D’autres historiens maghrébins, quant à eux, penchent plutôt sur la simple transcription d’un ensemble de bouts de mots («Hi-Bou-Na») qui, en langue phénicienne, désigne non seulement l’importance agricole du lieu, mais aussi la nature des échanges.
L’association des trois syllabes en un seul mot signifie «Hi» (bovins), «Bou» (abondance) et «Na» (souk). «Hibouna» signifierait donc le souk de l’abondance, en raison du nombre considérable de ces bovins qu’on rencontrait dans la région.
Étant donné que nous sommes devant un site côtier qui répond à cette définition phénicienne, on peut supposer que les Phéniciens ont pu donner cette appellation au port ou à la citadelle qu’ils ont contribué à fonder ou à aménager entre les XIIe et VIe siècles avant
J.-C. Quoiqu’il en soit, Hippone a bénéficié à la fois d’un mouillage plus sûr et d’une situation très intéressante aussi bien sur le plan commercial que sur le plan stratégique.
Selon d’autres auteurs, le terme «Ubbon» est aussi de la même racine que les termes arabes (autrement dit sémites) «Ub» et «Ubab» qui veulent dire «l’eau abondante» et signifient également «lac» ou «baie». La situation basse de la région et les inondations auxquelles elle est sujette justifient cette étymologie.
D’autres chercheurs encore prétendent que le nom Hippone vient du terme «cheval», hypo étant la racine grecque. Et cela aurait donné la traduction «tête de cheval». L’acceptation est vraisemblable en soi étant donné la situation de la cité, élevée sur deux monticules qui représenteraient les deux oreilles d’une tête chevaline ; ce qui serait plus rationnel du point de vue géographique.
En dehors de ces considérations, on pourrait encore ajouter que la région comptait un nombre considérable d’étables et fournissait une quantité assez importante de chevaux de race numide provenant de l’Edough. L’historien Bochart écrit que «le mot Hippone aurait trait aux chevaux et aux écuries». Tandis que «Bouna» est sans doute une abréviation du mot «Hibouna».
Les premiers auteurs arabes emploient généralement les noms de «Madinat Seybouse» et «Madinat Zaoui». Lorsque l’historien El-Bekri écrit «Bouna», il ajoute toujours «El-haditha» (la neuve). C’est seulement au XIVe siècle qu’Ibn Khaldoun et Léon l’Africain employèrent les vocables de «Bled El-Aneb» et de «Bouna», d’une façon courante. Le vocable «El-Anneb» vient des nombreux jujubiers qui entouraient la ville. Et encore aujourd’hui, par dérivation, les Arabes appellent Bouna «Annabah».