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Monde arabe - Chômage - Rapport Pnud/Oit

Date de création: 17-03-2013 21:03
Dernière mise à jour: 17-03-2013 21:03
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TRAVAIL - ETRANGER - MONDE ARABE - CHOMAGE - RAPPORT PNUD/OIT

L’Algérie est le pays arabe ayant enregistré la plus forte baisse du chômage en deux décennies mais avec une augmentation toutefois de l’emploi informel, indiquent mercredi 6 février 2013 le PNUD et l’Organisation internationale du travail (OIT).

Dans un rapport conjoint consacré aux tendances de l’emploi et de la croissance économique dans le monde arabe, ces deux organisations de l’ONU relèvent que depuis 1990, le taux de chômage a diminué dans la région arabe, mais pas de manière uniforme dans les trois sous-régions que sont l’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Egypte et Soudan), le Moyen-Orient (Irak, Jordanie, Liban, Syrie, Yémen et les territoires palestiniens occupés) et les pays du Conseil de coopération du golfe (CCG : Arabie saoudite, Bahreïn, Koweït, Emirats arabes unis, Oman et Qatar).

Le rapport de 152 pages précise que "si l’Afrique du Nord a fait mieux que les deux autres sous-régions en terme de réduction du chômage, cela est principalement attribuable à la baisse du chômage en Algérie".

Ainsi, le taux de chômage a diminué en Afrique du Nord de 24% entre 1990 et 2010 contre un recul de 4,6% dans le pays du CCG mais a il augmenté de 2,6% dans la région du Moyen-Orient.

Citant spécifiquement l’Algérie, le PNUD et l’OIT observent que le taux de chômage est passé de 20,6% en 1991 à 29,6% en 2000 avant de tomber à 11,4% en 2010 (le taux de chômage des jeunes étant de 20,5%), entraînant une baisse de la moyenne du taux de chômage en Afrique du Nord qui passe de 12,6% en 1991 à 10,1% en 2010.

Néanmoins, observe le rapport, "la baisse impressionnante du taux de chômage en Algérie a été accompagnée par une augmentation de l’emploi informel, à un taux de près de un-à-un". " Cette situation s'explique par le fait que certaines activités proviennent plutôt d'une réaction défensive de la part des chômeurs qui désespèrent de gagner leur vie en recourant au secteur informel, que d'un modèle de développement qui crée des gains pour l"ensemble de l'économie".