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Salaires 2010 - Enquête nationale Ons

Date de création: 10-07-2012 22:51
Dernière mise à jour: 12-08-2012 09:50
Lu: 1665 fois


TRAVAIL - ETUDES ET ANALYSES - SALAIRES 2010 - ENQUÊTE NATIONALE ONS

( Enquête réalisée par l'Office national des statistiques auprès des entreprises en 2010. Enquête réalisée par courrier. A touché 934 entreprises, sont 616 publiques et 318 privées nationale de 20 salariés et plus. la première depuis 1997. Extraits)

- Les augmentatiosn salariales intervenues en 2010 ont permis une évolution des salaires nets mensuels hors agriculture et adminsitration de 7,4% par rapport à 2009.

- L'évolution est à mettre en relation avec les augmentations salariales intervenues en 2010, entre autres la revalorisation du SNMG qui est passé de 12 000 dinars à 15 000 dinars

- Agents de maîtrise : +8,6%

- Cadres : 6,3%

- Personnesl d'exécution : 7,3%

- Secteur des transports et communications: +14,4%, santé: +8,8%, finances: +8,4%

- Faible augmentation des salaires dans les entreprises des services collectifs sociaux et personnels et celles de la production et distribution d'électricité et gaz, soit respectivement des variations de 1,1% et 1,8%

 - Niveau moyen des salaires nets mensuels: 27 000 dinars dans le public et de 21 500 dinars dans le privé national hors agriculture et administration

- Salaires "très élevés", soir 72 000 dinars chez les travailleurs des industries extractives (production et services d'hydrocarbures , mines et carrières)...et 39 500 dinars au niveau des activités de banques et assurances.

- Salaires relativement bas dans les secteurs de la construction (20 450 dinars) et de l'immobilier -services aux entreprises (23 200 dinars) , soit 76% et 86% du salaires net moyen global (SNMG) . Car " emploient  un personnel d'exécution important et peu qualifié".

- Salaires des cadres : Dans les secteurs liés aux hydrocarbures, la santé et les finances, où le personnel est très qualifié , 90 100 DA, 49 000 DA et 48 000 DA. Les salaires de ces deux secteurs sont de 2,7 et 1,5 fois plus élevés que le SNMG. Ces écarts de salaires s'expliquent par la spécificité des entreprises de ces secteurs qui réside dans le fait qu'elles emploient beaucoup de diplômés et ont un système de rémunération spécifique.

Les salaires sont nettement plus élevés par rapport aux secteurs d'activité des services collectifs sociaux personnels (39 500 DA) et de la construction (41 287 DA).

- Le niveau moyen des salaires est fortement influencé à la baisse , d'une part par la prédominance de l'emploi privé (2/3 de l'emploi total) et d'autre part, par l'importance de la catégorie exécutive dans le privé. Ce dernier est caractérisé par une majorité de PME et une très forte proportion de personnel d'exécution (peu qualifié ou sans qualification)

-  Le salaire net moyen du mois de mai 2010 (référence) s'élève à 26 900 DA pour l'ensemble des salariés (Entreprises publiques: 38 500 DA/ Entreprises privées nationales : 21 500 DA)

- Un cadre dans le secteur public perçoit un salaire net moyen de 58 600 DA, soit environ 1,5 fois le SNMG. Contrairement au personnel d'exécution qui ne touche que 26 000 DA, soit 68% seulement du SNMG.

- Les secteurs les plus rémunérateurs dans le secteur privé sont ceux des  finances et de la santé (salaires moyens mensuels  respectivement de 42 800 et 27 500 DA, soit le double et 1,3 fois le SNMG dans le privé). A l'inverse , les industries extractives et la construction, qui emploient un personnel ayant un niveau de qualification peu élevé , sont les secteurs les moins rémunérateurs avecc respectivement 18 000 et 19 400 DA , soit 84% et 90% du SNMG dans le privé.

- S'agissant de la structure du salaire brut , globalement, pour les deux secteurs (public et privé) , le salaire de base représente en moyenne 63% et les primes et indemnités 37% de la rémunération brute totale.

En général, dans le secteur public, le salaire de base représente 48% du salaire brut, alors que dans le privé , il est de 70%. Il apparaît bien dans les structures que la part des primes et indemnités est plus importante dans le public que dans le privé, soit 52% contre 30%