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Sonatrah -Entreprise - Bilan 2011

Date de création: 10-03-2012 05:00
Dernière mise à jour: 08-03-2013 21:09
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ENERGIE - ENTREPRISE - SONATRACH - BILAN 2011

Conférence de presse du (nouveau) PDG de Sonatrach, , Abdelhamid Zerguine, mardi 7 février 2012. Extraits.

Chiffre d'affaires à l'exportation en 2011: 72 milliards de dollars , contre 56 en 2010 et 44 en 2009

Taux de renouvellemnt des réserves en hydrocarbures en Algérie se situant entre 40% et 50% durant les dix dernières années

Chiffre de la fiscalité pétrolière: 3697 milliards de dinars (en hausse de 36% par rapport à 2010)

Investissemnts : plus de 12 milliards de dollars en 2011

20 nouvelles découvertes d'hydrocarbures en 2011, dont 19 pour Sonatrach à elle seule

Prévisions d'investissement en Algérie en 2012 : estimées à 15,8 milliards de dollars , dont 70% pour l'Amont , 22% pour l'Aval, 6% pour le transport

Résulat net de Sonatrach pour 2011 : 767 milliards de dinars (environ 10,36 milliards de dollars) contre 706 milliards de dinars en 2010

La prioduction d'hydrocarbures a atteint près dfe 206 millions de TEP dont près de 147 millions de TEP à elle seule (148 millions commercialiséesdont 111 millions exportées)

Le volume des importations de carburants a atteint 2,3 millions de tonnes (contre 1,3 en 2010)(soit 77% d'augmentation pour une valeur de 2 milliards de dollars) dont 1,3 millions de tonnes de gasoil (+242%), 390 000 tonnes d'essence et 220 000 tonnes de bitumes.

La consommation domestique en carburants a atteint 8,9 millins de tonnes en 2011 (et "une grande quantité de carburants importés sont détournées vers le Marocet la Tunisie)

La Sonatrach "reprendra prochainement ses activités en Libye" (il n 'existe pas d'installations de surface..et Sonatrach détient deux blocs dans le bassin de Ghadamès)

Pour le gaz de schiste, l'évaluation du potentiel est en cours

La Galsi , projet de gazoduc entre l'Algérie et l'Italie, n'a pas été abandonné

"Le scandale Sonatrcah, c'est du passé"

NOTE : Sonatrach "pourrait entrer dans le capital d'Orascom Télécom Algérie". La Sonatrach possède déjà un réseau privé de télécommunications construit tout au long des pipelines. Le premier câble a été posé avec la réalisation du gazoduc Maghreb -Europe en 1994. En 2007, il existait une capacité de 65 000 lignes et le plan directeur prévoyait déjà , à l'horizon 2008, 10 000 km de câbles à fibre optique. Le réseau télécommunication commun à Sonatrach et Sonalgaz à base de fiibre optique totalisait , en 2007, plus de 20 000 km dont plus des deux tiers en 24 brins.

 

Voir ausi, entretien du PDG de Sonatrach en date du lundi 28 mai 2012, in El Moudjajhid

Le groupe énergétique national Sonatrach a publié, mardi 5 février 2013,  ses bilans annuel et financier pour l’année 2011.

Rapports attendus et qui lèvent le voile, quoi que tardivement, sur les grands agrégats financiers et les principales réalisations de la compagnie nationale des hydrocarbures pour l’exercice 2011. Au-delà d’une évolution certaine des résultats du groupe à l’export, les chiffres de Sonatrach mettent en lumière la pression que commence à constituer la demande du marché interne. Une demande qui a augmenté de 3% avec 37 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) vendus durant l’exercice cible, particulièrement pour le gasoil et le gaz. Une évolution du marché qui explique aussi et en partie la croissance des importations effectuées par Sonatrach venues accroître les charges de l’entreprise.

Ainsi pour 2011, Sonatrach a importé pour 135,7 milliards de dinars d’essence et de gasoil contre un peu plus de 20 milliards de dinars une année auparavant. Des chiffres qui reflètent la hausse de 78% des importations de produits raffinés sur un exercice dont le volume global s’est établi à 2,3 millions de tonnes. La pression du marché interne se traduit aussi, selon le bilan de Sonatrach, par l’augmentation des volumes de production destinés au tiers de 1,5%, poussée, notamment, par la forte hausse de la demande de Sonelgaz laquelle a bondi de 8%. Autant d’éléments qui plaident pour une forte hausse du chiffre d’affaires de l’entreprise sur le marché local, lequel est monté de 10%.

Une évolution claire, mais à relativiser quand il s’agit de la comparer aux résultats à l’exportation. Le chiffre d’affaires à l’export a ainsi inscrit une hausse de plus de 26% pour s’établir à 71,8 milliards de dollars. Une performance essentiellement imputable à la hausse des cours du brut sur les marchés internationaux. Et à Sonatrach de préciser cependant avoir maintenu le niveau des exportations en volumes à un niveau de 110,8 millions de tonnes équivalent pétrole (mtep). Les résultats financiers du groupe mettent néanmoins en avant un petit bémol : un recul de 2,6% du résultat net positif à 688 milliards de dinars.

Un recul que les rédacteurs des rapports imputent à l’augmentation des charges de l’entreprise par l’effet combiné de l’augmentation des importations, de la revalorisation des régimes indemnitaires des travailleurs ayant absorbé 28 milliards de dinars, mais aussi et surtout la concrétisation de certains investissements ayant pâti du retard pris dans le lancement des appels d’offres durant l’exercice précédent. Sur ce chapitre, le bilan de l’exercice 2011 évoque des investissements de 12,2 milliards de dollars équivalents, principalement dans l’amont (40%). Des investissements qui ont notamment permis le forage de 161 puits d’exploration et de mettre en évidence un volume de réserves d’hydrocarbures additionnels prouvées et probables de 161 mtep avec 20 nouvelles découvertes.

L’aval a quant à lui reçu 21% des investissements, soit 2,5 milliards de dollars équivalents, tandis que 0,5 milliard de dollars équivalents ont été investis dans l’activité transport par canalisation. Globalement et avec 53 contrats de recherche en cours en 2011, la production primaire d’hydrocarbures de Sonatrach s’est établie durant l’exercice cible à 205,8 millions de tep, dont 54 mtep de pétrole brut et 139,9 milliards de mètres cubes de gaz naturel. L’entreprise a ainsi commercialisé un volume total de près de 148 millions de tep. Le groupe pétrolier a contribué pour près de 3700 milliards de dinars de fiscalité pétrolière au budget de l’Etat.