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Cnes - Workshop 2010

Date de création: 02-11-2010 11:45
Dernière mise à jour: 02-11-2010 11:47
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Le Conseil économique et social a consacré deux journées , en octobre 2010, en formation "workshop" à la restitution des travaux conduits par les deux comités ad hoc créés en son sein et relatifs, d'une part, à la promotion de lignes d'action visant la reformulation et de recadrage des stratégies de santé publique et de sécurité sanitaire nationale et, d'autre part, à l'examen/évaluation de la nouvelle dynamique démographique confrontée à la demande sociale . Extraits du second worshop dédié à l'analyse évaluative et anticipative des lignes force portées par la nouvelle dynamique démographique:

- L'Algérie , après avoir connu l'une des fécondités les plus élevées du monde, de l'indépendance au milieu des années 80, entre alors, de plain-pied dans la deuxième phase de la transition démographique.

En l'espace de trente deux ans, de 1970 à 2002, l'Algérie est passée d'un régime à fécondité naturelle (plus de 8 enfants par femme) à un régime de fécondité contrôlée (2,2 enfants par femme).

Cette baisse absolument spectaculaire a incontestablement signé l'installation durable de l'Algérie dans la transition démographique.

L'infléchissement de la fécondité a certes été tardive, mais elle s'est effectuée à un rythme extrêmement rapide, notamment durant la dernière décennie où le taux de fécondité totale a été divisé par deux en l'espace de 10 ans passant de 4,4 enfants par femme en 1992 à 2,2 enfants par femme en 2002.

Cette dernière est alimentée par la conjonction d'une croissance rapide, au point d'atteindre son apogée, de la population féminine en âge de procréer , qui passe de 2,5 millions en 1966 à 10,3 millions en 2010, et d'une nuptialité en plein essor qui atteint, de fait, un pic historique avec 341 000 mariages enregistrés à l'état-civil en 2009, et 998 000 mariages cumulés, de 2007 à 2009, contre seulement 479 000 de 1997 à 1999.

En, conséqence, l'effectif annuel des naissances , en baisse de 1985 à 2000, de 864 000 à 589 000 , remonte à 849 000 en 2009.. La transition s'est opérée à la faveur d'une élévation de l'âge au mariage comme premier facteur de cette baisse. De 1966 à 2008, les femmes ont retardé en moyenne leur première union  de plus de 11 ans, portant ainsi l'âge moyen au premier mariage à 29,3 ans, avec toutefois des variations sensibles par wilaya et par niveau d'éducation. , les plus éduquées se mariant, en moyenne, 3,5 ans plus tard que les analphabètes.

Second facteur de baisse, la contraceprtion moderne qui se dévelope  à la suite de l'adoption du programme national de maîtrise de la croissance démographique en 1983 mais qui reste cependant  insuffisamment développée  dans le secteur public, reposant essentiellement sur l'utilisation de la pilule au détriment de méthodes plus durables.

Au final, il a été éétbli que la reprise de la natalité est le résultat combiné de l'amélioration sensible des conditions de vie , au triple plan de la sécurité globale rerouvée, de l'amélioration des conditions de logement et de l'emploi, toutes choses qui favorisent la formation de nouvelles familles, et de l'arrêt du recul de l'âge au mariage. Il a été ,de même, établi que cette reprise de la natalité ne remet pas en question la poursuite de la transition démographique comme en témoigne le recenseemnt de 2008 qui confirme que les algériennes ,bien qu'elles sont de plus en plus nombreuses à se marier et, donc, à enfanter à tous les âges de leur vie féconde, font cependant de moins en moins d'enfants.....