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Leishmaniose

Date de création: 24-05-2008 10:47
Dernière mise à jour: 29-08-2009 16:44
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Les leishmanioses parasites, principalement zoonotiques, infestent de très nombreuses espèces de mammifères domestiques (chiens) ou sauvages (rongeurs) et sont transmises par la piqûre de petits insectes hématophages, les phlèbotomes. Il existe trois formes cliniques de leishmaniose: la viscérale, la cutanée et la cutanée muqueuse (non rencontrée en Algérie).

Les leishmanioses se contractent durant la période estivale, suite à la piqûre des phlébotomes qui pullulent durant cette saison. Les cas de maladie apparaissent en automne et en hiver. La leishmaniose viscérale est très dangereuse car elle atteint les organes, et son évolution en dehors du traitement est fatale.
Cette forme atteint surtout les enfants en bas âge, puisque plus de 90% des malades ont moins de 5 ans.
Maladie infectieuse due à un parasite du genre leishmania, transmis à l'homme par la piqûre d'un insecte, la leishmania sévit à l'état endémique en Algérie, tout particulièrement dans le Sud.
Il s'agit d'une affection parasitaire à déclaration obligatoire qui concerne l'ensemble du territoire national avec une incidence qui a nettement progressé en douze ans.
Les chiffres officiels (2004) démontrent que pour 100 000 habitants, cette incidence était de l'ordre de 8,39 en 1990, de 5,4 en 1995, de 14,44 en 2000 et de 14,03 en 2001, marquant une hausse notoire en 2002 avec 23,45. On est passé de 8 325 cas en 1997 à 30 227 en 2005.
Les wilayas de Biskra avec 8 375 cas, de M'Sila avec 4 914 cas et de Batna avec 2 826 cas , soit 16 115 cas au total, dépassent, à elles seules, 50% du nombre de cas au plan national.

Deux formes cliniques de leishmaniose cutanée existent en Algérie. Celle du Nord qui s'observe sous forme de cas sporadiques toute l'année, avec une aire de répartition géographique qui s'étale de Boumerdès, Chlef, la Chiffa et la Grande Kabylie vers le Nord Constantinois.
La leishmaniose cutanée zoonotique du sud, communément appelée clou de Biskra, sévit à l'état endémo-épidémique dans la frange nord saharienne. Une progression inquiétante de la maladie est observée ces dernières années vers les Hauts-Plateaux et vers d'autres régions sahariennes.
Les leshmanioses algériennes évoluent de façon cyclique avec des pics épidémiques tous les quatre à cinq ans qui coincident avec l'apparition de nouveaux foyers à travers le pays.
Le traitement d'un cas de leishmaniose cutanée est relativement coûteux, et celui le la leishmaniose viscérale l'est encore beaucoup plus (de 5 000 à 10 000 dinars).
Selon l'Oms, en 2002-2003, il y a plus de 1,5 million de nouveaux cas de leishmaniose chaque année dans le monde.
Notes : - En 2005, le coût financier pour traiter la leishmaniose a été de 181 362 000 dinars à raison de 6 000 dinars par cas.

En 2008, on a dénombré 7784 cas de leishmaniose (49,65% dans la wilaya de M'Sila avec 3865 cas alors qu'en 2007 il n'y en avait que 989 )