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Campagne céréalière

Date de création: 04-02-2009 06:56
Dernière mise à jour: 27-08-2014 18:04
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AGRICULTURE - CEREALES - CAMPAGNE CEREALIERE

La superficie emblavée au titre de la campagne labours-semailles 2008/2009 , en voie d'achèvemen( fin janvier 2009) a atteint 3 millions d'hectares (HA) , dont un tiers consacré aux blés dur et tendre.

Cette campagne, qui correspond à la moyenne annuelle consacrée à la céréaliculture, a, également, réservé une superficie de 180 000 ha à la production des semences, en hausse par rapport à la saison 2007/2008 (121 954 ha) et à celle de 2006/2007 qui était de 114 226 ha.

Parmi les mesures prises par le gouvernement en vue d'améliorer la production céréalière, figurent l'exonération de la TVA sur les semences, les engrais et les herbicides, la mise en place du crédit sans intérêtes RFIG, et du guichet unique regroupant l'Office interprofessionnel des céréales (OAIC), la Banque BADR et la CNMA, destiné à faciliter l'accès au crédit pour l'acquisition des intrants.

Ainsi, plus de 7 000 céréaliculteurs , dont 50% localisés à l'est du pays, ont bénéficié de crédits pour un montant de 2,5 milliards de DA.

Il s'agit également de la reconduction des prix à la production rémunérateurs , décidée par le gouvernement au titre de la récolte 2008, à savoir 4 500DA/ quintal pour le blé dur et 3 500 DA/ quintal pour le blé tendre.

Les coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS) ont été également mobilisées pour l'accompagnement technique des céréaliculteurs et afin d'assurer la disponibilité des semences nécessaires au bon déroulement de la campagne.

Concernant les semences , que l'Algérie n'a pas importé depuis une quinzaine d'années, une convention a été signée début janvier 2009 entre l'OAIC et l'Institut techniques des grandes cultures (ITGC) et le Centre national de contrôle de certification ( CNCC) pour la production et le stockage.

Cette convention porte, entre autres, sur la mise en oeuvre d'un programme pluriannuel de production de semences par variété, la constitution d'un stock de sécurité de semences renouvelables annuellement et la mise en place d'un dispositif de suivi périodique et régulier des stocks de sécurité constitués.

La production céréalière n'a pas dépassé les 21 millions de quintaux lors de la campagne 2007-2008, contre 41 milions de quintaux en 2006/2007, en raison notamment de la sécheresse. L'objectif de l'Algérie est d'arriver à produire 50 millions de quintaux en 2015.

La facture des importations des produits alimentaires est passée de 4,49 milliards de dollars en 2007 à 7,82 milliards de dollars en 2008 dont 3,97 milliards en céréales.

Notes:-  En 2008, la campagne céréalière a été des plus basses avec 17,3 millions de quintaux, sachant que la moyenne a atteint, entre 2004 et 2008, 34,3 millions de quintaux dont 23,3 millions de blé alors que les quantités importées ont atteint à la même année 63,5 millions de quintaux pour une valeur de 3,9 milliards de dollars. Il y a lieu de souligner que la production nationale de céréales ne couvre que 30% des besoins du marché et que 50 millions de quintaux sont importés annuellement.

- En 2009,  la production céréalière de l'Algérie pour 2009 a enregistré un record de 61,2 millions de quintaux contre une moyenne de 30 millions ces dernières années (le record précédent date de 1996 avec une production de 49 millions de qx, classée comme la plusn importante depuis 1876, première année dont les statistiques sur la production céréalière sont disponibles). Blé dur: 24,3 millions de qx /  Orge : plus de 24 millions de qx /   Blé tendre 11,3 millions de qx / Avoine: 1,4 millions de qx. Superficie emblavée: 3,2 millions ha Rendement moyen national enregistré: 16,5 qx à l'ha contre 13,4 qx en 1996. 600 000 fellahs dont 372 400 recensés comme des professionnels ....mais seulement 140 000 ont livrés leur production aux Ccls.

- En 2010, la production céréalière a été de 45 millions de quintaux (-27% par raport à 2009)

- En 2011, la production s'était établie à 42,4 millions de qx

- Pour la campagne 2011-2012, on table sur 55 millions de qx (3,3 millions d'hectares emblavés....1,66 million de qx de semences ,  575 000 qx d'engrais de couverture et 576 000 qx d'engrais de fond distribués aux céréaliculteurs

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La filière céréalière devait enregistrer une production de près de 30 millions de quintaux pour l’exercice 2014 contre 49,1 millions de quintaux en 2013. L’objectif tracé dans le cadre des contrats de performances des wilayas, en revanche, exige un total de production de 53 millions de quintaux. Cette baisse de la production est essentiellement due à la sécheresse qui a sévi dans plusieurs wilayas de l’est du pays, d’où provient le gros de la récolte nationale. Cinq wilayas ont souffert de cet aléa climatique, particulièrement celle de Khenchela et de Oum El-Bouaghi, ainsi qu’une partie de la wilaya de Batna, où la récolte a été faible. Le chiffre prévisionnel pour l’année en cours, est avancé récemment par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Madr) qui fonde ses prévisions sur la campagne labours-semailles 2013/2014 dont de nouvelles améliorations notamment en matière de surface irriguée ont été introduites.
Ainsi, la superficie irriguée est évaluée à 120 000 hectares. Mieux, les services du ministère se fixent comme objectif d’atteindre à l’horizon 2019, 600 000 ha. Pour les deux exercices à venir, le ministère a arrêté une stratégie basée sur une amélioration de la production de toutes les filières. La politique du renouveau agricole et rural est venue réorganiser le secteur à travers une batterie de mesures réglementaires, organisationnelles, techniques et financières, réservées depuis quelques années notamment aux filières stratégiques. C’est le cas de la céréaliculture qui demeure au centre des préoccupations de la tutelle.
Le Madr a prévu il y a deux ans, de produire 50,2 millions de qx/an de céréales dont 33,4 millions de quintaux pour les blés, pour la fin 2014. Le rendement moyen attendu est évalué à 40 qx/ha sous irrigation. Le ministère prévoit également une irrigation d’appoint sur une superficie de 342 300 ha. Pour l’actuelle campagne, la superficie fertilisée est de l’ordre de  651 686 ha. La quantité de semences vendues est évaluée à 2,1 millions de quintaux alors que celle des engrais est estimée 828 110 quintaux.  La surface désherbée, quant à elle,  avoisine les 948 006 ha, contre 748 093 ha l’année précédente, soit une augmentation de 27%. Perçue comme l’un des principaux éléments garantissant une sécurité alimentaire durable, la filière céréales se trouve ainsi placée au cœur de la politique du renouveau de l’économie agricole et l’OAIC est la colonne vertébrale de cette filière.
Cette contre-performance dans la production contraint par conséquent les pouvoirs publics à recourir à l’étranger pour couvrir les besoins nationaux. L’Algérie a importé pour 970,66 millions de dollars de blé durant les cinq premiers mois de 2014, en hausse de 6,47% par rapport à la même période de 2013, a indiqué le Cnis. Les quantités de blé (tendre et dur) importées ont atteint 3 millions de tonnes, contre 2,447 millions de tonnes durant la même période de comparaison, en hausse également de 22,7%.
Les importations de blé dur ont atteint 278,85 millions de dollars pour une quantité 715 660 tonnes, en hausse de 35% en valeur. Celles du blé tendre, en revanche, ont dépassé les 2,28 millions de tonnes pour une valeur de 691,81 millions USD, enregistrant une légère baisse en valeur de 1,86%, précise le Cnis. En dépit de cette légère baisse, les importations de blé tendre continuent toujours à alourdir la facture des importations céréalières du pays durant les cinq premiers mois de 2014. L’OAIC a également mobilisé des semences réglementaires ayant dépassé la barre des 3 millions de quintaux collectés pour la première fois. Les importations globales de blé ont atteint 1,18 milliard de dollars les six premiers mois de 2014, contre 1,03 milliard de dollars à la même période de l'année dernière, en hausse de 14,5%. Au département de l’Agriculture, l’on reste convaincu que sa politique ne pourra connaître meilleure mise en œuvre sans un programme spécifique de l'économie de l'eau. D’où la décision de développer des systèmes économiseurs d’eau et d’identifier de nouvelles ressources hydriques à mobiliser par l’utilisation des eaux usées traitées et épurées.