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Publicité télévisée/Grille spéciale Ramadhan 2024/Rappel à l'ordre Ministre de la Communication

Date de création: 19-03-2024 19:14
Dernière mise à jour: 19-03-2024 19:14
Lu: 29 fois


COMMUNICATION- PUBLICITÉ- PUBLICITÉ TÉLÉVISÉE/ GRILLE SPÉCIALE RAMADHAN 2024/ RAPPEL À L’ORDRE MINISTRE DE LA COMMUNICATION

Le contenu des programmes des chaînes de télévision a été abordé, dimanche 17 mars 2024, , au cours d’une réunion présidée par le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, au siège de son département

Lors de cette rencontre ayant regroupé les directeurs des chaînes de télévision publiques et privées, le ministre a surtout mis l’accent sur «l'impératif de tenir compte des valeurs et des coutumes de la société algérienne dans la grille des programmes diffusés durant le mois de Ramadhan, tout en respectant les normes relatives aux plages horaires de diffusion des spots publicitaires. M. Laâgab a en effet relevé toute l’importance ainsi que l’impérieuse nécessité de «respecter la sacralité du mois de Ramadhan et les valeurs de la société algérienne, lors de la diffusion des différents programmes», et souligné que l'intervention de la tutelle est motivée par «les nombreux dépassements» constatés par le commission de veille chargée de suivre les programmes diffusés depuis le début du mois béni de Ramadhan. Clair, net et précis, le ministre de la Communication a relevé que l’une des choses les plus importantes, qui a été enregistrée à cet égard, est que «certains feuilletons comportaient des scènes injustifiées qui ne correspondent pas à l'esprit du mois béni de Ramadhan et aux coutumes de la société algérienne». Le ministre a estimé, dans le même sillage, qu’il s’agit de scènes qui «auraient pu être supprimées sans avoir un impact sur le déroulement de la production dans son ensemble». Se montrant plus explicite, Laâgab met en avant qu’il «ne s'agit pas des sujets abordés par ces feuilletons, mais plutôt de la manière dont ils sont traités, laquelle manière est dénuée de toute créativité». Et d’ajouter que «la façon avec laquelle sont présentés ces feuilletons donne l'impression parfois qu'ils encouragent les fléaux sociaux, telle que la drogue, au lieu de sensibiliser à leurs dangers». L’autre remarque importante signalée par le ministre est que «certains producteurs ont modifié les scénarii ayant obtenu une autorisation préalable du ministère de la Communication», ce qui est complètement inacceptable, a-t-il mis en garde, imputant aux directeurs des chaînes de télévision «la pleine responsabilité» en matière de contrôle du contenu des programmes avant leur diffusion. S’exprimant, d’autre part, au sujet du volet relatif à la publicité, le ministre de la Communication a, là encore, fait part de certaines observations en rappelant à l’ordre les concernés pour «non-respect, par la majorité des chaînes de télévision, des normes internationales régissant cet aspect, d’autant plus, est-il précisé, que celles-ci se sont transformées de chaînes d’information à chaînes d’annonces». Et tout en faisant part de son fort mécontentement à ce sujet, le ministre a notamment déclaré que «le temps de diffusion des spots publicitaires dépasse, dans plusieurs chaînes, les 45 minutes non-stop ; ce qui suscite ainsi le mécontentement des téléspectateurs qui préfèrent regarder les chaînes nationales durant ce mois béni». M. Laâgab rappelle, dans ce cadre, qu’il existe «des normes internationales régissant le domaine de la publicité qu'il faut absolument respecter, dans l’attente de la promulgation du cahier des charges et de l’installation de l’autorité de régulation en la matière». Le ministre, qui a assuré que «les Pouvoirs publics ne resteront pas passifs face à cette situation à laquelle il importe de remédier dans les meilleurs délais», a également mis en exergue que ces chaînes ont porté préjudice, d’abord à elles-mêmes, puis au citoyen et aux médias nationaux dans l’ensemble. En somme, cette réunion a constitué un rappel à l’ordre, dans le cadre du souci constant et permanent d’améliorer et d’optimiser le contenu des programmes de nos chaines de télévision.

------------------------------------------------------------------------------------------------------ -Le ministère de la Communication a appelé, aussi ,  l'ensemble des producteurs et des agences de production audiovisuelle à respecter le contenu des autorisations de tournage délivrées par ses serviceset à se conformer à leur engagement signé. Suite aux observations enregistrées autour de différents programmes diffusés durant le mois de Ramadhan, «le ministère rappelle à l'ensemble des producteurs et aux agences de production audiovisuelle, titulaires d'autorisations de tournage accordées par ses services, l'impératif de respecter le contenu de l'autorisation de tournage octroyée et de se conformer à l'engagement signé après réception de ladite autorisation», a averti le ministère dans son communiqué. Dans ce cadre, le ministère a informé les producteurs et les agences de production qu'il «n'hésitera pas à prendre les procédures nécessaires pour retirer les autorisations de tournage et/ou à les inscrire sur la liste des producteurs et agences de production interdits d'obtenir une autorisation de tournage à l'avenir».