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Essai, Récit Kaci Djerbib- "M'dina. Fragments de villes et autres lieux"

Date de création: 09-02-2024 18:29
Dernière mise à jour: 09-02-2024 18:29
Lu: 64 fois


COMMUNICATION- BIBLIOTHÈQUE D’ALMANACH- ESSAI,RÉCIT KACI DJERBIB- « M’DINA. FRAGMENTS DE VILLES ET AUTRES LIEUX »

 M’Dina.Fragments de villes et autres lieux. Essai de Kaci Djerbib. Editions Dalimen, Alger 2023, 309 pages, 1 400 dinars

 

De la belle prose fleurie d’envolées poétiques. Des textes d’accompagnement explicatifs du sujet traité. De quoi faire face aux lecteurs les  plus exigeants. Une multitude de  lieux , d' événements  et de personnages sont présentés de manière assez poétique et expliqués de façon claire et précise. Prose, poésie, journalisme.....Alger, l’Algérie, New  York, les chibanis (France) , la Palestine,Le Caire, l’Irak, l’Amérique, la colonisation,  Timimoun, les mouvements populaires en Algérie, Le peuple sahraoui, Batna, Bejaia,Les militants chiliens, Mexico, le Djurdjura, Hassi Messaoud, l’assassinat du Président Boudiaf, Tunis, l’Afrique, Taghit, Cherchell, la Kabylie en feu, les braconniers du désert, Si Mohand Ou M’hand, le Hirak....Toute une carrière qui défile, toute une vie du monde qui est présente. Un

grand journal des escales. Qui donne envie aux jeunes à la recherche de leur avenir de devenir journaliste . Il est vrai qu’il faudrait avoir aussi la veine poétique et une curiosité intellectuelle illimitée.

 

L’Auteur : en 1948 à Tizi Hbel (Tizi Ouzou). Etudes universitaires (journalisme).  Journaliste (de 1974 à 2008)  au sein de l’agence publique de presse, Aps (dont chef de bureau à Bruxelles et à Washington).Passionné de lecture et d’écriture, il entretient un rapport particulier à la poésie ainsi qu’aux métiers de la communication.

Extraits : «  Le 15 novembre 1988, en célébrant la Proclamation  de la naissance de l’Etat palestinien, Alger n’a fait que renouveler le serment des martyrs, de tous les martyrs épris de liberté » (p 61), « Dans mon pays, les bourreaux ont un nom ; une adresse, un visage, une grande famille, des amis puissants et haut placés, des parents tendres et obéissants, des femmes et des enfants et même des animaux domestiques » ( p 102), « Au lendemain de la colonisation française (1830), l’on a dénombré pas moins de 200 palais et villas dans le Fahs algérois, propriétés des habitants musulmans de la couronne algéroise » (p 176)

Avis :Un mélange assez déconcertant  car assez original mais, au final , heureux et enrichissant,  d’écriture poétique et de rédaction journalistique et documentaire.

Citations : « J’ai un tel respect pour la poésie que je ne recours à elle que quand la prose ne peut pas m’exprimer. (....) .La poésie est la parole première, la parole finale aussi »  (Tahar Djaout cité, p 7), « Ulach smah ulach »-pas de

 pardon pour ceux qui bafouent l’honneur des hommes debout, pour ceux qui oublient les serments des Anciens et ceux qui nient le sacrifice des martyrs, ceux qui complotent contre l’avenir, ceux qui trahissent le passé et le présent et ceux qui compromettent la dignité des hommes racines » (pp 89-90), « L’Amérique est un Ours qui sait où se trouve la ruche de miel, qui sait  désamorcer les colères du siècle ou allumer des feux pour mieux s’en servir et se servir »  (p123), « Alger, ma ville -prison ou jardin d’évasion » (p159), « Les mots sont criminels lorsqu’ils poussent à commettre l’irréparable au nom d’une doctrine bercée par des vents fous » (p 275)