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Discours à la Nation, Président A. Tebboune, Lun 25/12/2023. Synthèse presse

Date de création: 26-12-2023 18:42
Dernière mise à jour: 26-12-2023 18:42
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VIE POLITIQUE- DOCUMENTS POLITIQUES- DISCOURS A LA NATION PRÉSIDENT A. TEBBOUNE, L 25/12/2023. SYNTHÈSE PRESSE

© Neila Benrahal /El Moudjahid, M. 26/12/2023

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présenté le bilan des réformes politiques et socioéconomiques durant les quatre années de son mandat présidentiel. Le chef de l’État a mis en avant la promotion de la production nationale, la lutte contre la corruption, le renforcement du caractère social de l’État et le retour actif de la diplomatie algérienne dans les fora internationaux. Le Président a souligné qu’«aucun président de la République n’a prononcé un discours devant le Parlement depuis le discours du défunt président Houari Boumediène en 1977. J’ai décidé de prononcer un discours à la Nation, pour faire le bilan des réalisations des revendications du Hirak populaire authentique, notamment les changements pour mettre fin à une crise grave due à la dégradation de la gouvernance et de la vie politique, et à la généralisation de la corruption, mais la cohésion du peuple avec son armée a déjoué les plans des comploteurs». C’est aussi la première fois qu’un candidat à l’élection présidentielle s’engage par écrit, «pour permettre à qui de droit de nous contrôler». Il a rappelé «son engagement à faire du dialogue un outil de travail et de la franchise une culture dans la gestion des affaires publiques». Tout en exprimant sa fierté d’être devant les membres du Parlement réuni avec ses deux chambres, le Président Tebboune a souligné qu’«en tant que représentants du peuple, vous êtes la pierre de la reconstruction institutionnelle de l’Algérie nouvelle». «L’actuelle législation est la première dont les élections n’ont pas été truffées de corruption, car élus sans influence ni argent sale», a déclaré le président de la République, à l’entame de son discours. M. Tebboune est longuement revenu sur les circonstances de son élection en 2019, marquée par un pouvoir absent et un peuple désespéré. Il a passé en revue les décisions importantes prises dans le cadre du changement, revendiqué par le Hirak authentique béni qui a été exemplaire et a sauvé l’Algérie d’une tragédie, affirme-t-il. «Je me suis engagé devant le peuple que je travaillerais sans relâche pour instituer une nouvelle République, à travers un processus de réformes basé sur 54 engagements. J’ai honoré l’engagement, pris lors de ma campagne électorale, d’exonérer les salaires inférieurs à 30.000 DA de l’IRG, laquelle a profité à quelque 6,5 millions d’Algériens. C’était la première décision que j’ai prise», dit-il. La restauration de la confiance du citoyen en son État a constitué une des priorités majeures du Président. Pour ce faire, «il a été procédé à une révision profonde de la Constitution qui constitue le cadre référentiel pour l’instauration de l’État de droit», affirme-t-il. Cela a été suivi par des réformes législatives globales et la révision de nombreuses lois, dont la loi sur la monnaie et aussi la moralisation de la vie politique. Soulignant, par ailleurs, l’impératif d’accorder un grand intérêt aux jeunes diplômés universitaires et innovateurs dans l’économie nationale, il a rappelé la création du Conseil supérieur de la jeunesse et l’Observatoire national de la société civile. Le chemin est long, souligne le chef de l’Etat mais «les premiers pas ont donné des résultats et nous continuerons», s’engage M. Tebboune . Exportation hors hydrocarbures, un volume jamais réalisé depuis 30 ans L’Algérie a réalisé un grand pas en matière d’exportation hors hydrocarbures passant de 1.7 milliard USD en 2019 à 7 milliards USD en2022. «Ce volume d’exportation n’a jamais été réalisé depuis 30 ans», observe le chef de l’Etat qui a rappelé que la sortie de l’économie fondée sur les hydrocarbures a été l’un de ses engagements. «Cela est traduit par la réalisation d’usines et la création de richesse et de postes d’emploi», précise-t-il. Les exportations ont atteint un niveau sans précèdent grâce aux réformes affirmant que «les  réserves de changes  de l’Algérie dépassent  70  milliards USD».  M. Tebboune a fait savoir en ce sens que la mise en service de la mine de Gara Djebilet hisser l’Algérie en premier pays exportateur de phosphate. «J’ai donné  des instructions aux responsables des mines pour interdire l’exportation de la matière première du phosphate», affirme-t-il. Il a rappelé les «avantages» de l’interdiction de l’importation de certains produits au profit de la promotion production nationale citant en ce sens l’interdiction de l’importation du carburant. «Aujourd’hui, nous produisons et nous exportons le carburant», se félicite-t-il. Il a également cité l’interdiction d’importer la céramique et le marbre, de même pour le ciment. L’Algérie est le premier exportateur en Afrique avec une production estimée à 40 millions de tonnes, affirme le Président. Aussi, la production du rond à béton a atteint 5 millions de tonnes, ce qui permettra l’exportation de 5 millions de tonnes en 2024, notamment vers les Etats-Unis. L’industrie pharmaceutique a enregistré un grand saut qualificatif avec la reprise du groupe Saidal après un grand recul. «Saïdal couvrait 40% des besoins en matière de médicaments avant qu’elle régresse à 3% seulement à cause de la surfacturation par l’importation. Le projet de la fabrication localement de l’insuline date de 15 ans», regrette le chef de l’Etat. Aujourd’hui, il se félicite d’une «révolution industrielle». «Ces chiffres traduisent la volonté et l’esprit élevé ayant permis de combler les répercussions de la dilapidation des deniers publics. L’Algérie a réalisé de grands pas en matière d’exportation et d’industrie», affirme le chef de l’Etat. Dans ce cadre, il s’est félicité de la production localement de l’huile de table algérienne en attendant le sucre durant l’année 2024. «Nous devrons penser aux futures générations et créer une force économique qui ne dépend pas des hydrocarbures». Le chef de l’Etat a mis en avant la production nationale qui a atteint des niveaux sans précédent. Notre production a été occultée et absente volontairement à cause du recours à l’importation et notamment la surfacturation. «Les failles dans l’économie nationale étaient terribles. On brisait la production nationale en faveur d’une importation programmée pour détruire le pays». À l’exemple des ordures ménagères et de la casse qui ont été découverts dans des conteneurs sous couvert de l’importation. C’est ainsi qu’il a été décidé la l’installation du Haut conseil de régulation des importations, observe M. Tebboune.