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Bureaux de change/bénéficiaires 2023

Date de création: 11-12-2023 18:21
Dernière mise à jour: 11-12-2023 18:21
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FINANCES- LÉGISLATION- BUREAUX DE CHANGE/BÉNÉFICIAIRES 2023

Voyageurs munis d’un titre de voyage, étudiants, malades partant se faire soigner et personnes en mission à l'étranger sont les catégories habilitées à bénéficier des services des bureaux de change, indique (7 décembre 2023) le ministère des finances qui précise que le montant de l’allocation est tel que défini par la loi. Le ministre des Finances a révélé que les citoyens autorisés à acquérir des devises fortes auprès des bureaux de change qui seront bientôt autorisés à opérer en Algérie, conformément à ce qui a été approuvé par la nouvelle loi monétaire et bancaire, sont ceux qui voyagent à l'étranger, selon ce que permet l'allocation de voyage, ainsi que les voyageurs qui paient les frais d'études et de formation. C'est-à-dire les étudiants et les professeurs, et ceux qui paient les frais de mission professionnelle en dehors du territoire national, ainsi que les patients et les personnes impliquées dans les soins médicaux. En réponse à une question écrite du représentant de l'Assemblée populaire nationale, Ahmed Rabhi, qu'il a adressée au Premier ministre concernant l'ouverture des bureaux de change en Algérie, Faid Laâziz a confirmé que le dossier de l'ouverture des bureaux de change est sur la table de la Banque d'Algérie, et qu’il est codifié conformément à la nouvelle loi monétaire et bancaire. «Conformément à la transmission mentionnée dans la référence ci-dessus, nous avons reçu une copie de votre question écrite adressée au Premier ministre concernant les mesures visant à éliminer le marché des changes parallèle qui cause préjudice à l'économie nationale. J'ai l'honneur de vous informer qu'en vertu de la loi n°23-09 du 21 juin 2023 portant droit monétaire et bancaire, la régulation des changes relève des attributions de la Banque d'Algérie, à qui échoit le rôle d’assurer les meilleures conditions dans les domaines des espèces, prêts et échanges, tout en les préservant, pour une forte croissance de l’économie. L'article 35 de la nouvelle loi monétaire et bancaire confirme que la Banque d'Algérie est chargée de réguler le marché des changes dans le cadre de la politique de change décidée par le Conseil monétaire et bancaire (article 145. Telle est la réponse du ministre. Dans ce contexte, un système relatif aux bureaux de change a été élaboré. Celui-ci définit les modalités d’octroi de l'agrément, l'accréditation et l'activité des bureaux de change et s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la loi sus-mentionnée, et qui vise à établir un système organisé et un cadre harmonisé pour faciliter progressivement les opérations de change. La suppression du marché informel dépend de la tendance à la libéralisation totale du dinar Le premier argentier du pays a souligné que la création des bureaux de change se fera selon un processus ouvert et transparent, basé sur la fourniture de données précises et actualisées sur les opérations financières, ce qui contribuera à réduire la corruption, tout en garantissant l'existence d'une infrastructure appropriée pour les opérations financières des bureaux de change. L'activité de ces bureaux comprend l'achat et la vente de devises au profit des résidents et des non-résidents, sachant que la vente de devises librement convertibles pour les résidents porte sur le droit de change ou la prime de change pour les voyages à l'étranger, les frais d'études et de formation, frais de mission et soins médicaux à l’étranger, a souligné dans cette optique, le ministre. Ce système constitue une première étape dans le processus de modernisation du cadre réglementaire qui régit les opérations de change, qui doit répondre aux conditions de développement de l'économie nationale. Quant à l'élimination du marché financier parallèle, il convient de noter que cet objectif nécessite la contribution de nombreux départements et institutions ministériels pour établir des règles, une transparence des marchés et un contrôle strict des opérations commerciales et économiques. La suppression du marché du «square» dépend aussi de la tendance à la libéralisation totale du dinar, qui permet à chacun d’échanger librement la monnaie nationale. Cependant, ce système pose un problème majeur pour l’économie nationale et la conduite de la politique de change, selon bon nombre d’experts financiers qui attirent l’attention sur le fait que les circonstances actuelles et la nature de l’économie nationale ne permettent pas son adoption. Un constat partagé par le ministre des finances qui estime qu’«en effet, les risques liés à la libéralisation totale du dinar se traduisent par une fuite des capitaux et, donc, une baisse des réserves de change, alors que la capacité de l'économie nationale à générer des recettes en devises n’est pas stable». Partant de là, Laâziz Faid a mis en avant dans sa conclusion que «parmi les solutions les plus possibles qui peuvent contribuer efficacement et fondamentalement à la réalisation de cet objectif résident dans la sensibilisation des citoyens sur l'importance du recours au marché officiel et sur les avantages qu'il peut en tirer lui en particulier, ainsi que l'économie nationale en général».