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Publicité et presse/Chronique presse B. A-Djaballah

Date de création: 23-09-2023 18:57
Dernière mise à jour: 23-09-2023 18:57
Lu: 158 fois


COMMUNICATION- OPINIONS ET POINTS DE VUE- PUBLICITE ET PRESSE/CHRONIQUE B. AHCENE DJABALLAH

 

PRESSE : FILS DE PUB’ ?! (Samedi 23 septembre 2023)

 

Depuis quelques années, après avoir connu une progression à nulle autre pareille ayant fait pas mal de jaloux ici et là, au Sud comme au Nord, à l’Est comme à l’Ouest de la planète, à partir d’avril 1990,  la presse écrite nationale -en français comme en arabe - connaît une  « descente aux enfers » . Beaucoup de titres ont disparu , après avoir connu d’énormes difficultés financières dûes à une contraction du marché publicitaire et surtout à sa mauvaise régulation, ainsi qu’à une diminution du lectorat francophone et à une très lente progression du lectorat arabophone, bien plus branchés sur le « Iphone » et les réseaux sociaux, envoyant au chômage un gros lot de journalistes.....certains, parmi les plus anciens préfèrant la retraite dite anticipée, d’autres guettant une pige par çi, une pige par là, surtout  pour ne pas laisser leurs méninges s’ankyloser....et .les plus jeunes rêvant d’ on ne sait quelle « harga », les postes de « gardiens de parking » et de serveurs de fast-foods étant tous déjà occupés .

Il y a , aussi , ce phénomène, visible seulement chez nous : celui de l’existence « cannibale » de chaînes de télévision de statut privé, « algéro-étrangères ou étrangement algériennes » qui  en sont arrivées à « ramasser » le paquet de la pub’ à des tarifs si ridicules qu’ils défient toute concurrence......imités en cela par pas mal de sites d’infos’ électroniques .  Après des années d’un  « dumping » qui n’ose même pas se cacher, les années 2000 ,avec le « laisser -faire laisser-aller » , leur ont  donné des ailes de liberté de commerce en usant de plusieurs stratagèmes au vu et au su de tout le monde. Elles ont donc fleuri sans gêne , occupant , parfois même, le haut du pavé politique. Seul obstacle, l’Arav qui fait « ce qu’elle peut » avec les moyens humains et dérisoires mis à sa  disposition.

Il est absolument évident qu’un organe de presse (en dehors des subventions et des aides de l’Etat en échange de cahiers de charges précis , pour ce qui concerne le secteur public, ou des financements, la plupart du temps occultes ou déguisés ,  de  « patrons » ou de groupes de pression , quand ce n’est pas , hélas, un financement étrange, pour ce qui concerne le secteur privé ), quel qu’il soit,  ne peut vivre ou survivre que grâce à ses lecteurs payants  ou auditeurs ou téléspectateurs nombreux at au bon pouvoir d”’achat , mais aussi et surtout grâce au financement  publicitaire. En attendant une régulation réglementée et rationnelle, c’est donc un financement publicitaire régulier et stable , et non changeant selon les humeurs et les odeurs de décideurs en entreprises et/ou autres, afin de permettre une gestion dynamique et non une gestion au jour le jour laissant les employés -surtout les plus jeunes-  vivre avec la  « peur du chômage  au  ventre ».

Il est vrai que le marché  de la publicité commerciale s’est brutalement rétréci avec la contraction de l’économie et du commerce causée, entre autres,  d’abord par l’épidémie de la  Covid puis par le conflit russo-ukrainien, laissant place à mille et une  manœuvres. Mais  la reprise est bel et bien là.....  bien visible avec même une  certaine augmentation du pouvoir d’achat . Hélas, cette reprise n’est pas « boostée » comme elle devrait l’être par le développement de l’information commerciale et publicitaire....une info’ en principe absolument nécessaire soit pour accompagner la croissance là où elle existe soit pour sortir de la déprime. Ne demeure plus que la publicité institutionnelle à se disputer et à se partager ( prenant « tous les coups » et subissant toutes les critiques) ....ce qui n’est ni suffisant ni souhaitable sur le moyen et long terme......Très dommageable : Pour tout le paysage médiatique....qui , avec la disparition de la presse écrite.....et un jour proche du livre, ne consommera plus que de l’IA (Intelligence artificielle)  fabriquée ailleurs et « téléphonée » ou téléchargée ! Pour l’image de l’Etat , toujours placé au rang des « accusés » ! Pour l’image extérieure du pays , toujours imaginé socio-économiquement austère et « fermé » !