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Assia Djebar

Date de création: 01-09-2023 18:56
Dernière mise à jour: 01-09-2023 18:56
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CULTURE- PERSONNALITES- ASSIA DJEBAR

-Plusieurs fois pressentie pour recevoir le prix Nobel de littérature, Assia Djebar a été la scripteuse de son temps. Son parcours et son œuvre sont présentés en quatre volets et un documentaire par le site Mediapart. Il y fait mention qu’elle est la figure féminine majeure des lettres algériennes et première femme du Maghreb à entrer à l’Ecole normale supérieure et à l’Académie française et qu’elle n’a eu de cesse de raconter l’Algérie et ses soubresauts, avec sa plume ou sa caméra, à travers le regard et la vie des femmes. Elle dénonce aussi une double oppression, celle de la colonisation et de la condition féminine. Assia Djebar a ouvert la voie de la littérature et de l'enseignement universitaire à la femme algérienne dans les années 1950, et participé à l'émergence d'une littérature algérienne d'expression française et elle reste une référence littéraire incontournable et un monument de la culture algérienne. Fatima-Zohra Imalhayène de son vrai nom, l’auteure a marqué la littérature algérienne et africaine par ses emblématiques romans, traduits en 21 langues, mais aussi, une pièce de théâtre et deux films d’anthologie. Assia Djebar a reçu plusieurs prix et distinctions aux quatre coins du monde. En 2005, elle a été la première femme arabe et africaine élue à l’académie française.

Née le 30 juin 1936 à Cherchell (et décédée à Paris le 6 février 2015, à l’âge de 79 ans.Elle sera inhumée à Charchell) Fatma-Zohra Imalhayène, avait exprimé sa sensibilité de femme et de militante de la cause nationale dès 1956, en prenant part à la grève décidée par l'Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema), alors qu'elle était étudiante en France. Exclue de l'Ecole normale supérieure des jeunes filles et publie dans la foulée son premier roman "La soif" (1957) suivi un an plus tard par "Les impatients". Elle retourne en Algérie en juillet 1962 pour enseigner l'histoire moderne et contemporaine de l'Algérie à l'université d'Alger, elle va publier cette année-là "Les enfants du nouveau monde" puis "Les alouettes naïves", profondément ancrés dans la guerre de libération nationale. Elle se tourne à la fin des années 1970 vers un autre mode d'expression artistique, le 7eArt, avec la réalisation de deux films consacrés au combat des femmes, "La Nouba des femmes du mont Chenoua", qui a obtenu le Prix de la critique internationale à Venise en 1979, puis "La Zerda ou les chants de l'oubli", qui remportera le prix du meilleur film historique au Festival de Berlin en 1983. "Femmes d'Alger dans leur appartement" (1980), "L'amour, la fantasia" (1985), "Le Blanc de l'Algérie" (1996), "La Femme sans sépulture" (2002), ou encore le célèbre "Loin de Médine" (1991) sont parmi les titres où se mêlent tous les combats libérateurs qu'elle voulait mener et incarner.