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Roman de Ame Amour- "Les tribulations de Karim à Alger"

Date de création: 13-08-2023 19:26
Dernière mise à jour: 13-08-2023 19:26
Lu: 202 fois


DÉFENSE- BIBLIOTHÈQUE D’ALMANACH- ROMAN DE AME AMOUR- “LES TRIBULATIONS DE KARIM À ALGER”

Les tribulations de Karim à Alger. Roman de Ame Amour. Enag Editions, Alger 2019, 291 pages, 1 300 dinars

Une histoire d’espionnage se déroulant à Alger vraiment compliquée ; si compliquée qu’il faut être très attentif pour ne pas perdre le fil de l’aventure. D’autant qu’elle se déroule en partie dans les égouts de la ville.

L’histoire ! Un ambassadeur (de France) pourri jusqu’à l’os qui exploite sa fonction pour faire des « affaires ».....allant jusqu’à faire appel à un groupe de mercenaires étrangers (des anciens déserteurs de la Légion étrangère française) pour tenter de récupérer un « trésor » ( pierres précieuses et fausse monnaie destinées à être écoulées  en Afrique à travers des banquiers véreux  marocains) dans deux conteneurs engloutis- volontairement par un  tanker étranger-  dans le port de la Capitale.
Heureusement il y a le héros, Karim, un algéro-suisse (spécialiste, de plus , de la plongée sous-marine) , lequel sollicité par les services secrets français et algériens ....et aidé par des acteurs inattendus mêlés à la foule algéroise (un drôle de chien super-renifleur et un aveugle aux sens super-aiguisés, rompu aux sports de combat les plus complexes, tous deux employés des « services »), ainsi que par des « Ninjas » bien de chez nous, va   déjouer le complot. Tous les méchants vont se  retrouver à Serkadji . Karim va vite retrouver son épouse et son enfant alors détenus en otages (pour le faire chanter et participer à la récupération du « trésor »)....et l’ambassadeur ripoux  certainement renvoyé

 

L’Auteur : L’auteur, très discret sur son parcours personnel (et son identité) et néanmoins prolifique, a déjà publié à l’Entreprise nationale des arts graphiques (Enag) pas moins de huit ouvrages en près d’une décennie  dont un sur « Ghardaïa, l’éblouissante émeraude ». L’auteur vivrait actuellement à l’étranger, en Suisse peut-être, tout en  conservant un lien très fort avec l’Algérie, notamment avec les régions du Sud

Extrait : « La justice devrait enlever le bandeau qu’elle porte sur les yeux  avant de mettre à l’index la nature humaine » (pp 178-179)

Avis :Un semblant de roman d’espionnage....un genre encore inhabituel dans le paysage éditorial national, avec quelques très rares expériences tentées dans un lointain passé. Expériences vite arrêtées, les histoires d’espionnage pouvant facilement déborder sur le « politique » donc insupportées. De plus , le genre est , à mon avis, le plus difficile.Il faut avoir le talent de l’écrivain pour entretenir le suspense,  le génie  du fin limier et le courage ou l’inconscience de l’espion, Lignes continues ! Feux rouges !

Beaucoup de coquilles qui ne font pas honneur à un « grand » éditeur public qui est chargé des corrections et du contrôle de qualité.

Citation : « Les politiciens sont comme les pissenlits, ils ne fleurissent qu’une fois par saison pour épater les bourdons de passage. Ils ne changent jamais leur discours. Sans scrupule, ils resservent les mêmes plats réchauffés à leurs supporters. La politique, semblable au vent des steppes, n’apporte que désolation» ( p241)