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Histoire

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  • 28-01-2023
    -L'Algérie commémore ce samedi le 66e anniversaire de la grève des huit jours de 1957, un évènement crucial ayant marqué le ralliement des Algériens à leur révolution pour barrer la route aux partisans de l'"Algérie française", contribuant ainsi à l'internationalisation de la cause algérienne. Décidée par le Comité de coordination et d'exécution (CCE) du Front de libération nationale (FLN), du 28 janvier au 04 février 1957, cette grève générale dont la préparation a été confiée aux commandants des six (06) wilayas avait pour objectif de rallier le peuple, dans toute sa composante, notamment les travailleurs, les commerçants et les artisans, à sa cause légitime et à l'action révolutionnaire, de réduire à néant les allégations de l'occupant qui qualifiaient les moudjahidines de "Hors la loi" et de mettre à nu les crimes du colonisateur, tout en affirmant que le FLN était le seul représentant légitime du peuple algérien.
  • 26-01-2023
    - Cinq mois après avoir été annoncée, la mise en place d’une commission mixte d’historiens, mesure phare du dialogue mémoriel esquissé entre Paris et Alger, Benjamin Stora a annoncé la nomination de cinq historiens français ce jeudi 26 janvier. Ils seront appelés à travailler conjointement avec leurs homologues algériens, déjà nommés par Alger. B Stora co-présidera la commission mixte au côté de Mohamed Lahcen Zeghidi, ancien directeur du Musée national du moudjahid. La liste proposée par Paris comprend, outre M. Stora, Tramor Quemeneur, auteur de nombreux ouvrages sur la guerre d’Algérie, qui officiera comme secrétaire général de la partie française de la commission, Jacques Frémeaux, spécialiste de la conquête française de l’Algérie, Florence Hudowicz, conservatrice en chef du patrimoine et co-commissaire de l’exposition sur l’émir Abdelkader, au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), à Marseille, en 2022, et surtout Jean-Jacques Jordi, historien français d’origine pied-noire et auteur d’ouvrages sur les Européens d’Algérie. Ce dernier risque de faire débat puisqu’il est partisan d’une campagne contre le FLN qu’il accuse d’avoir fait disparaitre plusieurs milliers d’Européens. Jean-Jacques Jordi est l’historien des pieds noirs et adulé par les nostalgiques de l’Algérie française. Dans son livre : « Un silence d’État » (Éditions Soteca, octobre 2011) où il fournit des listes de personnes disparues présumées décédées entre le 1er novembre 1954 et le 31 décembre 1962, soit 1.583 personnes, dont 1.438 Européens et 145 Français musulmans ». Ce livre qui alimente l’esprit revanchard des nostalgiques de l’Algérie française et autres anciens partisans ou sympathisants de l’OAS. Dans une vidéo, il accuse ouvertement le FLN d’avoir exécuté les européens après le 5 juillet 1962, d’avoir enlevé plus de 4000 européens et d’avoir créé des camps d’internements et de pratiquer la torture. Des faits en réalité qui ont été effectués par l’armée coloniale et par l’OAS entre 1961 et 1962. Les prises de position anti-algérienne de cet historien révisionniste risquent de créer des tensions au sein de cette commission qui est déjà compliquée. D’autant que Benjamin Stora a écarté de cette commission plusieurs historiens français connus pour leur bonne connaissance du dossier de la guerre d’Algérie et leur étroite collaboration avec l’Algérie dans le dossier commun. C’est le cas notamment de l’historien Fabrice Riceputi, qui travaille sur les disparus de la bataille d’Alger, d’Emmanuel Blanchard, directeur adjoint de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et auteur d’une Histoire de l’immigration algérienne en France ainsi et surtout d’Olivier Le Cour Grandmaison.
  • 12-01-2023
    -La France ne présentera pas d’excuses à l’Algérie pour la colonisation. Du moins pas de sitôt et surtout pas sous la présidence d’Emanuel Macron. Le président français Emmanuel Macron a affirmé dans un long entretien avec l’écrivain franco-algérien Kamel Daoud à l’hebdomadaire français Le Point publié mercredi soir, qu’il n’a « pas à demander pardon » à l’Algérie pour la colonisation, mais espère accueillir son homologue Abdelmajid Tebboune en France en 2023 pour « poursuivre le travail de mémoire et de réconciliation » entre les deux pays. Pour lui, « le pire serait de conclure: « On s’excuse et chacun reprend son chemin », dit-il. « Le travail de mémoire et d’histoire n’est pas un solde de tout compte », poursuit-il. « C’est, bien au contraire, soutenir que dedans il y a de l’inqualifiable, de l’incompris, de l’indécidable peut-être, de l’impardonnable », souligne-t-il. « Je n’ai pas à demander pardon, ce n’est pas le sujet, le mot romprait tous les liens », estime-t-il.
  • 11-01-2023
    -La France ne présentera pas d’excuses à l’Algérie pour la colonisation. Du moins pas de sitôt et surtout pas sous la présidence d’Emanuel Macron. Le président français Emmanuel Macron a affirmé dans un long entretien avec l’écrivain franco-algérien Kamel Daoud à l’hebdomadaire français Le Point publié mercredi soir, qu’il n’a « pas à demander pardon » à l’Algérie pour la colonisation, mais espère accueillir son homologue Abdelmajid Tebboune en France en 2023 pour « poursuivre le travail de mémoire et de réconciliation » entre les deux pays. Pour lui, « le pire serait de conclure: « On s’excuse et chacun reprend son chemin », dit-il. « Le travail de mémoire et d’histoire n’est pas un solde de tout compte », poursuit-il. « C’est, bien au contraire, soutenir que dedans il y a de l’inqualifiable, de l’incompris, de l’indécidable peut-être, de l’impardonnable », souligne-t-il. « Je n’ai pas à demander pardon, ce n’est pas le sujet, le mot romprait tous les liens », estime-t-il.