Juillet 2024 : Reconnaissance
par la France du plan d’autonomie défendu par le Maroc pour le Sahara
occidental. Alger exprime sa «profonde
désapprobation» de la décision «inattendue, inopportune et contre-productive»
de la France, affirmant que le gouvernement «tirera toutes les conséquences qui
découlent de cette décision française» et dont le gouvernement français «assume
seul la pleine et entière responsabilité».
6
octobre 2024 : Abdelmadjid Tebboune interpelle
les autorités françaises sur les conséquences des essais nucléaires, d’armes
chimiques et biologiques en Algérie.
16
novembre 2024 : Arrestation de l’écrivain
franco-algérien Boualem Sansal à Alger pour des propos tenus sur le média
français Frontières, réputé d’extrême droite, considérés comme portant atteinte
à l’intégrité du territoire algérien.
11
janvier 2025 : L’Algérie a rejeté les accusations
françaises «d’escalade» et «d’humiliation» après le
renvoi vers Paris d’un influenceur algérien qui avait été expulsé vers son
pays. Alger a aussi dénoncé une «campagne de
désinformation» à son encontre de la part d’une «extrême droite revancharde et
haineuse».
28 janvier 2025 : L’Algérie convoque l’ambassadeur de France pour
protester contre le «traitement dégradant» infligé à ses ressortissants à
Paris. Des passagers algériens ont été victimes de discriminations de la part
de la Police aux frontières dans les aéroports parisiens.
31 mars 2025 : Les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel
Macron décident, lors d’un échange téléphonique, de relancer la relation entre
les deux pays, après des mois de crise entre Alger et Paris. Cette reprise de
la relation bilatérale devait se concrétiser par une reprise de la coopération
sécuritaire et migratoire, selon un communiqué commun.
12 avril 2025 : Mise en examen en France de trois hommes dont un
agent consulaire algérien poursuivis pour arrestation, enlèvement,
séquestration ou détention arbitraire de l’influenceur Amir DZ. Le ministère
des Affaires étrangères algérien dénonce une «cabale
judiciaire inadmissible» après l’arrestation d’un agent consulaire.
14 avril 2025 : L’Algérie a demandé à douze agents français de
quitter le territoire algérien sous 48 heures, une mesure inédite depuis 1962.
Cette décision fait suite à la mise en examen d’un fonctionnaire algérien par
la justice française. Paris a réagi en se disant prêt à des représailles en cas
d’expulsion.
15
avril 2025 : Emmanuel Macron décide de rappeler
l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet,
et de procéder à l’expulsion de 12 agents servant dans le réseau diplomatique
algérien en France.
Juin
2025 : Le journaliste français Christophe
Gleizes est condamné en Algérie pour «apologie du
terrorisme».
24
juillet 2025 : L’ambassade d’Algérie en France informe
le Quai d’Orsay que l’autorisation d’accès aux aéroports et aux ports français
a été retirée aux agents diplomatiques et consulaires algériens conformément
aux mesures prises quelques heures plus tôt par le ministère français de
l’Intérieur.